• CELLE QUE J'AIME

    Synopsis : Isabelle est une trentenaire divorcée. Elle est numéro 2 d'un journal qu'elle a créé avec Brice son partenaire et qu'elle dirige d'une main de fer même pas recouverte d'un gant de velours ! Tous les hommes sont fous d'elle. Tous ! Trois en particuliers ! Son fils, Achille, 10 ans, Jean son ex. Antoine, enfin, le nouveau venu, créateur de dessins animés qui depuis plus d'un an vit une liaison "cachée !" avec Isabelle. Cachée, puisqu'il n'est pas question qu'Achille et Jean soient au courant !

    Voici un film plutôt atypique (difficile de lui attribuer un genre) et original, très personnel, agréable à regarder et à écouter ... n'y allez pas chercher midi à quatorze heures, l'idée n'est pas d'offrir une réflexion sur la difficulté des familles recomposées et de l'acceptation d'un autre dans une relation filiale fusionnelle, mais plutôt de dépeindre d'une manière légère et superficielle l'apprentissage d'une nouvelle vie à deux, puis à trois ... voire à quatre !!!! et c'est fort dommage, Elie Chouraqui aurait pu, même sous la forme d'une comédie, gratter un peu le vernis pour approfondir davantage son sujet qui est ici survolé .. 

    Car le gros problème du film est que le propos principal est noyé littéralement sous un déluge de musique et chansons additionnelles planantes, sous prétexte de donner miel et douceur à certaines scènes au ralenti, brumeuses, éthérées ... Elie Chouraqui en abuse à tel point qu'il en perd un peu trop souvent son fil conducteur .. c'est comme s'il cherchait à pallier par les chansons les défaillances et lacunes d'un scénario faiblard et de dialogues simplistes et insipides ...

    Cependant, les comédiens sauvent le film par des prestations plus que remarquables bien que les rôles soient peu recherchés ...

    Marc Lavoine en tête, particulièrement émouvant dans ce rôle d'un homme un peu perdu, qui a du mal à s'imposer et à trouver sa place.

    Barbara Schulz, avec son physique d'éternelle adolescente, rayonne, fraîche et lumineuse, trouvant parfois une certaine gravité qui lui va bien .. cependant je ne vois pas l'intérêt d'exposer sa plastique surtout devant l'enfant, c'est parfois dérangeant ...

    Gérard Darmon est toujours impeccable, sympathique ..

    Quant au petit Anton Balekdjian (déjà vu dans Un monde à nous et que j'avais déjà remarqué) il crève l'écran. Il est fabuleux ... à espérer qu'il persévère il est doué ...

    Il n'en reste pas moins que le film est ponctué de très belles scènes, mais il aurait pu être condensé sur une heure .. il est souvent un peu trop dissolu .. je pourrais le comparer à un comprimé effervescent : il fait beaucoup de jolies bulles colorées mais pour se finir assez platement ...

    Donc oui plaisant .. mais un peu trop sirupeux à mon goût et surtout cette overdose de musique (même très belle signée Jimmy Darling ..) est vite soûlante ... mieux vaut à la limite écouter l'album, l'image serait ici presque superflue !!!!!!


  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :