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UNE SEMAINE SUR DEUX
Synopsis : Léa, douze ans, aurait aimé vivre dans une autre famille...
Une famille où l'on ne se sépare pas, où l'on n'a pas deux maisons... une famille où sa mère la comprendrait mieux, où son père aurait un peu plus les pieds sur Terre et où son petit frère écolo ne lui reprocherait pas son temps passé sous la douche sous prétexte qu'il n'y aura bientôt plus d'eau sur la planète...
Cette année-là, Léa entre en cinquième. Tandis que son père et sa mère tentent de reconstruire leur vie, elle va connaître son premier amour, celui qui bouscule les certitudes sur le monde, sur les parents, celui qui fait qu'on n'est plus jamais vraiment le même.
Cette année-là, chacun va peu à peu retrouver son équilibre et s'ouvrir aux autresUn film qui ne renouvelle guère le genre et n'échappe pas aux clichés classiques : les ados mal dans leur peau, les parents qui divorcent, les familles recomposées, les amours de jeunesse, les profs sympas, ceux ringards, les boums, bref tout y passe ...
Mais pourtant j'ai passé un bon moment, car le tout est très bien écrit et bien interprété ...
Cette comédie sentimentale est ponctuée de scènes hilarantes (le gamin écolo génial, lorsque l'héroïne débite la litanie des raisons pour lesquelles le futur homme de sa vie (?) est toujours célibataire, quelques répliques entre les jeunes) et d'autres particulièrement émouvantes qui vous titillent la larmichette ...
Et du coup, le film de Ivan Calbérac ("On va s'aimer", vu récemment à la télé .. trop mignon aussi .....) en devient plutôt sympathique et attachant ..
Mathilde Seigner cependant est parfois à la limite du surjeu tant on la sent à forcer parfois l'émotion mais elle reste plutôt convaincante, tandis que Bernard Campan est lui excellent ...
Par contre, toute la petite bande de jeunes révèle de sacrés talents : la petite Bertille Chabert et son physique atypique est charmante, le gamin Jean-Baptiste Fonck est à tomber par terre et Keyne Cuypers mérite certes qu'on s'attarde sur son cas ..
Les seconds rôles par ailleurs sont assez fouillés (un bravo tout spécial à Gregori Derangère d'ailleurs ...), la fin est inattendue, les chansons additionnelles bien choisies et modernes ..
Bref, je me suis régalée devant cette bluette sans prétention mais bien gentillette ma foi ..
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