• COCO

    Synopsis : Coco, 40 ans, self made man, est l'exemple parfait de la réussite sociale. Parti de rien, immigré, il a réalisé en 15 ans une des plus fulgurantes success story des temps modernes grâce à son invention de l'eau frétillante. Mais pour Coco, la plus grande consécration est à venir : la bar-mitsva de son fils Samuel qui aura lieu dans six mois. Il invite tout le monde à "l'événement national de l'année" et promet du jamais vu, de l'époustouflant, du Coco ! Trop obsédé par la perspective d'en mettre plein la vue au monde entier pour "sa" fête, Coco agit avec démesure et frôle la folie sans voir que sa femme, son fils, sa mère et tous ses proches se désolidarisent peu à peu. Cet événement va devenir pour lui un instant de vérité sur son rôle de père.

    Quelle soirée ... !! 

    Soirée .. trop ... 

    Trop tout ... 

    Une avant-première à laquelle je suis arrivée sans place et finalement une personne m'a offert une invitation qu'elle avait en .. trop .. 

    Trop contente .. 

    Je m'installe dans la salle à ma place habituelle : devant, à côté de l'escalier, celui par lequel ils descendent puis remontent (placement idéal pour espérer un autographe !!)  ... c'est le top .. !!!

    Et puis ... l'attente est ... trop longue ... !!!! (nous sommes la dernière salle sur les quatre donc presque une heure d'attente ..)

    Enfin Gad Elmaleh arrive avec Manu Payet, Ari Abbitan et Alain Goldman le producteur ..

    Gad est trop .. drôle .. mais .. trop bref ... !!! cinq minutes après leur arrivée par la porte du fond, ils repartent par .. la porte du fond .. trop bête ..

    Il est peut-être trop fatigué après une journée marathon (présentation de son film dans dix salles en une soirée !!!) .... mais de ce fait, il est trop distant, trop ...... fier ???? (aurait-il pris la grosse tête ???) .. que sais-je ... à peine aperçu, à peine entendu .. un petit signe de la main rapide .. escorté par trois gardes du corps trop balèzes, il file à l'anglaise ... il n'y a pas eu de partage, pas eu d'échange ... juste .. "veni vidi vici" pour résumer !!! car sans nul doute, le film va cartonner (finalement je le lui souhaite même s'il n'est pas à la hauteur de mes attentes car le bonhomme m'est encore malgré tout foncièrement sympathique ..)

    Bref, le film commence .. enfin ... !!! 

    Et là ... la cata ...  (déjà la bande annonce m'avait laissée quelque peu perplexe et je craignais déjà la possible nullité du résultat !!! ..)

    Le film est trop ... mais dans le mauvais sens du terme .. comme le pitch l'annonce, on navigue dans la démesure, dans le luxe, dans la mégalomanie .. Gad Elmaleh en fait ... trop ... il cabotine, il surjoue constamment, il en fait des wagons .. ça en devient très vite agaçant .. et franchement j'étais plutôt mal à l'aise devant cette surabondance de luxuriance, ça dégouline d'opulence, ça pue le fric .. c'est indécent ... pendant que les trois quarts de la salle se gondolaient, je me sentais de plus en plus consternée .. la seule fois où j'ai ri c'est lorsqu'il se prend la porte en verre dans la tête !!!! (je sais je suis horrible lol !!) ... c'est même souvent ridicule ... seuls quelques jeux de mots et répliques s'avèrent être amusants mais malheureusement le rire franc et irrépressible n'est jamais monté en moi ... ce héros est finalement triste, égoïste et pathétique .... les gags sont pesants, s'enchaînent dans une rythmique mal soutenue et inégale .. pour finalement s'achever dans une sorte de perte de vitesse, le film s'enlise pour se terminer un peu trop rapidement en une fin quelque peu bâclée et sans réelle conclusion ..

    Dieu sait que j'adore Gad Elmaleh (et vous aussi .. enfin vous aussi vous savez que j'adore Gad Elmaleh !!!!) mais je trouve qu'il s'est complu dans la facilité, reprenant à l'écran un personnage créé à la scène, sans prise de risque, sans chercher à toucher par l'émotion mais par l'épate, tant l'acteur que le réalisateur, tant dans son écriture que dans sa mise en scène  .. certes me direz-vous là est le propos du film et là est ce que cherche à dénoncer Gad Elmaleh en démontrant que ce n'est pas grâce à l'argent qu'on devient riche, et que certaines choses ne s'achètent pas, et que l'argent ne fait pas le bonheur blablabla .. mais tout de même, l'image est là, clinquante .. choquante ... tout cela manque singulièrement de simplicité et de sobriété ..

    Par contre, enfin Pascale Arbillot trouve un grand rôle à la mesure / la hauteur de son talent .. elle est sublime .. et les deux petits sont adorables ..

    Mais je suis déçue de cette soirée .. non que je regrette .. je suis même très contente d'avoir enfin vu Gad Elmaleh en vrai, en chair et en os ..

    Mais je suis déçue et d'une de ne pas l'avoir vu plus longtemps (je pense qu'il faut en fait que j'aille le voir en spectacle dans un contexte qui lui correspond mieux ..) et de deux du film dont l'humanité et l'humilité ne se perçoivent que dans les cinq dernières minutes ... 

    Bon allez je suis quand même contente d'avoir vu Gad Elmaleh .. 

    A une prochaine j'espère où j'aurais l'occasion de l'approcher et lui parler, d'avoir ma photo et mon autographe (pour ma collec" !!! lol !!!) ..

    Enfin, je t'adore quand même Gad mais, de grâce, un peu plus de simplicité et de disponibilité serait de bon ton ... !! (et lorsque je parle de disponibilité ce n'est pas forcément accorder quelques autographes et photos, c'est surtout dans le sens "spirituel" du terme ...!!) ... bon allez je mets ça sur le compte de la fatigue .. mais quand je vois comment Dany Boon malgré son succès a su rester simple et abordable, je suis un peu attristée par cette attitude désinvolte et dédaigneuse (tout du moins celle d'hier soir ... loin de moi l'idée de juger l'homme sur un comportement d'une soirée voire de cinq minutes ... !!) ...

      

     


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