Synopsis : Qu'est-ce qu'un ami ? Est-ce que j'en ai un ? Est-ce que j'en suis un (ou une) ? C'est quoi cette relation étrange qu'on appelle l'amitié ? Qui sont ces gens qu'on aime d'amour et avec qui on ne le fait pas ? Qui sont ces gens avec qui ce n'est jamais fini parce que ça n'a jamais commencé ? Comment je peux faire du bien à mes amis ? Est-ce que j'ai le droit d'intervenir dans leur vie sous couvert d'amitié ? Et jusqu'à quel point ? Et au fond, quel est ce sentiment étrange qui m'habite quand un ami a besoin de moi ? Un bonheur ou un besoin ?

C'est l'histoire de trois amis inséparables depuis le collège. Mais le groupe vole en éclats à cause du mariage de l'un d'entre eux et ne se reconstituera que le jour du divorce.

C'est le deuxième film de Michel Boujenah (après Père et fils) que j'adore et en plus avec Pascal Elbé, un de mes acteurs français préféré, je ne pouvais donc qu'aimer ... et euh ... j'aime ...

Ce trio d'amis, interprété par un trio de comédiens hors pair (Kad Merad toujours excellent eh oui et Mathilde Seigner laquelle, même parfois exaspérante, est quand même très bien lorsqu'elle est bien dirigée) est fort attachant.

On oscille en permanence entre la comédie pure et la comédie sentimentale et surtout amicale ...

Et on se laisse prendre sans retenue avec eux tellement sympathiques dans leurs maladresses ..

Il n'en reste pas moins que le film propose une jolie réflexion sur le "jusqu'où peut-on aller par amitié" ...

Et même s'il ne révolutionnera pas le cinéma français j'avoue avoir donc euh .. aimé ... ce film que je n'avais jusqu'alors pas eu l'occasion de voir .. bizarre d'ailleurs ... (d'ailleurs Père et fils je ne l'ai jamais vu non plus ... faut que je rattrape mon retard !!)

Synopsis : Maximilien Chêne est un coach renommé qui accumule les succès professionnels. Mais c'est aussi un joueur invétéré qui a des dettes colossales. A bout de patience, sa femme le quitte. Pris à la gorge par ses créanciers, Chêne accepte un contrat qui peut le sauver : coacher à son insu Marmignon, un directeur très singulier qui semble être le pire coaché imaginable.

Que je me suis régalée devant cette comédie légère et raffinée ... riche d'un humour très classe sans jamais tomber dans la lourdeur ... jamais pesant .. pas de gros gags téléphonés non ... c'est plein de subtilité et de finesse, très bien écrit tant le scénario que les dialogues aux petits oignons ...

Quelques répliques fusent mine de rien mais sont d'une drôlerie sans commune mesure .. Alors certes peut-être qu'on ne rit pas aux éclats mais le sourire est là toujours là ...

J'ai adoré la naïveté et l'indolence (quoique ..) de Jean-Paul Rouve, j'ai adoré le sex-appeal et la force (quoique ..) de Richard Berry, j'ai adoré le jeu d'Anne Marivin qui s'affirme de film en film et m'a fait parfois pensé à ces actrices américaines top glamour ... (la blondeur et les robes de soirée sûrement mais pas que ...)

Le tout est réalisé presque comme un suspense ... la fin est trépidante ...

Bref une comédie pétillante qui nous offre un duo inédit qui fonctionne à merveille et qui n'est pas sans rappeler les fameux duos tels Pignon & Campana de Veber ...

Après Pur week-end, Olivier Doran réalise encore une fois un film tout à la fois touchant, tendre, sans prétention et pétillant comme des bulles de champagne ...

Synopsis : Mathieu Lievin, 40 ans, architecte parisien, prend la route pour rejoindre la petite ville de son enfance où sa mère vient d'être hospitalisée en urgence. Dans la rue, il croise Maya, son amour de jeunesse, qu'il n'a pas revue depuis quinze années. Accompagnée d'un homme et d'une petite fille, elle ne lui adresse pas la parole. Deux heures plus tard, le téléphone sonne dans la maison familiale : c'est Maya qui l'invite à venir la retrouver chez elle. Il hésite un court instant puis accepte...

Attirée principalement par la présence d'Yvan Attal au générique (pour moi il est LE Dustin Hoffman français pas vraiment beau mais d'un charisme et d'un charme irrésistibles, de ces personnes qu'on a envie de prendre dans ses bras pour de simples moments de tendresse ...) j'ai été très agréablement surprise par ce film aux faux airs d'un bon Truffaut (entre La femme d'à côté et L'amour en fuite .......... chababada (ah non ça c'est Lelouch lol) ...) ...

Pourquoi donc agréablement surprise ?? parce que même si l'histoire n'est pas particulièrement originale (Je t'aime mais je te fuis, je fuis donc je t'aime, ni avec toi ni sans toi ...) son déroulement et sa construction sont très modernes et novateurs, réalisés sur un rythme soutenu ...

J'aime la façon dont l'asphalte glisse sous eux ou entre eux ... j'aime la façon dont la caméra tourne autour des visages captant les sentiments sans fard à travers les regards parfois éteints parfois lumineux s'amusant avec les nuances (toutes sortes de nuances) ... j'aime la sensualité qui se dégage de la pellicule ... j'aime la musique qui s'accorde parfaitement aux corps et aux coeurs ...

J'aime les deux acteurs principaux qui sont BEAUX ... excellents et beaux délivrant une partition parfaite, sans fausse note, sans accroc ...

Bizarrement par contre, je regrette juste que les rôles soient inversés : elle aurait presque le mauvais rôle de l'homme qui a peur et qui fuit alors que lui est ostensiblement passionné jusqu'à la folie ...

Mille fois j'ai crains une issue fatale .. mille fois ma gorge s'est nouée face à leur douleur, face  à l'intensité des scènes ...

Et finalement la fin inattendue laisse le spectateur presque heureux .. car libre d'interpréter comme il veut le visage d'Yvan Attal qui clot magnifiquement le film ...

Une fin très ouverte et pleine d'espoir ... pour lui surtout .. j'ai eu toutefois un peu de mal parfois face au personnage de Valeria Bruni-Tedeschi trop indécis, trop sur la défensive, toujours sur la retenue et le désarroi et surtout très versatile ... beaucoup plus attachée au personnage d'Yvan Attal qui finalement subit davantage cette inextricable situation qu'elle leur impose et qui en souffre donc terriblement, sûrement plus qu'elle finalement .........

Cédric Kahn signe un film très douloureux et très fort qui m'a souvent étreint le coeur ... mais qui m'a laissé cependant avec le sourire ...

Synopsis : Alors que Nick et ses amis s'apprêtent à s'amuser devant une course automobile, celui-ci a une prémonition horrifiante : un terrible concours de circonstances fait voler en éclat une voiture de course, projetant des débris enflammés qui achèvent brutalement ses amis et fait s'écrouler sur lui une rangée des tribunes. En proie à la panique, Nick parvient à convaincre sa copine Lori et leurs amis Janet et Hunt de quitter les tribunes seulement quelques secondes avant la réalisation de son effroyable vision... Persuadé d'avoir échappé à la mort, le groupe d'amis semble avoir une seconde chance, mais malheureusement pour Nick et Lori, ça ne fait que commencer. Alors que ses prémonitions se poursuivent et les survivants commencent à moirrir les uns après les autres - de façon de plus en plus brutale - Nick doit trouver le moyen d'échapper à la mort une fois pour toute, à moins d'atteindre, lui aussi, sa destination finale.

J'ai continué dans la 3D pour changer complètement de genre ....

Et là trop fort !!!!!!!

Tout le monde connaît le principe : le réalisateur (ici David R. Ellis) amène judicieusement le spectateur là où il ne s'y attend pas ... il prépare chaque scène en distillant tous les ingrédients de la mort terrible de chacun ... on s'attend au pire et puis en fait la mort joue à qui perd gagne ou plutôt qui gagne perd loooooooooool ...

Elle s'amuse à nous détourner, à nous tromper .. à tel point que, me faisant avoir à chaque fois, je me cachais un peu les yeux aux moments où l'on devine le pire (les ventilateurs menaçants qui vont se détacher du plafond, les aérosols qui brûlent, les feux qui démarrent etc..) et soulagée de voir que finalement la victime potentielle s'en est miraculeusement sortie je regardais et là pan !!!!!! l'inattendu ....et vlan beurk .... !!!! lol ....

La 3D permet des effets spéciaux incroyables qui vous en mettent plein la vue ... le coeur toujours prêt à se décrocher .. car c'est parfois grave dégoûtant ... ça vous titille les mirettes et vous ébranle ....

La séquence du début déjà est absolument renversante ...

Et ca va crescendo c'est assez ahurissant ...

Qui plus est, construit sur des prémonitions, les personnages meurent .... plusieurs fois !!!!!!!!!!!! et c'est bien sûr de pire en pire, chaque mort est carrément invraisemblable, carrément incohérente, sur un enchaînement de circonstances plus improbables les unes que les autres ...

Mais c'est fait avec une telle dérision qu'on en rit presque tant c'est démesuré, les effets de la 3D démultipliant les sensations ..

Et puis il faut noter les bonnes prestations de la bande d'ados (Bobby Campo en tête, mignon comme tout et plutôt convaincant ..) qui s'y donnent à fond sans compter ...

Résultat : on sort de la salle avec un taux d'adrénaline explosé, le coeur en mille morceaux, le rire au ventre et les yeux exorbités !!!!!

Pari réussi ... je me suis éclatée !!!!!!!!

A travers l'incroyable voyage d'une tortue de mer, Voyage sous les mers 3D nous entraine dans une fabuleuse odyssée sous-marine à la découverte d'un monde féerique en péril, peuplé de créatures fascinantes, drôles ou parfois inquiétantes. La magie de l'expérience 3D-Relief vous fera vivre une véritable plongée, comme si vous y étiez, de la grande barrière de corail jusqu'à la plage où notre tortue intrépide est née. Un documentaire d'un nouveau genre, parrainé par Jean-Michel Cousteau, avec la voix de Marion Cotillard. A vos masques !

Ce voyage dans la grande bleue n'est pas désagréable et les effets 3D sont absolument magnifiques ... on s'y croirait ... malheureusement le récit lancinant et un peu trop didactique à mon goût s'avère être souvent ennuyeux s'adressant plutôt aux enfants, seul public ciblé par ce documentaire semble-t-il ......

Malgré la jolie voix de Marion Cotillard, le texte est souvent inintéressant et n'apporte pas vraiment d'information inédite ...

Seule la fin où se déroule la liste des races en voie de disparition ou presque éteintes glace un peu, surprenante et même effrayante ... 

Reste que les images sont fabuleuses mais peut-être qu'elles auraient pu se contenter d'un habillage musical ...

Mais il faut souligner l'effort et la réalisation de Jean-Jacques et François MANTELLO qui ont pris beaucoup de risques pour monter ce film pas évident, court et relativement efficace (le message passe c'est certain ..) .. 

Synopsis : Suzanne a la quarantaine. Femme de médecin et mère de famille, elle habite dans le sud de la France, mais l'oisiveté bourgeoise de cette vie lui pèse. Elle décide de reprendre son travail de kinésithérapeute qu'elle avait abandonné pour élever ses enfants et convainc son mari de l'aider à installer un cabinet. A l'occasion des travaux, elle fait la rencontre d'Ivan, un ouvrier en charge du chantier qui a toujours vécu de petits boulots et qui a fait de la prison. Leur attraction mutuelle est immédiate et violente et Suzanne décide de tout quitter pour vivre cette passion dévorante.

Après trois jours d'oisiveté totale voire de repos forcé suite à une mauvaise entorse, sortie ciné ... ce film m'attirait irrésistiblement et j'ai été conquise .. mais qu'à moitié ... quelque chose me gêne quelque part dans ce drame sentimental qui tourne rapidement à la passion destructrice ...

Car j'ai du mal à avoir de l'empathie pour cette femme qui laisse derrière elle une traînée de souffrance par lâcheté ou paresse ...

Cependant, l'histoire, bien que peu réaliste et souvent traitée au cinéma (le trio le mari - la femme - l'amant, vu, revu et rerevu ......) est assez prenante car bien écrite et dialoguée ...

Catherine Corsini propose une réalisation très soignée aux images superbes dans des décors magnifiques, aime ses personnages ainsi que leurs face-à-face et corps à corps ...

Chaque scène a sa propre force rendant le film très intense ...

... grâce surtout à un trio d'acteurs FABULEUX .... Yvan ATTAL en tête indéniablement pour moi ... on l'a rarement vu dans un rôle aussi fort, il est génial, j'adore ... Kristin SCOTT THOMAS toujours aussi juste et sublime, belle même quand elle n'est pas apprêtée, tout à la fois forte et fragile, Sergi LOPEZ toujours sobre, simple et attachant ...

Mais ce que je reproche est le manque d'implication et d'explications .... les personnages restent peu approfondis et on a bien du mal à comprendre leurs motivations (perso j'aurais jamais quitté Yvan ATTAL (miam miam !!) (et la baraque qui va avec ...) pour Sergi LOPEZ (trop pauvre et trop poilu pour moi looooooooooooooool  !!!) ... le film reste à l'état d'ébauche sans aucune crédibilité ni cohérence, avec beaucoup de lacunes et sans dramaturgie principale, se perd en circonvolutions inintéressantes et longuettes dont la fin totalement amorale et équivoque laisse libre cours à toute interprétation abandonnant le spectateur sur le bord de la route ... l'émotion ne passe pas ... et l'on se demande en permanence s'il s'agit d'un drame sentimental ou d'un thriller .. raté ... !!! bref le film n'est ni vraiment l'un ni vraiment l'autre et se cherche un peu sans se trouver ... pour finalement aboutir sur la morale cent fois déclinée "l"amour a ses raisons que la raison ignore" ..... est-ce bien suffisant ? est-ce bien pertinent ?

Du coup j'en suis partie avec un curieux sentiment de malaise sans aucune compassion pour cette femme irraisonnée, égoïste et violente qui part, oui, mais à quel prix ??? laquelle, à mon sens, se laisse embarquer dans une passion qu'elle ne maîtrise ni ne gère pas, plus pour échapper à son carcan conjugal, à un mari possessif, jaloux et étouffant, à un quotidien triste et fade que par amour pour cet homme qui semble n'être qu'un prétexte (lui ou un autre ç'aurait été pareil sans nul doute ...) .... heureusement que la dernière partie du film nous laisse penser le contraire ... mais c'est trop tard ... on a décroché ..

A voir uniquement pour l'excellence des trois comédiens principaux car on a déjà vu mille fois mieux dans le genre ....

Synopsis : Sully, vidangeur de fosses septiques et futur père, est prêt à tout pour assurer l'avenir de son fils. Jasper, modeste épicier, a une qualité primordiale aux yeux de la mafia pour qui il travaille contraint et forcé : il est sourd-muet. Parmie Tarzo, chef de la mafia locale, se verrait bien éliminer la concurrence.
Tous trois vivent à Staten Island, sous l'ombre écrasante de Manhattan. Leurs chemins vont se croiser, a priori pour le pire...

Dimanche (vive les vacances je peux aller au ciné le dimanche qui pendant trois semaines ne sera plus seulement consacré aux tâches ménagères lol !!), je suis allée voir ce film sans trop savoir où je mettais les pieds, attirée par la présente de Vincent D'ONOFRIO (que je vénère ...) et par la signature de Luc Besson en producteur ... (EuropaCorp est signe pour moi de qualité .. lol .. quoi je ne suis pas objective ???? mais si .. euh .. ben non lol !!!!) ...

Et je n'ai pas été déçue, je dirais même plus j'ai été emballée ...

Certes un peu déroutant au début, on est littéralement happé dans un tourbillon insensé qui se concentre sur trois personnages complètement hors du commun et hors normes .. hors tout ...

Le mafieux en recherche de rédemption, plein de félures, de blessures et finalement très faible, le vidangeur de fosses septiques (messieurs les traducteurs attention aux fautes ... oui certainement que de fausses sceptiques peuvent exister en ce bas monde, mais les trous à "m****" sont tout sauf sceptiques car on sait tous ce qu'il y a dedans avec certitude !!!!) qui veut se sortir de sa "sous"-condition par le biais de sa progéniture quitte à faire les pires conneries, et le sourd-muet qui se révolte et attend l'heure de sa vengeance.

Trois paumés finalement dont les destins vont se croiser .. pour le meilleur et pour le pire ..

Vincent D'ONOFRIO est ENOOOOOOOOOOOOOORME .. dans tous les sens du terme et il m'a complètement scotchée par sa prestation absolument incomparable .. il vous en donne plein la vue, accaparant tous les angles de l'écran, et vous capte l'attention avec des petits riens ... (un geste, un regard, un tic ...) .. IMPOSANT ...

Ethan Hawke est excellentissime et Seymour Cassel bouleversant ...

Bref, j'ai été vraiment séduite par ce trio surprenant et par la réalisation de James de Monaco qui, elle aussi, est tout sauf conventionnelle tout comme le scénario intriguant et attachant ...

Un film où il faut peut-être se forcer pendant le premier quart d'heure mais qui vite s'installe dans votre tête jusqu'à la fin totalement inattendue .. et donc géniale ... forcément ...

Un film qui n'est pas si noir comme on pouvait le craindre, un film plein de surprises et avec une petite dose d'humour macabre qui lui donne un ton inédit et incroyablement fascinant .. qui plus est se termine d'une manière relativement amorale ce qui lui donne un cachet supplémentaire ...

Courez-y vite ...

Synopsis : Chloé, 26 ans, vit seule à Paris, entre une voisine envahissante, une collègue mesquine, un loueur de DVD un peu donneur de leçons... Une vie qui n'est pas à la hauteur de ses espérances...
Jack, la trentaine, Américain largué par sa copine, gagne un séjour à Paris.
Chloé va alors, par un heureux hasard, récupérer la valise de Jack, celle que lui a légué son père et à laquelle il tient plus que tout. Et tomber amoureuse de son contenu...
Chloé aime Jack, même si elle ne l'a jamais vu, même si elle ne sait rien de lui. Elle se persuade qu'il est l'homme de sa vie, qu'ils sont faits l'un pour l'autre, et elle va tout faire pour le retrouver...

Un peu déçue par cette jolie comédie romantique à souhait .. peut être un peu trop romantique alors qui sait ...

Même si Mélanie Laurent et Justin Bartha s'en sortent plutôt bien (il est mignon lui ... quand même ... !!!!! lol ...), ce qui m'a surtout gênée est la mise en scène trop linéaire, trop conventionnelle, sans originalité ni relief ...

On cherche l'émotion et on ne la trouve jamais ... voilà c'est cela, ce film manque de pics émotionnels indispensables pour qu'il pétille et nous éveille des sensations ...

Ici non pas de magie, pas d'étoiles rien ... c'est dommage car le postulat de départ est intéressant ... mais ca tombe vite à plat ... et du coup, on s'ennuie même ar moments ...

En fait j'ai été plus séduite par les seconds rôles : MA Valérie chérie (Benguigui) qui s'avère être de mieux en mieux de film en film (rererererevu Comme t'y es belle il y a quelques jours avec toujours le même plaisir ...), Yvon Back, Géraline Nakache et les autres ...

Jennifer Devoldere, malgré la qualité de son écriture, a encore un long chemin à faire en tant que réalisatrice qui manque singulièrement d'inspiration ..

J'en attendais un charme et un plaisir que je n'y ai pas rencontrés ...

Synopsis : Walter Garber est aiguilleur du métro à New York. Comme chaque jour, il veille au bon déroulement du trafic, lorsque la rame Pelham 123 s'immobilise sans explication. C'est le début du cauchemar. Ryder, un criminel aussi intelligent qu'audacieux, a pris en otage la rame et ses passagers. Avec ses trois complices lourdement armés, il menace d'exécuter les voyageurs si une énorme rançon ne lui est pas versée très vite. Entre les deux hommes commence un incroyable bras de fer. Chacun a des atouts, chacun a des secrets, et le face-à-face risque de faire autant de victimes que de dégâts. La course contre la montre est lancée...

Petite après midi cinéma avec deux films complètement à l'opposé l'un de l'autre ..

Je commence par ce thriller haletant à couper le souffle, un compte à rebours époustouflant et bigrement efficace ...

Dès le générique, on comprend vite le ton et comment la réalisation va nous plonger au coeur du chaos ..

Car la première prouesse de ce film est justement cette étonnante réalisation (c'est du Tony Scott quand même ceci devant sûrement expliquer cela !!!), efficace et ahurissante de bout en bout, sachant alterner avec beaucoup de subtilité les scènes plus calmes au sein du central des aiguilleurs avec les scènes d'action à 1000 à l'heure qui vous clouent au fauteuil ... l'atmosphère est toujours hypertendue (sûrement le facteur temps y est pour quelque chose ...) et tout va très vite ...

La seconde prouesse est le choix judicieux des acteurs : John Travolta n'avait pas trouvé à mon sens depuis Volte Face un rôle où il est autant investi et Denzel Washington est au summum ... sans oublier John Turturro qui est toujours excellent ...

Même si le scénario a quelques lacunes (je trouve la fin un peu bâclée et ca manque un peu d'emphase, j'aurais aimé que l'ultime tête-à-tête soit beaucoup plus explosif !!! ...) le tout est mené avec beaucoup de maîtrise ...

Ca se laisse regarder volontiers, sans une once d'ennui ....