Cette immense dame de la chanson française nous a quitté il y a dix ans déjà ..

Deux élèves de la StarAc ce soir ont repris trois de ses plus belles chansons : Dis quand reviendras-tu, L'aigle noir, Ma plus belle histoire d'amour ..

Cependant, jamais aucun chanteur ne réussira à égaler Thierry Amiel dans l'interprétation de ces titres .. il a cette capacité unique et particulière à faire passer l'émotion ...

Pourtant, j'aimais énormément Barbara, même si parfois les fêlures trop soutenues de sa voix m'exaspéraient un peu .. mais quelles magnifiques et merveilleuses chansons elle nous a offertes ..

J'avais eu la chance d'aller l'applaudir sur scène à l'occasion de son spectacle Lily Passion avec Gérard Depardieu, il y a de cela environ 25 ans si ce n'est pas plus, et j'en garde un souvenir ébloui et lumineux et de très belles photos de mon père .. Je me rappelle avoir été émue aux larmes par Barbara et fort impressionnée par un Gérard Depardieu immense dans tous les sens du terme ...

Pour moi sa plus belle chanson, c'est Eglantine :

Dans la grande maison d'Eglantine,
Les volets se sont fermés.
Dans le matin léger, Eglantine,
Pour toujours, s'en est allée
Et l'enfant veuf,
Superbe dans ses habits de velours,
L'enfant veuf
Pleure sur son premier chagrin d'amour.

Nous n'irons plus jamais
Dans les grandes allées qu'elle aimait
Pour cueillir en bouquet
Les roses transparentes de mai.

Sur son ombrelle,
Ma fiancée,
Quelle était belle.
Je l'avais toute à moi,
Ma mie, ma divine.

Elle riait de ses bavardages
Et partageait ses secrets.
Elle disait " mon enfant sauvage,
Mon chéri, mon adoré,
Mon tout petit fiancé. "

Contre cent mille,
Sans épée, sans chevaux et sans armée,
Pour Eglantine,
Il guerroyait des caves aux greniers.
De la cuisine offerte,
Montaient l'odeur du pain grillé,
Le goût des pommes vertes
Mêlés aux myrtilles écrasées.

Dans le jardin,
Sa fiancée,
Qu'elle était belle,
Sa tendresse,
Sa mie, sa divine.

Dedans le grand salon d'Eglantine,
Les roses sont effeuillées.
Sur le piano, quelques sonatines
Commencées, inachevées,
Commencées, inachevées
Et l'enfant triste,
Superbe dans ses habits de velours,
L'enfant triste,
D'un doigt, rejoue la valse des amours.

Sous le lustre en cristal,
Elle le berçait dans ses bras.
C'était son premier bal.
C'était hier et c'est loin déjà.

Sous sa dentelle,
Sa fiancée,
Qu'elle était belle.
Ils ne danseront plus jamais,
Plus jamais.

Dans la grande chambre d'Eglantine,
L'enfant s'est agenouillé.
Sur le lit blanc, repose Eglantine.
Il a posé un baiser
Au bout de ses doigts glacés.
Le pays où tu vas,
Où l'on ne va pas quand on est petit,
Le pays des parents,
Où j'irai aussi quand je serai grand.

Aura-t-il des prairies,
Des chevaux blancs.
Est-ce loin, ce pays ?
Oh, emmène-moi,
Dis, grand-mère ?

Sur la grande maison d'Eglantine,
Le portail s'est refermé.
C'est fini, fini. Eglantine,
Pour toujours, s'en est allée,
Pour toujours, s'en est allée
A pas lents,
Derrière les grands chevaux de velours.
Un enfant
Pleure sur son premier chagrin d'amour.

Oh, ma grand-mère,
Comme je l'aimais.
Sous sa dentelle,
Ma fiancée,
Qu'elle était belle.
Oh, grand-mère,
Pourquoi m'as-tu quitté ?

Sur la grande maison d'Eglantine,
Le portail s'est refermé,
Le portail s'est refermé...

Il existe de nombreux sites qui lui sont consacrés ...  

Pascal Obispo était tout magnifique ce soir à la StarAc ... voilà un de mes artistes préférés que j'ai énormément écouté à des moments difficiles de ma vie .. j'ose même dire qu'il en a partagé un petit bout .... c'est un de ceux que j'écoutais le plus avant Thierry Amiel .......

Pourtant, je ne cautionne pas forcément tout ce qu'il a fait (sa collaboration avec Michael Youn ou sa mini-tresse qu'il a longtemps gardée !! ..) mais c'est un homme généreux (toute son action aux côtés de Line Renaud pour le Sidaction), un auteur-compositeur de talent (surtout compositeur, collaborant avec des auteurs renommés tels que Lionel Florence en tête pour les textes), et un showman génial ..

Sur scène il est absolument FABULEUX .. j'ai eu l'occasion d'aller le voir deux fois en concert et il m'a à chaque fois époustouflée .. il est partout, il court tout le temps, il parcourt toute la scène, y'a du visuel, y'a de l'ingéniosité, de l'inventivité ... DU GENIE ..

Sa discographie commence à être assez étoffée (Plus que tout au monde, Un jour comme aujourd'hui, Superflu, Soledad, Fan .. sans citer tous les albums live) et nous offre des singles magnifiques (Plus que tout au monde, Laureleen, Tombée pour elle, Personne, Lucie, Les meilleurs ennemis, Soledad, L'important c'est d'aimer, Fan ... pour les plus connus ..) .. L'album "Plus que tout au monde" m'a longuement accompagnée ..

Mais celle qui me touche le plus c'est "La prétention de rien" dont le texte m'émeut tout particulièrement :

Qui peut prétendre me connaître
Sans se contenter du paraître
Image toute faite ou projection
C' qu'on vous prête est à confusion
Qui peut prétendre me comprendre
Quand il faut de tout se défendre
Passé les on-dit, cassé la glace
Et gratté le vernis en surface
Quand soit même on cherche et se perd
Pour toute une vie qu'on veut bien faire

Je suis comme je suis
J'aime comme j'aime
Même si j'en paie le prix
Je suis comme je suis
Je suis mes envies
Comme suivent ceux qui m'aiment
Je rêve comme je rêve
Plutôt mal que bien
Parfois même un rien
Je suis comme je suis
En tout cas je n'ai
La prétention de rien

Qui peut prétendre avoir la clé
De mon enfance et ses ratés
Ranger tous vos clichés qui rassurent
Des blessures à vivre sous l'armure
Mais qui peut prétendre encore prétendre
Avoir un jugement à rendre
Et pouvoir s' regarder en face
Qu'est-ce qu'il aurait fait à ma place
Quand moi même je cherche et m'y perd
Pour tout un cirque qu'il faut bien faire

...

La prétention de rien

Je suis comme je suis
J'aime comme j'aime
Je suis comme je suis
Je rêve comme je rêve
Je suis mes envies
Comme suivent ceux qui m'aiment
Ceux qui m'aiment
Je suis comme je suis

Je rêve comme je rêve
Plutôt mal que bien
Parfois même un rien
Je suis comme je suis
En tout cas je n'ai
La prétention de rien

Sans dire que je suis fan absolue, je suis très très accro ... j'écoute encore très très souvent et j'apprécie le voir à la télévision ..

Il existe de nombreux sites qui lui sont consacrés dont :

http://www.pascalobispo.com

http://www.sonymusic.fr/obispo/

Après avoir vu l'émouvant Ce soir je dors chez toi hier, voici que je vois ce film ce soir, diffusé sur TF1 ..

Dans la même veine, "L'un reste, l'autre part" est beaucoup mieux écrit par un Claude Berri très inspiré, laissant passer à chaque scène une pure émotion, puisque ce scénario est en grande partie auto-biographique (L'histoire de Daniel est inspirée de sa propre vie) ..

L'histoire est simple et se résume en quelques mots : deux hommes, amis, atteignant la cinquantaine grisonante et les presque 20 ans de mariage, se retrouvent chacun confrontés dans leur vie sentimentale à un choix crucial : rester avec son épouse ou la quitter alors même qu'ils se partagent entre leur femme et leur maîtresse ....................

Voilà un thème a priori épuisé dans l'histoire du cinéma ... mais Claude Berri signe là un film puissant dans sa simplicité, touchant dans son écriture, troublant par la qualité d'interprétation des comédiens.

Les six rôles principaux, oui je dis bien les six rôles sont tous brillamment tenus par des acteurs de tout premier plan : Charlotte Gainsbourg, en tête, traverse le film avec cette touchante grâce et sa toujours allure gracile et fragile avec une force émotionnelle incomparable .. Daniel Auteuil, parfait dans le rôle du mari attentionné à ne pas faire trop souffrir l'épouse malheureuse, Laure Duthilleul ... Nathalie Baye, émouvante et drôle, campe avec Pierre Arditi, un couple attachant, car finalement c'est lui qui souffre le plus de la situation dans laquelle il s'englue (avec la ravissante Aïssa Maïga ..) ...

Ponctué par quelques scènes hilarantes (surtout celles mettant en scène le chien de Nathalie Baye .. !!), le film rappelle que les relations de couple sont fragiles et précieuses, et qu'il faut en prendre soin. Cependant, il fait surtout beaucoup réfléchir sur l'importance des décisions à prendre lorsqu'un grain de sable vient se glisser dans l'engrenage bien huilé du mariage ... Il faut parfois réaliser que ce grain de sable peut être tout aussi bien une nouvelle chance dans sa vie, l'espoir d'un nouveau départ pour un vrai bonheur, tout comme il peut être aussi totalement destructeur et source de souffrance ...

L'essentiel étant bien sûr de ne pas se tromper ...

Au moment où résonne la musique du générique de fin, cerise sur le gâteau, magnifique chanson écrite par Nathalie Rheims, composée par Frédéric Botton et interprétée par Charlotte Gainsbourg, j'ai versé quelques larmes ... Les frissons me sont montés ..

Je n'ai qu'un mot à dire :

FREEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEED !!!!  

Hier soir, Fred'Angelo s'est produit dans ce restaurant tenu par Chaba (merci ma belle pour tout ...) ... dans une salle a priori plus froide que celle de l'autre restaurant (plafond très haut ..), Fred a su y mettre le feu ...

Les tables entouraient une petite piste de danse improvisée où Fred avait installé une mini-scène réhaussée d'un caisson .. Il nous dominait de toute sa hauteur, de toute sa splendeur et de sa magnificence .. (ah mince j'avais oublié que je ne l'aimais que pour sa voix !! ..) ..

Il commence par quelques-unes de ses compositions (Les roses de la nuit, Eux deep inside, Que le plus beau reste à venir - dans le désordre - ...) puis alterne avec des reprises ...

Il nous offre encore un merveilleux Adagio qui me laisse avec les larmes aux yeux et sans voix .. et La Lettre (une de ses plus belles chansons, j'étais heureuse de l'entendre ... une merveille) ...

On a dansé, on s'est bien amusé, le repas-buffet était excellent, Fred a été encore une fois a-do-ra-ble ...

Lorsque je suis descendue aux toilettes et que je l'ai recroisé pour remonter à table, il s'est arrêté de parler pour me faire un gros bisou ... et après son show, bien qu'il était pressé, il a pris le temps de parler quelques minutes et de se prêter au jeu des photos ....

Bon, en parlant de photos, mon appareil a définitivement rendu l'âme .. j'ai réussi à faire un cliché original (en mode portrait de nuit .. !!) pour pouvoir agrémenter mon billet de ce jour .. !!!!

J'ai été heureuse de passer un peu de temps avec Thierry, Josy et Manon et aussi de voir ma lumineuse Katincelle,  Lyaly et Céline ... (les filles je vous trouve de plus en plus adorables aussi .....)

Bref pour résumer en un mot cette soirée géniale : FREEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEED !!!!

Voilà la comédie romantique dans toute sa splendeur ..

Alex et Laëtitia s'aiment depuis maintenant un an .. jusqu'à ce qu'elle le mette face à un choix voire même un ultimatum : vivre ensemble oui ou non ?
Alex ne veut pas d'une vie de couple .. Il a peur de l'usure du temps .. Il essaye par tous les moyens de repousser l'échéance mais leur amour va en souffrir ...

Comédie dans un ton délibérément humoristique ...

Un scénario un peu banal dans l'ensemble, très proche de Fanfan dans l'esprit (film écrit et réalisé par Alexandre Jardin) (adapté de la BD « Monsieur Jean »), il puise toute sa force dans les dialogues emplis de répliques qui font parfois mouche parfois touche ... je me suis souvent surprise à rire aux éclats à quelques rétorques savoureuses ...

Romantique dans un ton délibérément émouvant ...

Grâce essentiellement à Mélanie Doutey, aérienne et solaire, dont les yeux se cachent derrière les rayons de son visage lorsqu'elle sourit ... Elle porte le film sur ses frêles épaules et elle illumine la pellicule .. elle est splendide, lumineuse, radieuse, magnifique, craquante ..

Grâce à un Jean Paul Rouve inattendu dans ce rôle d'homme maladroit, mal à l'aise, malheureux, qui doit faire face au choix crucial de sa vie ...

Grâce à un Kad Merad hilarant (mais seigneur, pourquoi cette coupe de cheveux ???) ....

Grâce au petit Rhiles Djarouane, un peu sous exploité ... dommage, les enfants ont souvent une vision très mature et lucide sur l'amour et la vie ...

Grâce à Philippe Lefebvre, que j'étais très heureuse de voir au générique, toujours aussi mortellement craquant ..

Grâce au petit clin d'œil à Alain Doutey et Arielle Séménoff, les parents de Mélanie Doutey et dans la vie et dans le film ...... (la scène qui se passe chez les parents de Laëtitia est agrémentée d'une réplique qui m'a marquée : "Les hommes ont besoin d'un électrochoc pour comprendre")

Mais seigneur pitié, pourquoi attribuer, Messieurs les Scénaristes, le prénom d'ALEX à vos héros .. arrêtez ça j'en peux plus moi !!!!! (lol) ..

Laëtitia aurait pu se prénommer Lara ... l'histoire aurait été (presque) la même ...

Elle souffre face à cet homme qu'elle aime mais qui a peur de l'attachement, de l'engagement, de l'amour tout simplement ... et qui par là-même fuit la femme sans laquelle (de ses propres mots) il ne peut pas vivre, et pourtant il a peur de la vie à deux, de l'usure du couple ....
Elle souffre face aux doutes ...

Je me suis énormément identifiée à cette héroïne face à son Alex attendrissant qui fuit, qui fuit ......

Beaucoup d'émotions dans les scènes où la musique remplace les dialogues ... (magnifique musique d'ailleurs de Martin Rappeneau et excellents choix dans les musiques additionnelles ..)

J'ai pleuré sur certaines scènes finales ...

Ce premier film d'Olivier Baroux, le Olivier de Kad ....., est un petit bijou dans la lignée des comédies romantiques américaines où Audrey Hepburn rayonnait .. (je compare volontairement Mélanie Doutey à cette immense actrice américaine, je les trouve très semblables tant physiquement que dans leurs attitudes et talents respectifs ...) ...

J'adore Mélanie Doutey depuis l'excellentissime « Clara Sheller » et je suis ravie de voir qu'elle commence à étoffer sa carrière de bons téléfilms et films .... c'est une actrice magnifique ...

Je suis sortie de la salle tout à la fois heureuse du « Happy End » et triste de constater encore une fois que ma vie à moi est faite de peine, de douleur et de solitude .. j'attends toujours mon « Happy End » à moi ...

Mardi soir j'ai eu la chance d'assister à cette soirée essentiellement consacrée aux enfants ...

Au profit de l'Association « Parole d'enfant », ce repas, agréable et goûteux, permet également de retrouver Thierry de Cara, un artiste que j'apprécie énormément .. doué, généreux et sensible, il nous offre quatre de ses chansons .. frustrée, j'aurais voulu plus, encore plus, toujours plus, mais ces quelques moments sont magiques ..

Marie Myriam également était présente, nous interprétant, accompagnée de quelques charmants bambins « L'oiseau et l'enfant » ..

Ensuite, Jeffrey a mis le feu dans la salle ...

Il nous a fait danser, nous a fait chanter, nous a enchantés ...

Nous entraînant dans une spirale étourdissante d'émotion et de folie ...

Un artiste génial, une voix exceptionnelle ...

Nous avons pu ensuite échanger un peu avec ces trois artistes ..

Thierry en premier lieu, toujours aussi souriant, gentil, disponible, adorable ... classe dans son beau costume ... on a parlé un peu, on a rigolé, on a pris des photos ... c'était un super moment .. (une photo magnifique car un Thierry magnifique .. merci Emmanuelle pour avoir immortalisé cet instant ..)

Marie Myriam, magique et très agréable ...

Jeffrey très très sympa ....

J'ai également fait la connaissance d'Emmanuelle et Tinkie deux des plus fidèles fans de Thierry de Cara .. très gentilles toutes les deux ...

Ce film fait partie de mes films préférés .. culte, non, pas à ce point quand même, mais malgré tout je l'adore .. diffusé en deuxième partie de soirée, j'ai eu du mal malgré tout à garder les yeux ouverts jusqu'à la fin, mais j'ai fait de louables efforts pour me maintenir en éveil devant ce film que j'ai vu pourtant au moins cinq ou six fois ...

C'est l'histoire de Jerry Fletcher, chauffeur de taxi, qui vit dans un état de paranoïa permanent .. à l'affut de toutes les actualités, il devient certain d'avoir été manipulé et d'être un pion au sein d'un complot .. à tel point, qu'il en vient à harceler une jeune procureur, Alie Sutton, pour que cette dernière daigne prendre faits et causes pour lui ..

Déjà le film commence par un Mel Gibson, bavard et surexcité au volant de son taxi jaune .. qui échoue devant l'appartement de la femme qu'il aime .. "Je l'aime tellement, je mourrais pour elle" ..... (cette phrase me cisaille à chaque fois ...)

Le ton est annoncé d'emblée ..

Un film soutenu, dont le suspense et l'action nous prennent au coeur ..

Très bien réalisé par un Richard Donner inspiré, il tient surtout par les deux comédiens principaux, Mel Gibson en héros malgré lui au top de sa forme, et Julia Roberts magnifique, sublime, merveilleuse, touchante .. quelle comédienne magique ... le scénario tient la route et la fin est assez émouvante ...

Ce soir j'ai regardé ce film qui m'attirait irrésistiblement de par sa distribution et son esprit ..

Je n'ai pas été déçue ..

Voilà une enquête emplie de surprises, menée tambour battant par une Catherine Frot aérienne et pétillante, accompagnée d'un André Dussolier toujours aussi charismatique .. (j'adore cet acteur depuis toujours, depuis ses premières apparitions dans les séries de Nina Companeez, toujours excellent dans d'excellents films dont le génial Trois hommes et un couffin et le fameux Ne le dis à personne parmi les plus récents ..)

Un film truculent et pittoresque, au charme « so british », aux images soignées, aux décors bucoliques, aux personnages délicieux, cinglant leurs répliques dans un ton humoristique et cynique ..

Des dialogues exquis et raffinés ponctuant des scènes parfois drôlissimes (celle du train est excellente !!) et d'autres fois plus noires et sombres voire limite gothiques ...

Une mise en scène efficace, pleine de fantaisie, avec un sens aigu du détail .. le suspense est habilement distillé de fil en aiguille jusqu'à la révélation finale ...

Voilà un film réalisé par Pascal Thomas, tout à fait dans l'esprit d'Agatha Christie dont est tirée cette adaptation brillamment réussie.

Une brochette d'acteurs secondaires tous surprenants, de Geneviève Bujold en vieille folle, à Valérie Kapriski en vieille fille, en passant par un Laurent Terzieff en vieux notaire, et par une Sarah Biasini (la fille de Romy Schneider ..) alors débutante, fraîche et ravissante ..

Un film purement et simplement jubilatoire ...