Synopsis : Lorsque Justine Lacroix, charmante journaliste télé cantonnée à la rubrique « chiens écrasés » rencontre un séduisant chirurgien urgentiste, c’est tout de suite le coup de foudre…Et le début d’une grande histoire d’amour.La jolie blonde parisienne et le grand brun de Nanterre deviennent vite inséparables, mais il y’a juste un petit détail que Justine a oublié de prendre en compte : l’homme qu’elle aime est… Arabe, enfin « Français issu de l’immigration ».
Un détail pour Justine et Djalil mais pas pour leurs familles respectives, les Lacroix et les Boudaoud…

Ouh la .. !!!!! quel dommage que le film soit si peu abouti et tenu, bourré de maladresses ... soit il tombe dans la caricature sans le mordant et le cynisme nécessaires qui aurait acidifié le propos pour devenir vraiment dérangeant, soit il frôle le ridicule qui fait rire mais quelque peu jaune ... !!

Bref, ce n'est ni vraiment drôle, ni vraiment romantique, ni vraiment aigu, ni vraiment subtil .... c'est même parfois d'une lourdeur indigeste ..

Pourtant le sujet (récemment abordé par un biais différent et plus réussi dans l'Italien) aurait mérité qu'on s'y attarde sérieusement : les relations inter-raciales et inter-religieuses sont difficiles à cerner et à traiter ... ici il manque la délicatesse et la retenue qui auraient alléger le tout ...

Anne Depetrini a écrit un film qui aurait pu être beaucoup plus pertinent, relatant qui plus est un peu sa propre vie (elle est la compagne de Ramzy Bedia à la ville ...), s'il avait été plus travaillé tant dans le scénario que les dialogues et la réalisation ...

Toutefois, la comédie s'avère pas si ratée que ça, grâce à quelques scènes paradoxalement très justes (d'où un film quelque peu bancal et inégal) et grâce aussi à ses comédiens  ... Ramzy Bedia n'est pas si mal, un peu gauche et timide, il touche .. Anne Marivin est toujours aussi adorable .. j'aimerais bien la voir un jour dans un film un peu plus grave pour apprécier davantage son jeu ... mais la palme revient aux rôles secondaires savoureux : Biyouna, qui joue la mère de Ramzy est hilarante, Jean-Luc Bideau et Marie-France Pisier, trop rares, sont parfaits dans leur rôle de bourgeois un peu coincés, et j'ai apprécié la participation de mes deux petites choupinettes, Géraldine Nakache et Leïla Bekhti ...

Pour résumer, ca se laisse voir sans ennui mais ca s'oublie aussitôt et ca ne méritait certainement pas une séance de cinéma !!!

A revoir un dimanche soir sur TF1  .... !!!!!!!!!!

Synopsis : A la suite d'un événement bouleversant, une bande de copains décide, malgré tout, de partir en vacances au bord de la mer comme chaque année. Leur amitié, leurs certitudes, leur culpabilité, leurs amours en seront ébranlées. Ils vont enfin devoir lever les "petits mouchoirs" qu'ils ont posés sur leurs secrets et leurs mensonges.

PUTAIN DE CHEF D'OEUVRE !!!!

J'en ai vu des films mais des comme celui-là rarement ... aussi puissant, aussi émotionnel, aussi émouvant, aussi drôle, aussi triste, aussi poignant, aussi révélateur (des autres mais aussi de vous-même) ....

Les deux premiers films de Guillaume Canet m'avaient déjà beaucoup marquée (je les ai vus chacun plusieurs fois "Mon idole" et "Ne le dis à personne" revu récemment et qui fait partie de mes films cultes), celui-là va rester en moi longtemps très longtemps ...

Il résonne encore dans mon coeur qui palpite à l'écriture de ces mots (ses maux ...), la gorge serrée, la poitrine comprimée ...

Dès la première seconde, la réalisation incomparable de Guillaume Canet vous happe ... vous plonge directement dans l'histoire .... la caméra suit les personnages de près, de très près et elle ne les lâche plus jusqu'à la fin ...

Guillaume Canet a une façon très personnelle et atypique de filmer ... il privilégie la plupart du temps les gros plans : sa caméra se fait intrusive, s'immisce, colle à la peau, transpire et pourtant elle s'avère d'une pudeur extrême, d'une transparence incroyable, elle s'efface pour laisser transparaître les sentiments ... elle sait capter les imperceptibles mouvements de visages (le menton qui tremble, la lèvre qui frémit, l'oeil qui plisse, le regard éteint, l'étincelle dans l'oeil, le sourire triste, les rires fatigués ou francs) .. tout, elle révèle tout, elle réveille tout, la caméra de Guillaume .... il est de plus un excellent directeur d'acteurs, leur servant un dialogue pétillant, subtil et drôle, il les aime, ca se ressent tellement à travers la toile .. il les aime et les valorise à chaque plan, il en retire leur quintessence même ...

A la cinquième minute j'étais déjà conquise (je craignais la déception tant l'attente était intenable voire insoutenable !!), déjà émue, la larme est montée à l'oeil direct, irrépressiblement, et je n'avais nulle envie de la retenir ... on pleure, beaucoup, car l'émotion est là en permanence, sous-jacente, latente, mais on rit aussi tout le temps ... (à part le dernier quart d'heure mélo-dramatique qui pourtant s'arrête sur une merveilleuse image pleine de tendresse, d'espoir et de sérénité  ..)

Guillaume Canet est un immense réalisateur mais également un auteur formidable ...  il a cette rare qualité d'écriture de savoir passer avec art et manière du rire aux larmes et des larmes au rire qui se succèdent sans nous laisser de répit .. quel film intelligent qui condense en deux heures et demi (ah oui ??? si long ?? j'en voulais encore il est passé si vite !! ..) l'essence et l'essentiel de la vie ... qui retrace avec beaucoup de délicatesse et sincérité, d'humilité et de sensibilité, de classe et de retenue une période dramatique dans la vie de cette bande d'amis inséparables qui suscitent particulièrement l'empathie ... chacun a sa manière de réagir, chacun a sa part de mystère ... la passion que Guillaume Canet a mis dans l'écriture et la réalisation du film est évidente et il nous la transmet avec intelligence et clairvoyance en allant jusqu'au bout de son sujet, en le clôturant d'une manière magistrale et bouleversante, il maîtrise le tout avec une main de chef d'orchestre sûre et assurée ..

Et puis il a su aussi s'entourer d'acteurs sensationnels (tous amis dans la vraie vie et ca se ressent par leur complicité évidente et palpable) dont je suis fan ou archi fan ... François Cluzet excellentissime en tête (quel acteur .. !!), Benoït Magimel fantastique et craquant, Laurent Lafitte que je ne connaissais que très peu étonnant, Jean Dujardin (un peu en retrait ici) effacé mais indispensable (je l'aime), Gilles Lellouche qui prend de l'épaisseur de rôle en rôle terriblement émouvant, et leurs compagnes Marion Cotillard qui est sublime (et pour être tout à fait honnête je la préfère mille fois ici que dans La môme, où elle dévoile plus de nuances, où elle est magnifiée par les yeux de son compagnon qui la connaît par coeur) , Pascale Arbillot que j'aime de plus en plus, Valérie Bonneton touchante, Louise Monot et Anne Marivin adorables ... sans omettre la présence de Mathieu Chedid et Maxim Nucci (le titre qu'il interprète à la guitare m'a fait pleurer j'en ai eu des frissons !!) ..

Mais celui qui est le plus surprenant est Joêl Dupuch qui n'est pas du tout un acteur professionnel ... il a une sorte de pureté en lui ... c'est le personnage clef du film d'ailleurs qui va déverrouiller les serrures intérieures .. (les leurs et les vôtres .... !!) ...

Je suis restée jusqu'à la toute fin du générique complètement sonnée, assommée ...

C'est un film indispensable, à voir absolument, qui ne pourra pas vous laisser indifférent tant il touche là, à l'intérieur, tout à l'intérieur de vous, le point hyper-sensible à l'extrême ... pour voir Les petits mouchoirs, un bon conseil, prévoyez-en des grands !!!!

Enfin moi je retourne le voir demain car j'ai déjà envie de les retrouver, ils me manquent trop tous ...

Ils sont devenus en deux heures de temps comme une nouvelle famille pour moi ...

Je les aime .. j'aime ce film .. j'aime Guillaume ...

MERCI GUILLAUME MERCI .. je t'aimais avant .. aujourd'hui je t'adule, je te vénère ...

Synopsis : Une soirée bien arrosée d'octobre 2003, Mark Zuckerberg, un étudiant qui vient de se faire plaquer par sa petite amie, pirate le système informatique de l'Université de Harvard pour créer un site, une base de données de toutes les filles du campus. Il affiche côte à côte deux photos et demande à l'utilisateur de voter pour la plus canon. Il baptise le site Facemash. Le succès est instantané : l'information se diffuse à la vitesse de l'éclair et le site devient viral, détruisant tout le système de Harvard et générant une controverse sur le campus à cause de sa misogynie. Mark est accusé d'avoir violé intentionnellement la sécurité, les droits de reproduction et le respect de la vie privée. C'est pourtant à ce moment qu'est né ce qui deviendra Facebook. Peu après, Mark crée thefacebook.com, qui se répand comme une trainée de poudre d'un écran à l'autre d'abord à Harvard, puis s'ouvre aux principales universités des États-Unis, de l'Ivy League à Silicon Valley, avant de gagner le monde entier... Cette invention révolutionnaire engendre des conflits passionnés. Quels ont été les faits exacts, qui peut réellement revendiquer la paternité du réseau social planétaire ? Ce qui s'est imposé comme l'une des idées phares du XXIe siècle va faire exploser l'amitié de ses pionniers et déclencher des affrontements aux enjeux colossaux...

UN FILM IMMENSE ... ce n'est pas un biopic ordinaire, pas vraiment un biopic d'ailleurs, ce n'est pas sur la vie de Mark Zuckerberg mais plutôt sur la genèse de Facebook et même plutôt sur le procès qui a eu lieu (sur la paternité du site) et qui est le vrai pivot du film autour duquel vont s'engranger tous les flashbacks retraçant les faits les plus marquants ...

Là où il est réussi c'est que David Fincher a su écrire un scénario implacable, intelligent voire brillant, s'axant sur les faits avec une réelle objectivité ...

Il met le doigt sur plein de choses importantes et aborde des thèmes contemporains avec beaucoup de justesse .. il signe un chef d'oeuvre de maîtrise, avec un oeil aiguisé, une plume pointue, un lucidité avisée ...

La réalisation se met ici au service du film pour mieux recadrer les événements ... car certes le sujet était plus que casse-gueule et aurait pu s'avérer totalement rébarbatif ...

Mais non, le tout est vraiment passionnant de bout en bout, à part les cinq premières minutes déroutantes pour les profanes ... il est vrai ca parle beaucoup et vite comme si David Fincher avait eu envie de condenser un maximum d'informations en deux heures de temps, comme si plus aurait été trop au risque de lasser le spectateur ... mais tout est intéressant ... même si on ne comprend pas forcément tous les termes informatiques et autres subtilités du genre ...

On se surprend par ailleurs à parfois admirer et aimer ce génie et par d'autres moments, on se met à le détester par tant d'arrogance et d'assurance  ... on devient même suspicieux à son égard à tel point que tous les sentiments mélangés en nous forment une sorte de troublant amalgame ... son irrésistible ascension fascine autant qu'elle dérange, d'autant que la fin laisse à penser qu'elle n'est ni terminée ni enviable ...

Mais quel film immense porté aussi par une pléïade d'acteurs plus que convaincants ... le jeune Jesse Eisenberg est excellent (et quel débit !!!!)  ... il est habité par le rôle et lui donne une dimension réelle incroyable ... Armie Hammer dans un double rôle assure (et il est pas maaaaaaaal !!!) et Justin Timberlake est une révélation ...

C'est franchement à voir pour la qualité de l'écriture du scénario et des dialogues, la fluidité d'une réalisation hyper soignée et très carrée, pour comprendre les tenants et aboutissants de ce qui s'avère être une vraie révolution virtuelle et pour réfléchir sur toutes les dérives qui peuvent s'y attacher ...

Synopsis : Maltazard a réussi à se hisser parmi les hommes. Son but est clair : former une armée de séides géants pour imposer son règne à l’univers.
Seul Arthur semble en mesure de le contrer… à condition qu’il parvienne à regagner sa chambre et à reprendre sa taille habituelle ! Bloqué à l’état de Minimoy, il peut évidemment compter sur l’aide de Sélénia et Bétamèche, mais aussi – surprise ! - sur le soutien de Darkos, le propre fils de Maltazard, qui semble vouloir changer de camp.
A pied, à vélo, en voiture et en Harley Davidson, la petite troupe est prête à tout pour mener le combat final contre Maltazard. Allumez le feu !

Ben moi je dis : on aime ou on n'aime pas Luc Besson mais on dit pas "Beurk" .. !! (moi j'aime et j'aimerai toujours devant l'éternel ... je me prosterne devant Luc Besson mon Dieu mon Maître mon "gros nounours adoré" looool !!!...)

Après le numéro 2 qui nous a laissés un peu sur notre faim, ce numéro 3 (bien que vu en 2D un peu frustrant après les magnifiques effets visuels en 3D du précédent) clôt triomphalement la trilogie ..

Parce que Luc Besson quand même quel réalisateur, quelle maîtrise de la mise en scène, de la caméra, de l'image, de la direction d'acteurs, des effets spéciaux (certains sont époustouflants), il sait y faire le bougre  .. !!

Je me suis régalée devant ce troisième volet ... ça va vite, ça pétarade, ça bouge tout le temps, c'est hypradynamique, c'est drôle (excellents dialogues, les réflexions de Sélénia et ses minauderies sont particulièrement savoureuses .. !!) c'est mignon tout plein, les personnages sont craquants ... bon certes c'est peut-être pour les petits mais aussi pour les parents qui aiment à retrouver leur âme d'enfant !! ...

C'est plein de références amusantes et on ne s'ennuie pas une seule seconde .. les effets spéciaux sont monumentaux et réussir d'une telle façon l'intégration des minimoys dans le monde réel était un pari osé et ardu ... c'est franchement bluffant  ..

Bref moi j'ai passé un super moment avec les minimaximoys, les parents un peu fadas de Arthur (j'adore la mère elle me fait hurler de rire .. !! interprétée par l'excellente Penny Balfour), le méchant est très laid, les gentils sont adorables (sauf que Sélénia a des faux airs de Karen Cheryl ptdr !!!) ..

Le petit Freddie Highmore est réellement excellent (bon son talent n'éclate pas vraiment dans ce film car on ne l'y voit pas beaucoup .. en vrai ...) et je lui souhaite une grande carrière (déjà abordée avec succès dans d'autres films remarqués et remarquables (August Rush un de mes films cultes de ces dernières années) ..) ..

Bref bon c'est un film qui s'adresse aux plus petits mais que les grands n'y boudent pas leur plaisir et l'assument entièrement ... car l'histoire est peut-être simpliste mais la réalisation est absolument grandiose ..

Merci LUC BESSON ....

Synopsis : Carole est membre d’une équipe humanitaire dont la mission dans les Balkans touche à sa fin. Sur le chemin du retour, elle et ses deux co-équipiers sont brutalement attaqués et enlevés par des criminels aux motivations inconnues. Qui sont ces ravisseurs ? Que veulent-ils vraiment ? La vérité va se révéler terrifiante…

Je n'avais jamais absolument entendu parler de ce film et en ignorait tout à part le fait que c'était un film d'horreur (j'ai hésite avec Laisse-moi entrer mais quand j'ai lu que ce dernier était un film de vampire j'ai opté pour le premier donc, film français qui plus est) ...

Et ca a été en réalité plus qu'une bonne surprise ...

Ce n'est pas vraiment un film d'horreur mais plus un thriller anxiogène sur l'enfermement et l'isolement ... la réalisation soignée, une bande-son efficace, une atmosphère pesante et angoissante, une bonne interprétation, une poursuite finale époustouflante ... tout contribue à vous glacer les sangs d'autant que, malheureusement, le tout est d'une crédibilité sans faille et l'effroyable vérité vous broie l'estomac ...

A l'instant où l'on comprend les tenants et aboutissants, l'attente est d'autant plus terrible ... et loin d'amoindrir le suspense, cette réalité qui nous saute à la face n'est que le déclencheur de nouvelles angoisses, de nouveaux frissons glacials ...

Yann Gozlan s'attaque au genre - un peu trop souvent malmené par les réalisateurs français - avec beaucoup de maîtrise, il filme sans complaisance des geôles glauques et sombres - très beaux contrastes sur les lumières et les ombres - des mâtons impitoyables, s'attarde longuement sur les visages torturés, les corps crispés et hypertendus, les regards apeurés ...

Zoé Felix, Eric Savin et Arié Elmaleh s'avèrent tous trois excellents, loin des personnages d'habitude hébétés et ahannants ... ils expriment avec beaucoup de justesse ce qu'il convient d'exprimer dans ce genre de situation ... Zoé Felix surprend par sa tenacité et sa volonté (la scène où elle affronte les chiens, objet d'une phobie d'enfance est terrible ... !!) ...

Et vraiment toute la fuite est très bien filmée, la course à travers le champ de maïs est très prenante .. je regrette juste que le plan final soit un peu trop abrupt j'aurais aimé un épilogue qui aurait pu adoucir le tout ..

Du coup, le film laisse un réel malaise mais dans le bon sens du terme car il permet de prendre conscience des horreurs qui peuvent se produire par cupidité ... en tout cas j'en suis ressortie toute tourneboulée ... !! (je regrette juste que les trois jeunes sûrement un peu trop jeunes le plus âgés devait avoir à peine dix ans aient quelque peu perturbé la séance ... c'est quand même inadmissible que des parents laissent des gamins si jeunes livrés à eux-mêmes qui s'autorisent de telles dérives car si le film est interdit au moins de douze ans ce n'est pas pour rien .. il est choquant pas seulement visuellement parlant mais moralement parlant surtout ... !!)

Synopsis : Condamné pour un crime qui n'était, selon lui, qu'un accident, Constant, victime d'un AVC, réussit à s'évader de l'hôpital ... Après une fuite aveugle, livré à tous les hasards, ayant perdu la cohérence de ses propos, Constant finit par échouer dans un coin perdu, près des berges désertes d'un canal.... Se cachant sur une péniche à l'abandon, Constant tente de reprendre son souffle, accalmie de courte durée... Dès l'aube, Sylvia une pétillante jeune femme qui a reconnu l'homme traqué, lui propose un implacable marché : assassiner (puisqu'elle le pense être un tueur professionnel) Jeanne, sa mère adoptive sinon elle le dénonce à la police ! Piégé, Constant ne peut qu'accepter cette périlleuse " mission ". Mais bien loin de tuer Jeanne, Constant la sauve d'un suicide annoncé.

Comme à son habitude, Isabelle Mergault, loin de nous livrer une comédie pure, s'attache à accentuer les ressorts émotionnels ... avec une grande réussite ..

Alors que tous les effets comiques tombent à l'eau, bien que parfaitement écrits (je n'ai jamais ri ni même esquisser le moindre sourire à part peut-être sur les réflexions des seconds rôles tous excellents, mais toutes vues dans la bande-annonce ce qui en atténue l'impact ..), l'émotion monte crescendo jusqu'à une fin magnifique qui m'a fait pleuré ...

Isabelle Mergault est à mon sens le meilleur auteur en France actuellement ... les dialogues sont toujours intelligents, amusants et aiguisés, les intrigues prenantes et l'émotion palpable .... elle est la seule à savoir passer du rire aux larmes avec autant de facilité et de fluidité dans son écriture ...

Et de plus, elle sait s'entourer de brillants comédiens .. Daniel Auteuil est d'une sobriété étonnante alors qu'il aurait pu en faire des tonnes - le rôle s'y prétait - et s'avère très touchant ... Medeea Marinescu est adorable et poignante, Sabine Azema (laquelle en fait pour moi est la moins crédible alors que les critiques l'encensent, les mêmes critiques d'ailleurs qui enfoncent le film .. !!! ne lisez pas les critiques faites vous votre propre opinion ce sera celle-là la plus juste .. de toute façon les ressentis sur une oeuvre d'art sont toujours purement subjectifs ...) ... par contre il y a toute une palette de seconds rôles extrêmement savoureux ...

Il ne faut pas s'attarder sur les aspects comiques parfois maladroits mais sur toute la deuxième partie du film qui approfondit la relation entre les trois personnages principaux d'une manière parfaitement maîtrisée ..

Certes réalistiquement parlant, c'est plat et vide mais Isabelle Mergault n'est pas connue pour manier sa caméra mais plutôt sa langue et sa plume ... et pour sa direction d'acteurs ... et son film respire la sincérité et la générosité ..

Alors il ne faut pas s'attendre à des envolées visuelles mais plutôt à des envolées verbales ...

Et là vous allez y prendre forcément du plaisir et être touché en plein coeur .. comme moi ..

Les dix dernières minutes m'ont prises au dépourvu et m'ont surprise le nez dans mon mouchoir .. !!!!

Synopsis : Rachel travaille dans une boutique de bijoux. Lorsqu’elle rencontre Vincent à l’atelier, elle est séduite par son franc-parler et décide d’organiser un dîner avec leurs conjoints respectifs, Franck et Teri. Les deux couples ont à peine le temps de devenir amis qu’ils tombent presque aussitôt amoureux. Sans l’avoir cherché, spontanément, les nouveaux amants deviennent inséparables. Ils avancent à l’aveugle dans leur passion, sans règles et sans mensonges. Ils gardent le secret devant les enfants et tout continue, presque comme avant. Mais ce qui les lie les uns aux autres est tellement fort que la confusion s’installe. Les sentiments s’emmêlent et les questions sont de plus en plus cruelles.

Le sujet a été rarement traité au cinéma et il était intéressant ici d'y puiser une analyse pertinente ... hélas alors que la première moitié du film est prometteuse la seconde s'avère désastreuse ...

Certes l'aspect sexuel méritait d'être abordé mais cela tombe dans un érotisme gênant et malsain, pas toujours bien filmé ...

Dommage car le début est bien écrit, subtil et nous offre des scènes magiques, légères et superbes ... mais peu à peu le film bascule et nous présente des scènes particulièrement crues qui auraient dû être davantage suggestives ..

Qui plus est, la narration s'avère superflue et alourdit considérablement l'ensemble, les quatre acteurs suffisaient à transmettre le message et les émotions .. ici la voix off est plus que pesante et coupe le rythme, ralentit l'action ...

Et là où il aurait été nécessaire d'approfondir, Anthony Cordier survole d'un peu trop haut en privilégiant les relations sexuelles aux relations sentimentales ..

J'aurais aimé que les doutes, les questionnements et les remises en question soient davantage accentués ...

Ici ce n'est que débauche de nudité et de scènes d'amour plus que scabreuses ...

J'ai du mal à y voir Roschdy Zem et Marina Foïs qui sont pour moi des acteurs de premier plan qui pouvaient très bien faire passer le message avec un peu plus de légèreté ... sans tomber dans la comédie potache, le film aurait pu être traité d'une manière plus douce et plus pudique en évoquant juste plutôt qu'en en montrant trop ...

Bon j'avoue la plastique (et son talent) de Nicolas Duvauchelle valaient le déplacement .... mais bon un plan ou deux auraient suffi ...

Le summum du ridicule est la scène où ils se complaisent dans la farine .. !!!!!!

Mais bizarrement, au milieu de scènes ratées soudain il y a quelques instants sublimes (la scène des portables quelle belle idée .. !!) .. bien que parfois la caméra à l'épaule est plus que perturbante ... l'image tressaute et tremble ... quelle idée saugrenue qui n'était pas ici justifiée ..

Bon j'ai résisté et je suis restée jusqu'au bout (la salle s'est vidée au cours du film il est vrai parfois lent et long ... !!) mais malheureusement la fin est totalement ratée ..

Quitte à être amoral autant l'être jusqu'au bout alors qu'ici ca finit d'une manière un peu trop conventionnelle et convenue ... tout rentre dans l'ordre et tout le monde est (presque) content !!!!! non moi je dis non ..

Le scénariste ne va pas au bout de son histoire et la conclut banalement ...

C'est vraiment très dommage car les quatre acteurs sont au diapason et jouent plutôt bien (bon à part les scènes de cul qui sont à la portée de tout un chacun !!!!!!) ... même si je pose un bémol concernant Elodie Bouchez un peu effacée et terne ... et même si Marina Foïs est la plus convaincante des quatre ...

Bref un film inégal et déséquilibré ... raté et dérangeant .. et qui s'adresse (attention) à un public plus qu'averti !!!

Synopsis : Le destin flamboyant d'une femme, Ilva, qui, sa vie durant, a placé ses amours au dessus de tout et se les remémore au rythme d'un orchestre symphonique. Dans cette fresque romanesque, Ilva incarne tous les courages et les contradictions d'une femme libre.

Je tenais à écrire mon bulletin avant la diffusion de Vivement dimanche consacré à Claude LELOUCH .. ouf !!!!! vite !!!

Car j'ai beaucoup à dire tant ce film foisonne de ... tout ...

Une grande fresque, un film opéra, un film romanesque qui peut faire penser à "Les uns et les autres", qui sonne comme une auto-retrospection, une auto-biographie, une auto-filmographie, j'irais même jusqu'à dire une auto-introspection voire limite auto-satisfaction .. mais pas dans le sens péjoratif du terme car Lelouch peut se le permettre ..

Je suis fan de Lelouch .. depuis la nuit des temps ... euh depuis 50 ans en fait .. !!! enfin un peu moins puisque je vais sur mes 47 ans donc je dirais donc depuis ... 40 et quelques années ... !! j'ai grandi avec son cinéma, j'ai rêvé sur son cinéma, j'ai pleuré (beaucoup) sur son cinéma ... ah Claude Lelouch est une de mes plus grandes histoires d'amour cinématographique ..

Ici, Claude Lelouch nous présente le portrait d'une femme courage, une femme libre, une femme amoureuse (qui aime vite et passionnément), amoureuse des hommes et de la vie ... une femme qui sait ce qu'elle veut et qui s'affirme ..

Une grande partie du film se déroule pendant la guerre qui est paradoxalement magnifiquement filmée et qui vous touche donc en plein coeur ..

Car ce film est bourré de sublimes scènes pleines d'émotion ... on a envie de pleurer toutes les dix minutes, la gorge serrée et le coeur tout comprimé dans la poitrine ...

C'est la "touche Lelouch" .. partout dans chaque moment, dans chaque plan, dans chaque séquence, la caméra danse, plane, pleure, sourit, caresse, s'attarde, s'attache, se détache, travelle, traverse, trouve toujours de nouveaux angles, de nouvelles idées ... seule la caméra de Lelouch a cet oeil incroyable qui sait percevoir la magie de ses acteurs ... on y sent beaucoup d'amour et de tendresse dedans ...

On le sait il leur laisse une grande part d'improvisation tout en maîtrisant les attitudes qu'il capte en un quart de seconde pour les scotcher sur pellicule ... Lelouch est un "voleur"  ... (dixit à l'instant Michel Boujenah ...) .. mais c'est tout à fait ça .. seul Lelouch sait faire ça .... il destabilise ses acteurs pour tirer d'eux leur quintessence même, leur humanité profonde, leurs sentiments cachés, pour exploiter et dévoiler ce qui dort en chacun d'eux et effacer tout formatage et rigidité ...

C'est du vrai cinéma qui rend hommage au cinéma ... à son cinéma (peut-être avec une certaine prétention et suffisance que je ne lui reprocherai certes pas !!!), mais aussi au cinéma ... au grand cinéma .. à tous les cinémas ..

En tout cas moi j'aime, je suis fan, je suis touchée, bouleversée, et j'ai beaucoup pleuré, du début à la fin ...

Car aussi il faut dire que les acteurs sont extraordinaires .. Audrey Dana en tête qui offre une prestation digne des plus grandes et qui n'est pas sans rappeler (le parallèle est ici souligné) celles de Vivian Leigh, Michèle Morgan et autres magnifiques actrices de l'époque ... elle propose une interprétation toute en finesse, nuancée, juste, naturelle ... elle est lumineuse et radieuse ... je l'adore ...

Accompagnée de partenaires masculins séduisants : Samuel Labarthe, Gilles Lemaire (hummmmmmm ..), Raphaël (oui oui le chanteur qui se révèle excellent),  et surtout Laurent Couson (compositeur qui participe à l'écriture de la bande musicale) que je ne connaissais pas et qui est vraiment époustouflant (il a un regard magnétique !!) ...

... sans oublier trois de ses sept enfants : Salomé, Sashka et Shaya, et même son petit-fils ... !!

Accompagnée de la musique omniprésente (un peu trop presque parfois entêtante ..) (qui est une actrice principale du film, écrite avant le tournage et qui rythme les pas et placements des acteurs) et d'une interprète de talent (Liane Foly sa nouvelle Nicole Croisille !!??), qui vous embarque dans des scènes enivrantes ..

Le final (comme d'habitude chez Lelouch) est magnifique et particulièrement soigné mais m'a laissé une peine incommensurable au coeur ..

On dirait là que Lelouch boucle son oeuvre, résume ici sa carrière et en honore ses 50 ans, mais qu'il nous offre un film "testament" et qu'il passe les rênes à son fils ... et qu'il peut désormais prendre sa retraite nous laissant orphelins, nous ses fans ... (bon vrai il a 70 ans et 43 films à son compteur mais moi j'en veux encore ...) .. 

Je n'ai pas souvenir n'avoir pas aimé un de ses films et pourtant j'en ai vu pas mal .. !!! la critique n'a pas toujours été tendre avec lui .. mais moi si .. outre l'immense Les uns et les autres, il a signé tant d'excellents films, de mémoire et dans le désordre : Itinéraire d'un enfant gâté, L'aventure c'est l'aventure, Un homme et une femme, Partir revenir, Viva la vie, Hommes femmes mode d'emploi, La bonne année, Le chat et la souris, Il y a des jours et des lunes, Tout ça pour ça, La belle histoire, Attention bandits, Edith et Marcel, A nous deux, Un autre homme une autre chance, Si c'était à refaire, Un homme qui me plaît, Vivre pour vivre, And now Ladies and gentlemen, Hasards ou coïncidences, etc etc ...

Claude Lelouch est un homme intelligent, sincère, touchant, sensible, généreux, amoureux, enthousiaste, passionné, doué, lyrique ...

MERCI MONSIEUR LELOUCH JE VOUS AIME ET VOUS ADMIRE PROFONDEMENT ...

NE ME QUITTE PAS ..

(ps : ce Vivement Dimanche était très émouvant j'ai ri et pleuré .... ♥ Monsieur LELOUCH vous êtes un grand homme .... ♥

et ouf ... il aimerait faire un 44ème film .. !!! (en réponse à Claude Serrillon qui a eu la même réaction que moi en expliquant qu'il y voit la synthèse de son oeuvre !!)

Synopsis : Los Angeles, 1975. Joan Jett et Cherie Currie, deux adolescentes rebelles, se rencontrent et deviennent les figures emblématiques de ce qui se révélera être le plus célèbre des groupes de glam rock féminin, les Runaways. Après une irrésistible ascension dans une Californie en ébullition créative, ces deux jeunes stars légendaires vont ouvrir la voie aux générations futures de femmes musiciennes. Sous l’influence de leur imprésario, l’excentrique Kim Fowley, le groupe va vite s’imposer et déchaîner les foules. Au-delà d’une trajectoire unique, voici l’histoire vraie de jeunes filles qui en se cherchant, vont toucher leurs rêves et changer la musique pour toujours.

Le problème majeur de ce biopic réside dans le fait qu'il est quelque peu survolé ... la réalisatrice Floria Sigismondi s'attache davantage à évoquer la vie de Cherie Currie et la genèse du groupe plutôt que d'accentuer les personnages secondaires (c'est-à-dire les autres membres du groupe) et de s'attarder sur la carrière des Runaways ... inconnus en France, on aurait aimé les découvrir davantage après leur irrésistible ascension ...

Du coup, on en ressort frustrés ...

Trop de choses sont occultées comme les cinq années de carrière pendant lesquelles le groupe a révolutionné un peu le genre puisqu'il a été un des tout premiers groupes de rock féminin (le monde du rock était à l'époque terriblement machiste) à l'origine de beaucoup de carrières ... on a un peu de mal à cerner à travers le film son impact, et le phénomène de société qu'il a engendré .. on a du mal à toucher du bout du doigt la complicité des deux leaders ...

A part ces maladresses (et quelques autres de réalisation pure) et un peu trop de clichés (le sex, drug and rock'n'roll ras le bol, sans omettre l'image pas très nette et pas très soignée, la bande son grésillante .. on a le droit à la totale), le film est plutôt sympathique ..

Surtout parce qu'il est sublimé par deux actrices plus que surprenante ..

Kristen Stewart se révèle être ... vampirisante (quand elle n'est pas vampirisée) et Dakota Fanning a bien grandi (elle est loin la petite fille apeurée de La guerre des mondes) ...

Elles sont de vraies révélations qui s'affirment ici comme de futures grandes ..

La réussite du film réside dans leurs prestations tant d'actrices que de chanteuses ..

Car elles poussent de la voix et plutôt bien car les titres sont loin d'être faciles ..

Bien sûr la BOF est superbe (dommage que le son soit de moyenne qualité) ponctuée des titres des Runaways (à découvrir ...) et autres célèbres chansons ...

Un biopic plutôt réussi même si on en aurait souhaité un développement un peu plus étoffé et une réalisation mieux maîtrisée  ...

Synopsis : Alors que la ville de Lake Victoria s'apprête à recevoir des milliers d'étudiants pour le week-end de Pâques, un tremblement de terre secoue la ville et ouvre, sous le lac, une faille d'où des milliers de piranhas s'échappent. Inconscients du danger qui les guette, tous les étudiants font la fête sur le lac tandis que Julie, la shérif, découvre un premier corps dévoré... La journée va être d'autant plus longue pour elle que Jake, son fils, a délaissé la garde de ses jeunes frères et sœurs pour servir de guide à bord du bateau des sexy Wild Wild Girls !

Non mais alors là ce film il est énorme ... j'ai ri mais j'ai ri !!!!!! j'ai bondi deux ou trois fois dans mon fauteuil, j'ai bien eu quand même l'estomac un peu tordu, j'ai réprimé des "putain c'est dégueu" en me cachant derrière un ricanement tout à la fois de dégoût et de stupéfaction devant ce qu'a osé Alexandre Aja ...

Car ici la première actrice tout en haut de l'affiche est la dérision avec lequelle le réalisateur a tourné ce film ... c'est gore, c'est kitchissime, c'est plein d'idées les plus démentes les unes que les autres, c'est bien filmé, les scènes sous marines sont très réussies, c'est riche de tous les ingrédients indispensables pour réussir ce genre de films, sans oublier les effets 3D (on regrette un peu parfois qu'il en manque on en voudrait encore plus) qui ne font que rajouter encore à l'intensité de l'action ..

Bref tout est résumé dans l'affiche "See, Sex and Blood" mais à le prendre au second degré franchement on s'éclate grave ...

Tout est tellement téléphoné, tout est tellement prévisible que c'en est pathétique mais ici dans le bon sens du terme car on se rend compte qu'Alexandre Aja s'en amuse .. voilà c'est là la vraie recette .. IL S'AMUSE comme un gamin qui s'éclate dans une débauche de tout ... et du coup tout l'aspect horrible et gore du film s'efface derrière l'humour ...

Bref, il faut le voir avec un oeil intelligent qui a compris que ce n'est pas un film d'horreur ordinaire mais une vraie comédie qui réunit tous les plus beaux seins et les plus beaux culs du monde, une sacrée dose d'hémoglobine, une vraie inventivité et une certaine modernité ...

Quelques (re)découvertes côté acteurs : Steven R. McQueen (petit fils de Steve McQueen), Adam Scott, Kelly BrookElisabeth Shue qui n'est pas mal du tout .. et les piranhas .. !!! trop forts les piranhas !!!
(qui n'est pas QUE belle !!) et

Et le summum du film est la réplique et le plan finaux qui m'ont fait exploser de rire ... !! j'en ris encore même !!!