• DIE HARD 4 : RETOUR EN ENFER

    Ah j'attendais ce mercredi 4 juillet avec impatience .. sortie nationale de ce film déjà culte avant même l'avoir vu .. parce que le 4 juillet jour de l'action du film ... donc date mythique .. parce que Bruce Willis .. parce que John McLane .. parce que Die Hard c'est action, humour, effets spéciaux, cascades, courses de voiture, suspens, un gentil très gentil et un méchant très méchant (interprété par Timothy Olyphant) et un acolyte sympathique, pas très dégourdi, un peu gauche mais supérieurement intelligent, un faire-valoir inhabituel pour John McLane, qui trouve peu à peu sa place à ses côtés (joué par le jeune et prometteur Justin Long) ..

    Je ne suis pas déçue par cet opus bien au contraire, une réussite .. après avoir été séduite par les trois précédents (surtout grâce à la présence charismatique de Bruce Willis qui est et reste un de mes acteurs hollywoodiens préférés), je me demandais à quoi ressemblerait ce quatrième volet et ce malgré les critiques dithyrambiques que j'avais pu lire ..

    Un cocktail détonant de tout ce que j'aime au cinéma : des images choc, des scènes d'anthologie, des combats de titans, du spectaculaire, et un héros plein de courage, de bravoure, sans peur et sans reproche dont on devine les failles et les faiblesses (sa chère fille, la chair de sa chair est en danger ..)

    A la réalisation un Len Wiseman très inspiré ..

    Bruce Willis s'exprime sur ce film expliquant pour quelles raisons il a accepté de se couler à nouveau dans ce personnage et pourquoi il a choisi de travailler avec ce réalisateur :

    "En voyant le thriller de Len Wiseman, Underworld 2 - evolution, j'avais été impressionné par la singularité de sa vision. Je suis complètement entré dans son film, j'ai littéralement été entraîné dedans. Le film ne se perdait jamais, c'était maîtrisé de bout en bout. Je sentais que Len pourrait apporter énormément à un nouveau DIE HARD."

    Avec Die Hard 4 - retour en enfer, Bruce Willis et Len Wiseman ont voulu réaliser un film d'action "à l'ancienne", y compris dans la façon de le tourner : aucun décor n'a été généré par ordinateur et toutes les cascades ont été réalisées pour de vrai. Brad Martin explique : "Le mot d'ordre de Len était : si on peut faire une cascade devant la caméra, sans images de synthèse, alors on la fait en vrai". Quant au personnage de McClane, même s'il se retrouve dans des situations insensées, il reste toujours concret et pragmatique. Durant la production du film, les deux hommes avaient en tête l'exemple canonique de Piège de cristal, qui reste pour eux une référence absolue.

    Pour la quatrième fois, Bruce Willis revêt le costume de l'inspecteur John McClane. Comme lui, son personnage a forcément vieilli. L'acteur s'explique : "C'est un film DIE HARD, ce qui implique que McClane en voit de toutes les couleurs. Je voulais que cette fois encore, McClane puisse affronter n'importe quelle situation, et j'ai donc suivi un entraînement spécial pendant plusieurs mois avant le début du tournage. McClane est plus âgé ? tout comme moi ! ? et cela faisait partie de ce qui était amusant dans mes retrouvailles avec ce personnage. Mais j'ai aussi réalisé qu'il y avait du bon dans le fait de prendre de l'âge : on fait davantage attention aux choses, et on acquiert une certaine sagesse."

    Le fameux cri de guerre de McClane, "Yipee-Ki-Yay", est devenu partie intégrante de la mythologie Die Hard. Le policier la prononce pour la première fois dans Piège de cristal quand Hans Gruber, joué par Alan Rickman, l'appelle "Mr. le Cowboy". Depuis, elle est restée gravée dans les esprits. Bruce Willis s'en étonne : "Je suis encore stupéfait que cette réplique soit entrée dans le langage populaire. A présent, McClane la dit dans diverses circonstances, surtout quand il essaie d'être totalement indéchiffrable."

    Le succès de la saga Die Hard est redevable du personnage de John McClane, et particulièrement de ses petites phrases sarcastiques et commentaires humoristiques. Son caractère bougon est entré dans la légende. Die Hard 4 - retour en enfer se veut fidèle à la tradition : Je suis très protecteur vis-à-vis du personnage de McClane, explique Bruce Willis, et je suis conscient que la limite est ténue entre le fait de rire avec le personnage et le fait de rire de lui. Nous voulons que le public se sente proche du personnage, et le rire est un des moyens d'y parvenir." Non content d'être toujours présent, l'humour va même encore plus loin que dans les précédents épisodes, en brouillant les cartes entre le vrai Bruce Willis et son alter ego à l'écran.

    Si vous aimez Bruce Willis ici au sommet de son personnage d'anti-héros drôle et désabusé, vous aimerez forcément ce film .. j'ai même déjà envie de le revoir ..


  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :