Je suis ensuite allée voir ce film .... tout le contraire du précédent !!!!

Là où le scénario excelle, l'histoire nous prend aux tripes, la mise en scène est plate, lente, lourde, sans surprise, sans inventivité, classique ..

Pitch : Dans une banlieue ouvrière de Boston, la petite Amanda, 4 ans, a disparu. Après l'échec des recherches menées par la police, l'oncle et la tante de l'enfant décident de faire appel à deux jeunes détectives privés, Patrick Kenzie et Angie Gennaro.

Patrick et Angie connaissent bien le quartier et apprennent rapidement que la mère d'Amanda, Hélène, est toxicomane. Plus l'enquête avance, plus ils découvrent l'envers de Boston, dans ce qu'il y a de plus sombre. Ils persévèrent, au-delà des mensonges et s'enfoncent vers les secrets les plus noirs de la ville, là où règnent dearlers, criminels et pédophiles. Pourtant, Amanda reste introuvable.

Face à la pression des médias, Remy Bressant, un enquêteur tenace, et le capitaine de police Jack Doyle vont , eux aussi, s'attaquer à l'enquête. La vérité finira par surgir, mais elle aura un prix. Chaque ville a ses secrets qui placent parfois les hommes face à leur conscience...

Pourtant, alors que le film avance, on sent cependant que Ben Affleck, tel un élève consciencieux et studieux, acquiert peu à peu une certaine maîtrise et l'on sent surtout un attachement réel du metteur en scène à ses personnages et à ses acteurs ....

Ben Affleck signe sa toute première réalisation de long métrage .. C'est un très bon film .. grâce à l'histoire bouleversante, à l'enquête riche et prenante, aux rebondissements, au twist final ...

Voilà un thriller structuré et réalisé de façon très conventionnelle et archiclassique, mais qui aborde des thèmes importants tels que pédophilie, drogue, misère, pardon, rédemption, morale .. (je souligne aussi la très belle image ..)

Ben Affleck filme l'ensemble sans dogmatisme ni concession, dirigeant son jeune frère, Casey qui lui ressemble étonnamment .. Ce dernier alterne avec brio des scènes plus attentistes avec des scènes plus violentes, se trouve confronté à des choix et des dilemmes cornéliens .. il est vraiment très bien ce jeune Casey Affleck ..

J'ai beaucoup aimé aussi la prestation de Ed Harris qui est surprenant dans ce rôle et Michelle Monaghan est assez convaincante également .. Morgan Freeman est un ton en dessous de ses prestations habituelles cependant ..

Un film pas forcément extraordinaire mais qui me semble pourtant essentiel dans les messages qu'il véhicule ..

Très agréablement surprise par le Ben Affleck réalisateur là où parfois en tant qu'acteur je n'adhère pas forcément, même si je le trouve très craquant, physiquement parlant !!!! .. (euh son petit frère aussi est craquant .. lol ... )

Ce film, adapté d'un jeu vidéo, est un film d'action pure ... Bon, il ne brille certes pas par son scénario empli de poncifs, de clichés, manquant singulièrement de relief, ni par ses dialogues simplistes et simplissimes, les personnages se contentant de dire l'essentiel en quelques mots, sans humour ni dérision ..

Pitch : Crâne rasé, code barre tatoué sur la nuque, costume noir, chemise blanche et cravate rouge : l'agent 47 est le plus mystérieux et le plus insaisissable des tueurs professionnels. Réputé pour la minutie avec laquelle il va jusqu'au bout de ses missions, il obéit toujours à un protocole strict : extrême vigilance, extrême discrétion et extrême soin apporté à l'exécution de ses contrats. Patience et détermination sont ses deux armes de prédilection. Rien ne l'arrête. Sa signature : l'absence de preuves. Sa spécialité : disparaître sitôt sa mission accomplie. Un vrai fantôme, obligé de se découvrir le jour où Belicoff, candidat aux élections russes, lui tend un piège. Avec Interpol, les services secrets russes et trois tueurs de sa propre agence à ses trousses, l'agent 47 est contraint de briser son propre protocole pour mener à bien sa mission. Chasseur et chassé, il trouve bientôt sur son chemin la sublime Nika, propriété de Belicoff...

Déjà le héros est carrément froid, triste, rigide, sinistre, on a du mal à déceler une once d'humanité en lui, même dans les scènes avec la jeune femme (charmante en plus !!) (bon c'est sûr qu'être tueur à gages n'entraîne pas forcément l'hilarité du spectacteur ou du héros !!!!) mais pourtant je me suis laissée séduire, sûrement grâce au jeu subtil et parfait de Timothy Olyphant au demeurant excellent .. il me fait d'ailleurs penser parfois à Wentworth Miller en Michael Scofield dans ses attitudes, son allure et son intelligence (je parle du rôle mais également de l'acteur ..) ..

La jeune actrice Olga Kurylenko est bouleversante et Robert Knepper est excellent également ..

L'ensemble cependant est de bonne texture, car très bien réalisé par Xavier Gens, un français expatrié à Hollywood, les scènes d'action et de combats sont bien filmées .. grâce à cette mise en scène percutante, au sens du détail, et aux très bons acteurs, le film se laisse voir ..

Après j'hésitais entre deux films .. J'ai opté finalement pour celui-là, la bande-annonce que j'avais vue m'avait parue alléchante ..

Bon c'est vraiment un film pour enfants .. Ca commence par la fin d'un dessin animé .. Je me suis dit "Boooon .. je fais quoi ?" Et puis soudain tout bascule ..

Les héros sont précipités dans un Manhattan de folie à notre époque, et deviennent réels ..

Et là ça devient original, drôle, romantique bien sûr, féérique bien sûr ..

Robert, un jeune avocat ambitieux, rencontre Giselle, la jeune princesse sortie tout droit d'un conte de fées, innocente, pure, crédule, ingénue .. et sa vie se transforme en .......... conte de fées ...

Beaucoup de scènes très drôles (celles de l'écureuil sont excellentes ..), une fin qui fait presque peur (lol ..), des effets spéciaux sympas, beaucoup d'idées pour ce film sorti des Studios Disney, réalisé par Kevin Lima ..

Nos deux héros incarnés par Amy Adams et Patrick Dempsey (je savais pas que cet acteur pouvait être aussi craquant loool ..), sont pleins de candeurs .. elle est belle comme un coeur, lui est vraiment charmant (lol d'où le terme "Prince Charmant" sûrement lol ...) .. à noter également l'excellente participation de Susan Sarandon, méconnaissable ..

Finalement, j'ai passé une heure trente de pur plaisir .. je me suis beaucoup amusée devant ce film sans prétention .. un excellent divertissement devant lequel on retrouve ses dix ans ... !!!! (bémol concernant les chansons horriblement doublées !!) ..

Mon quota de films "pour adultes" étant épuisé (ou alors ceux qui restent ne m'attirent vraiment pas !!), voilà qu'en ce jour de Noël je me tourne vers les films dits "pour enfants" ..

Mais celui-ci est une grande réussite dans le genre ..

Ce film nous entraîne dans une aventure hors du commun, une amitié entre un renard et une petite fille ..

Au delà du conte, de la morale que l'on peut tirer de cette histoire, nous sommes transportés par la beauté des images, la magnificence des paysages et la qualité des prises de vue ... rarement nature n'a autant été sublimée au cinéma .. rarement de tels gros plans sur la faune et la flore n'ont été réalisés ... beaucoup de magie, de pureté se dégagent de ce film .. de la douceur, de la tendresse, de l'émotion ..

La patience est mise à rude épreuve lorsqu'il s'agit de tourner avec un renard en milieu naturel. Luc Jacquet a lui aussi usé de sa ruse et a multiplié les prises d'images : " Il n'y a pas un renard qui a tourné avec nous, mais plusieurs. Tous avaient des tempéraments différents et des personnalités particulières. Ils étaient soit des renards sauvages filmés par l'équipe en poste dans le parc des Abruzzes, soit des renards acteurs que Pascal Tréguy, le responsable animalier, avait dénichés."

Le résultat est vraiment impressionnant ..

A la hauteur de ce que j'attendais de ce film .. On découvre une nature merveilleuse, parfois cruelle, parfois injuste mais toujours magnifique .. On ne s'ennuie pas une seule seconde tant le sort de ces deux êtres hors du commun nous capte ..

Ponctué par la voix d'Isabelle Carré, le film est vraiment une ode à la nature et une jolie leçon de vie ..  

J'ai fini sur un film renversant et ahurissant ...

Il commence un peu comme "28 jours plus tard" mais sa construction et le déroulement de l'action sont complètement différents ..

Après une épidémie d'une rare violence ayant décimé la population, le seul survivant, Robert Neville, est un scientifique imunisé, errant dans les rues de New York dévastée et déserte, qui se bat pour trouver un vaccin contre ce terrible virus dont les victimes sont atteintes d'une forme très active de la rage.

Will Smith campe avec majestuosité ce personnage. La plupart du temps, quasiment tout le long du film, il est seul à l'écran, accompagné de son fidèle chien qui lui permet de ne pas perdre complètement pied face au désastre .. ce qui le sauve ce sont sa bonne dose d'humour, sa force, son courage, sa ténacité, sa persévérance ..

Il est absolument génial .. Il EST le film à lui tout seul ... un rôle à "Oscar", indubitablement.

Will Smith explique : "Ce film m'a permis de faire une incroyable exploration de moi-même, car vous vous retrouvez dans une situation où vous n'avez personne en face de vous pour vous aider à créer une dynamique. Vous devez créer le stimulus et sa propre réponse à vous tout seul. Et à ce moment là, il faut se recentrer sur soi-même, se mettre dans un certain état d'esprit et se laisser imaginer des choses qui ne nous seraient pas venues à l'esprit. Pour préparer le rôle, j'ai rencontré des prisonniers de guerre et des gens qui ont été soumis à des périodes d'isolement. Ca m'a permis de travailler sur l'état d'esprit à avoir dans ce genre de situations. Ils m'ont dit par exemple que la première chose à avoir en tête, c'est un planning : on ne peut pas survivre en solitaire si on ne planifie pas tout. Nous avons notamment rencontré Geronimo ji-Jaga, anciennement Geronimo Pratt des Black Panthers, qui a vécu en isolement durant plus de trois mois. Il expliquait qu'il allait jusqu'à planifier des choses comme le nettoyage de ses ongles : selon son planning, il devait consacrer deux heures à cette activité. Il m'a dit qu'il avait dressé durant six semaiens des cafards à lui apporter de la nourriture ! Jusqu'où l'esprit peut aller pour se protéger... Soit il a vraiment dressé ces cafards, soit il avait besoin de ça, de cette "activité" pour ne pas perdre la raison. Dans les deux cas, c'est une mine d'or pour le cinéma ce genre d'anecdote. Et pour moi, c'était à cet état d'esprit qu'il fallait parvenir, un état où, quelle que soit la vérité, le personnage a besoin de ça pour survivre. La seule chose qui compte est ce qu'il voir lui, et ce qu'il croit être vrai. Donc ce film, c'était ça : une incroyable exploration de ce qui arrive à l'esprit humain quand il essaye de se défendre."

Brillamment réalisé par Francis Lawrence très inspiré, ce film a nécessité de nombreux mois de tournage .. mais le résultat est saisissant .. l'atmosphère est terriblement angoissante et pesante, on sursaute à plusieurs reprises, le coeur affolé .. adapté du roman de Richard Matheson, duquel déjà deux films ont été tirés (dont "Le survivant" de Boris Sagal avec Charlton Heston qui m'avait beaucoup marquée), le film retrace le combat de ce scientifique et s'attache à expliquer pourquoi il est devenu "une légende" ....

A voir si vous aimez les films cataclysmiques, apocalyptiques et les performances d'acteurs ..

Contre toute attente, contraintes horaires oblige (lol ... je n'avais pas organisée mon planning ciné !!!!!!), je retrouve Marie Gillain dans un film d'un tout autre genre ..

Me voilà projetée dans la pure comédie romantique dans la lignée des "Quand Harry rencontre Sally", "Coup de foudre à Notting Hill" etc .. D'ailleurs je trouve que Marie Gillain ressemble étrangement à Meg Ryan dans certaines scènes et que Gilles Lellouche a parfois des faux airs de Billy Cristal ................ sauf que parfois je lui trouve aussi des attitudes et façons de parler d'Edouard Baer .... !!!

Je suis gênée parfois même des ressemblances frappantes du scénario avec celui de "Quand Harry rencontre Sally" à se demander s'il ne s'agit pas d'un remake .. mais non .. et puis petit à petit on se laisse aller avec plaisir dans ce film sans prétention ..

Le pitch : Thomas et Florence se retrouvent par hasard après de longues années de silence .. Après une gaffe monstrueuse, Thomas provoque la rupture de Florence avec son mari .. Peu à peu, ils se rapprochent mais ne souhaitent pas s'engager dans une vraie relation sérieuse .. ils préfèrent être des amis qui couchent ensemble selon quelques règles bien établies .....

Les deux couples principaux sont terriblement attachants ..

Gilles Lellouche, sans être un Roméo, un Casanova, un play-boy, nous séduit par son humour et sa simplicité naturelle, par son charme un peu bourru, un peu nounours .. Marie Gillain, mutine à souhait, campe une jeune femme bien dans ses baskets, décidée et déterminée ...

Laurent Ournac et la jeune Stéphanie Sokolinski (parfaite et géniale cette jeune actrice) forment, quant à eux, un couple atypique mais non moins émouvant ...

A souligner l'apparition de Philippe Lefebvre, que j'aime de plus en plus (Mon Dieu, plus je le vois lui plus je le trouve craquant) et celle de Frédérique Bel, la "blonde" de "La minute blonde", dirigée ici par le réalisateur de cette amusante chronique, Marc Gibaja, qui signe là sa toute première réalisation de long métrage ..

A souligner également les excellents dialogues, la fin surprenante, et quelques magnifiques scènes pleines de tendresse et de magie ..

A souligner donc les multiples références (puisqu'il ne s'agit pas de copiage ..) aux célèbres comédies américaines sus-citées ..

A voir si vous aimez aimer, vibrer, pleurer, rire et Meg Ryan ... (le film d'ailleurs devait initialement s'appeler Ma vie sans Meg Ryan !!!)

Aujourd'hui, journée ciné ... ayant enfin reçu ma carte d'abonnement, je me suis avalée trois films dans l'après-midi ..

J'ai commencé par celui-ci dont l'affiche était ma foi fort alléchante ...

Voilà l'histoire d'Eric, marié et heureux en ménage, dont la vie va être bouleversée par un appel téléphonique énigmatique .. il part à la recherche de son histoire, de son passé, de sa naissance .. après avoir finalement appris que son père génétique est décédé, il récupère les cendres de ce dernier, mais l'urne va être volée dans une station service sur une aire d'autoroute .. il vient d'entrer dans un engrenage infernal ..

J'avoue que la première demi-heure, j'ai eu du mal à accrocher .. beaucoup de longueurs, un scénario compliqué, un aller-retour incessant entre deux époques (si on ne visualise pas les lieux et les personnages immédiatement, il y a de quoi être un peu perdu) .. mais les comédiens sont si excellents qu'on fait un effort pour éviter de s'endormir (un homme a même ronflé dans la salle !!!!!!!!) ...

Et puis peu à peu, le rythme s'accélère, l'atmosphère d'abord lourde devient étouffante et oppressante, le suspense s'épaissit, l'enquête avance péniblement mais sûrement et le spectateur commence à s'intéresser à la quête de la vérité du héros ..

Tout l'intérêt du film ne réside pas dans l'histoire et dans sa résolution mais plutôt dans l'effet crescendo ... et essentiellement aussi dans les personnages ...

Chaque personnage est tout particulièrement approfondi .. c'est suffisamment rare pour être souligné .. en effet, le réalisateur s'attache davantage à ses héros qu'à son histoire.

Réalisé par Guillaume Nicloux qui signe là le dernier film de sa trilogie policière entamée par "Une affaire privée" puis "Cette femme-là", on y retrouve les personnages de ces deux précédents films, le détective François Manéri, interprété par un Thierry Lhermitte méconnaissable et bouleversant, et l'inspectrice Michèle Varin, interprétée par Josiane Balasko, à peine maquillée et plutôt convaincante ..

Guillaume Canet est juste parfait et impeccable ... Marie Gillain, émouvante, et Vanessa Paradis, absolument hallucinante dans un rôle extrêmement difficile .. Jean Rochefort est égal à lui-même, flegmatique et mystérieux ..

Une distribution éblouissante pour un film qui laisse un certain malaise tant on est complètement le souffle court dans la dernière partie du film .. l'angoisse vous étreint et on a l'impression de tomber dans un puits sans fond ...

Avec le recul, après être sortie de la salle, je me dis que la première demi-heure de mise en place quelque peu laborieuse était finalement nécessaire pour donner toute sa force et son intensité à ce film ..

A voir si vous aimez les films noirs et Guillaume Canet ..

Ce film était diffusé hier soir sur France 2.

Le pitch : Un ex-agent secret britannique oeuvrant pour une compagnie d'assurances débarque en Amérique Latine à l'appel d'une américaine pour négocier la rançon de son mari ingénieur enlevé par des guerilleros.

Adorant Meg Ryan (surtout dans les exquises comédies romantiques où elle excelle dont Quand Harry rencontre Sally en tête), j'avais très envie de voir ce film que je n'avais encore jamais eu l'occasion de regarder.

J'ai été très agréablement surprise de la qualité du scénario, de l'habileté de la mise en scène de Taylor Hacford, des très bons acteurs masculins (Russell Crowe est très charismatique dans ce rôle et Davide Morse convaincant et impliqué) et des moments d'action bien réalisés .. A noter également la participation de David Caruso (Horatio Caine dans Les Experts : Miami) mais dont la présence n'est pas toutefois particulièrement notable ...

Bon, on n'atteint cependant pas l'excellence suprême, mais l'ensemble est réussi et se laisse agréablement voir malgré quelques longueurs ..

Meg Ryan toujours délicieuse dégage une douceur et une malice dans le regard, malgré la tristesse et la lourdeur de son rôle dans ce film, qui la rend particulièrement attachante ..

Un film qui se laisse voir ...

Après avoir vu l'émouvant Ce soir je dors chez toi hier, voici que je vois ce film ce soir, diffusé sur TF1 ..

Dans la même veine, "L'un reste, l'autre part" est beaucoup mieux écrit par un Claude Berri très inspiré, laissant passer à chaque scène une pure émotion, puisque ce scénario est en grande partie auto-biographique (L'histoire de Daniel est inspirée de sa propre vie) ..

L'histoire est simple et se résume en quelques mots : deux hommes, amis, atteignant la cinquantaine grisonante et les presque 20 ans de mariage, se retrouvent chacun confrontés dans leur vie sentimentale à un choix crucial : rester avec son épouse ou la quitter alors même qu'ils se partagent entre leur femme et leur maîtresse ....................

Voilà un thème a priori épuisé dans l'histoire du cinéma ... mais Claude Berri signe là un film puissant dans sa simplicité, touchant dans son écriture, troublant par la qualité d'interprétation des comédiens.

Les six rôles principaux, oui je dis bien les six rôles sont tous brillamment tenus par des acteurs de tout premier plan : Charlotte Gainsbourg, en tête, traverse le film avec cette touchante grâce et sa toujours allure gracile et fragile avec une force émotionnelle incomparable .. Daniel Auteuil, parfait dans le rôle du mari attentionné à ne pas faire trop souffrir l'épouse malheureuse, Laure Duthilleul ... Nathalie Baye, émouvante et drôle, campe avec Pierre Arditi, un couple attachant, car finalement c'est lui qui souffre le plus de la situation dans laquelle il s'englue (avec la ravissante Aïssa Maïga ..) ...

Ponctué par quelques scènes hilarantes (surtout celles mettant en scène le chien de Nathalie Baye .. !!), le film rappelle que les relations de couple sont fragiles et précieuses, et qu'il faut en prendre soin. Cependant, il fait surtout beaucoup réfléchir sur l'importance des décisions à prendre lorsqu'un grain de sable vient se glisser dans l'engrenage bien huilé du mariage ... Il faut parfois réaliser que ce grain de sable peut être tout aussi bien une nouvelle chance dans sa vie, l'espoir d'un nouveau départ pour un vrai bonheur, tout comme il peut être aussi totalement destructeur et source de souffrance ...

L'essentiel étant bien sûr de ne pas se tromper ...

Au moment où résonne la musique du générique de fin, cerise sur le gâteau, magnifique chanson écrite par Nathalie Rheims, composée par Frédéric Botton et interprétée par Charlotte Gainsbourg, j'ai versé quelques larmes ... Les frissons me sont montés ..

Voilà la comédie romantique dans toute sa splendeur ..

Alex et Laëtitia s'aiment depuis maintenant un an .. jusqu'à ce qu'elle le mette face à un choix voire même un ultimatum : vivre ensemble oui ou non ?
Alex ne veut pas d'une vie de couple .. Il a peur de l'usure du temps .. Il essaye par tous les moyens de repousser l'échéance mais leur amour va en souffrir ...

Comédie dans un ton délibérément humoristique ...

Un scénario un peu banal dans l'ensemble, très proche de Fanfan dans l'esprit (film écrit et réalisé par Alexandre Jardin) (adapté de la BD « Monsieur Jean »), il puise toute sa force dans les dialogues emplis de répliques qui font parfois mouche parfois touche ... je me suis souvent surprise à rire aux éclats à quelques rétorques savoureuses ...

Romantique dans un ton délibérément émouvant ...

Grâce essentiellement à Mélanie Doutey, aérienne et solaire, dont les yeux se cachent derrière les rayons de son visage lorsqu'elle sourit ... Elle porte le film sur ses frêles épaules et elle illumine la pellicule .. elle est splendide, lumineuse, radieuse, magnifique, craquante ..

Grâce à un Jean Paul Rouve inattendu dans ce rôle d'homme maladroit, mal à l'aise, malheureux, qui doit faire face au choix crucial de sa vie ...

Grâce à un Kad Merad hilarant (mais seigneur, pourquoi cette coupe de cheveux ???) ....

Grâce au petit Rhiles Djarouane, un peu sous exploité ... dommage, les enfants ont souvent une vision très mature et lucide sur l'amour et la vie ...

Grâce à Philippe Lefebvre, que j'étais très heureuse de voir au générique, toujours aussi mortellement craquant ..

Grâce au petit clin d'œil à Alain Doutey et Arielle Séménoff, les parents de Mélanie Doutey et dans la vie et dans le film ...... (la scène qui se passe chez les parents de Laëtitia est agrémentée d'une réplique qui m'a marquée : "Les hommes ont besoin d'un électrochoc pour comprendre")

Mais seigneur pitié, pourquoi attribuer, Messieurs les Scénaristes, le prénom d'ALEX à vos héros .. arrêtez ça j'en peux plus moi !!!!! (lol) ..

Laëtitia aurait pu se prénommer Lara ... l'histoire aurait été (presque) la même ...

Elle souffre face à cet homme qu'elle aime mais qui a peur de l'attachement, de l'engagement, de l'amour tout simplement ... et qui par là-même fuit la femme sans laquelle (de ses propres mots) il ne peut pas vivre, et pourtant il a peur de la vie à deux, de l'usure du couple ....
Elle souffre face aux doutes ...

Je me suis énormément identifiée à cette héroïne face à son Alex attendrissant qui fuit, qui fuit ......

Beaucoup d'émotions dans les scènes où la musique remplace les dialogues ... (magnifique musique d'ailleurs de Martin Rappeneau et excellents choix dans les musiques additionnelles ..)

J'ai pleuré sur certaines scènes finales ...

Ce premier film d'Olivier Baroux, le Olivier de Kad ....., est un petit bijou dans la lignée des comédies romantiques américaines où Audrey Hepburn rayonnait .. (je compare volontairement Mélanie Doutey à cette immense actrice américaine, je les trouve très semblables tant physiquement que dans leurs attitudes et talents respectifs ...) ...

J'adore Mélanie Doutey depuis l'excellentissime « Clara Sheller » et je suis ravie de voir qu'elle commence à étoffer sa carrière de bons téléfilms et films .... c'est une actrice magnifique ...

Je suis sortie de la salle tout à la fois heureuse du « Happy End » et triste de constater encore une fois que ma vie à moi est faite de peine, de douleur et de solitude .. j'attends toujours mon « Happy End » à moi ...