Synopsis : Les Mayas, l'une des plus fascinantes civilisations que la Terre ait portées, nous ont transmis une prophétie : leur calendrier prend fin en 2012, et notre monde aussi. Depuis, les astrologues l'ont confirmé, les numérologues l'ont prédit, les géophysiciens trouvent cela dangereusement plausible, et même les experts scientifiques gouvernementaux finissent par arriver à cette terrifiante conclusion.
Lorsque les plaques tectoniques se mettent à glisser, provoquant de multiples séismes et détruisant Los Angeles au passage, Jackson Curtis, romancier, et sa famille se jettent à corps perdu, comme des millions d'individus, dans un voyage désespéré. Tous ne pourront pas être sauvés...

Bouh j'en ai marre que tout le monde autour de moi me dise que ce film est nul !!!!

J'ai toujours adoré les films de fin du monde et je suis très cliente ... et très bon public ... je trépigne sur mon fauteuil en murmurant des "Allez allez plus vite !!!" ... "Allez dépêche toi !!" ... etc etc ... je sursaute quand il faut sursauter .. mon palpitant palpite ... mon pouls s'accélère ... bref là dessus pari réussi par Roland Emmerich ... j'ai réagi exactement comme il fallait quand il fallait .. avec les décharges d'adrénaline ... les frissons d'horreur ... les exclamations ...

Par contre certes je le concède scénario et dialogues frôlent le niveau zéro pointé ... du vu et revu et rerevu ... et quand même le truc des vaisseaux euh non arches Seigneur ... un peu débile oui j'avoue ...et le fait que la techtonique se fasse aussi rapidement pfiou .. !! bref ... mais bon quoi c'est du Roland Emmerich qui a déjà prouvé par le passé ("10 000" quelle nullité !!! "Le jour d'après" bien mais complètement improbable comme ici ..) qu'il ne savait pas écrire un scénario et qu'il était souvent à côté de la plaque  !!!! (lol ... c'est le cas de le dire !!!!) ... c'est bourré des mêmes clichés américanistes habituels, c'est toujours pareil, toujours les mêmes ficelles : le sacrifice des uns, l'héroïsme des autres ................. bref c'est bourré d'absurdités et d'incohérences ...

Mais quand même les effets spéciaux sont énormissimes ... c'est très spectaculaires à vous collez au fond du fauteuil ... des explosions, des tsunamis, des éboulements de terrain, des routes avalées au coeur de la terre en furie, des avions qui décollent in extremis, des gratte-ciel qui s'écroulent, des montagnes qui se déplacent à la vitesse de l'éclair, des volcans qui se réveillent en deux secondes, des pays entiers qui disparaissent .. bon sang là dessus il est fortiche ce con !!!!!!!!!!!!!!!!

Et puis quand même y'a John Cusack qui suscite tant l'empathie qu'il en devient éminemment sympathique ... j'adore cet acteur ... franchement je ne le voyais pas du tout dans ce genre de rôle et pourtant il assure grave .. (ah et la gamine est adorable !!!)  ...

Bref visuellement parlant c'est parfait même si scénaristiquement parlant c'est mauvais ...

Mais franchement on s'en fout un peu tant on est pris par le truc surtout sur grand écran, ça jette un max quand même ... !!!

Bon faut pas être très regardant sur le scénario mais c'est réellement grandiose !!!

Je me suis éclatée !!!!!!!!

Synopsis : Carthagène, Colombie. Léo, ancien champion de boxe, s'autodétruit dans l'alcool. Son ami Jaïro l'envoie travailler au service de Muriel, jeune femme tétraplégique. Peu à peu, une histoire d'amour passionnée se noue entre eux...

Une jolie romance mais bien inégale qui s'égare un peu trop sur des histoires parallèles qui atténuent le propos principal .. dommage car étudier et analyser les sentiments d'une tétraplégique qui apprend la dépendance après avoir été profondément indépendante était très intéressant ..

Mais Alain Monne, le réalisateur, d'un sujet en or en fait un film survolé et un peu trop léger à mon goût ...

En fait, le plus intéressant dans ce film ne se trouve pas dans l'histoire de ces deux égarés de la vie (une handicapée physique et un handicapé mental alcoolique ....) mais plutôt dans les personnages secondaires ..

Et voilà donc que c'est là que le bât blesse ...

Car l'histoire avec l'autre aide-soignante ou celle avec la boxeuse sont bien plus touchantes et émouvantes ... car aussi surtout portées par de jeunes actrices plus que prometteuses : Margarita Rosa de Francisco et Linett Hernandes Valdes ...

Cela ne retire en rien l'exploit de Sophie Marceau qui relève là un sacré challenge en interprétant cette tétraplégique acariâtre avec beaucoup de conviction ... on y retrouve un peu là le thème de l'enfermement d'ailleurs ... ici l'enfermement dans un corps inapte et infirme ...

J'éluderai la prestation de Christophe Lambert lequel, malgré quelques progrès, reste un bien piètre acteur ...

Mais hélas cette histoire tourne un peu dans le vide se cherchant, errant sur des chemins de traverse en oubliant de s'attarder sur son essence même ... pourtant il y a quelques très belles scènes et de beaux moments, et de temps à autre même des instants de grâce  ... ainsi que de bien belles images et prises de vue ... mais c'est pour moi insuffisant pour en faire un bon film ...

Mais bon voilà pas franchement emballée quoi ...

Synopsis : Homme d'industrie et de pouvoir, Stanislas Graff est enlevé un matin comme les autres devant son immeuble par un commando de truands. Coupé du monde, ne recevant que des bribes d'informations par ses geôliers, Graff ne comprend pas que personne ne veuille payer la somme qui le délivrerait.
Au-dehors, son monde se fissure au fur et à mesure de la révélation de sa personnalité. Tout ce qu'il avait réussi à garder d'intimité, son jardin secret, est révélé à sa famille par l'enquête de police ou celle de la presse.

Ce drame fait partie de ces films qui vous prennent à la gorge à la première seconde en resserrant son empoigne petit à petit jusqu'à un final qui vous laisse comme anéanti avec un sentiment de malaise pesant ...

Voilà juste pour dire que j'ai pris une sacrée putain de claque comme rarement ... (tiens bizarrement la dernière c'est Le Serpent ... avec ... Yvan Attal ....) ...

Tout contribue à faire monter l'angoisse et le malaise .. une réalisation de Lucas Belvaux efficace, nette et précise qui ne se laisse jamais parasiter par des à-côtés qui aurait affaibli l'ensemble ... des images et une musique qui ne font que renforcer les effets de pression et de lourdeur ... et surtout et avant tout une interprétation magistrale ...

Mais ce Yvan Attal comment il fait pour être aussi monumental .. à chaque film de plus en plus .. il s'investit, s'implique ... il est méconnaissable, métamorphosé, ahurissant, il propose une interprétation riche d'enseignements et absolument extraordinaire qui mériterait bien un César ... toute la première partie il ne parle pratiquement pas et arrive à transposer les émotions par des petits riens : des regards appuyés ou apeurés, des rictus de douleur, des sursauts, des gestes apparemment insignifiants mais lourds de sens ... il est vraiment phénoménal ... il m'a tiré les larmes sur certaines scènes ..

Parallèllement, Anne Consigny est parfaite dans son rôle de femme d'abord angoissée puis trahie puis intolérante ... de ces beautés blondes glacées et glaçantes ... et je citerai également Alex Descas d'une classe folle et d'un charisme particulier et unique ...

Un film terrible sur le pouvoir de l'argent, sur l'identité, sur l'isolement, sur le questionnement, sur les remises en question, sur la vraie valeur de la vie ...

Juste deux petits bémols mais qui n'entachent en rien l'immense respect que je porte à ce film : quelques scènes sont un peu longues au détriment d'une deuxième partie qu'on aurait préférée plus approfondie car beaucoup plus intéressante ..

Je pense que toute la reconstruction du héros après cette épreuve aurait méritée d'être plus étoffée ..

Mais il n'empêche que c'est un chef-d'oeuvre dont le plan ultime est à tomber par terre, laissant une fin très ouverte à toute interprétation ...

Synopsis : Une mine qui explose au coeur du désert marocain et, des années plus tard, une balle perdue qui vient se loger dans son cerveau... Bazil n'a pas beaucoup de chance avec les armes. La première l'a rendu orphelin, la deuxième peut le faire mourir subitement à tout instant. A sa sortie de l'hôpital, Bazil se retrouve à la rue. Par chance, ce doux rêveur, à l'inspiration débordante, est recueilli par une bande de truculents chiffonniers aux aspirations et aux talents aussi divers qu'inattendus, vivant dans une véritable caverne d'Ali-Baba : Remington, Calculette, Fracasse, Placard, la Môme Caoutchouc, Petit Pierre et Tambouille. Un jour, en passant devant deux bâtiments imposants, Bazil reconnaît le sigle des deux fabricants d'armes qui ont causé ses malheurs. Aidé par sa bande d'hurluberlus, il décide de se venger. Seuls contre tous, petits malins contre grands industriels cyniques, nos chiffonniers rejouent, avec une imagination et une fantaisie dignes de Bibi Fricotin et de Buster Keaton, le combat de David et Goliath...

Pour finir mon week end ciné (deux films hier deux films aujourd'hui), je suis retournée voir ce chef d'oeuvre ... un véritable chef d'oeuvre, je signe et persiste ... superbement filmé et réalisé, magnifiquement interprété par une bande de comédiens irrésistibles, Dany Boon en tête de liste, incroyable ... magistralement écrit, aux dialogues à l'humour subtil, raffiné, plein de dérision, plein d'idées fabuleuses, magique ..

Il m'a encore une fois survoltée .. une jubilation délicieusement jouissive ...

FILM DEJA CULTISSIME ....

Synopsis : Norma et son époux mènent une vie paisible dans une petite ville des Etats-Unis jusqu'au jour où une mystérieuse boîte est déposée devant leur domicile. Quelques jours plus tard, se présente l'énigmatique Arlington Steward qui leur révèle qu'en appuyant sur le bouton rouge de la boîte, ils recevraient 1 000 000 $, mais cela entraînerait la mort d'un inconnu...

Un film étrange et inclassable qui vous laisse dans un état indéfinissable ...

Ca commence comme un thriller et ca finit comme un film fantastique ou un science fiction ...

Bref c'est un peu confus et difficile à suivre, l'intrigue est complexe et pas toujours très claire ... dommage car le scénario abordait des thèmes intéressants comme la culpabilité, la cupidité, l'altruisme, la rédemption, le sacrifice ... mais finit par s'engluer dans des explications vaseuses, quand elles ne sont pas carrément éludées, qui cassent un peu tout le truc et tourne dans le surnaturel un peu surané ... on se croirait parfois dans des mauvaises séries B glauques et sombres des années 70 ... 

C'est dommage car vraiment ca démarre très fort mais peu à peu, a contrario du film précédent, il perd pied, il s'éternise, il s'égare sur des voies étranges, on a du mal à tout comprendre ... c'est tortueux et torturé ...

Par contre, la réalisation de Richard Kelly, très soignée et maîtrisée, sèche et précise, aux images magnifiques, confère à l'ensemble un style très particulier et atypique pas mal du tout qui permet de rester dedans grâce aussi à la tension et l'angoisse qui y règnent ... 

Enfin, je crois que ce qui m'a le plus dérangée est l'interprétation de Cameron Diaz, complètement à côté de la plaque (euh de la boîte lol !!!)  .. elle est mauvaise, lisse, triste, terne ... on dirait (expression favorite de ma boss !!!) une poule qui a trouvé un oeuf !!!!!! bref elle joue comme une patate usant de stratagèmes machiavéliques avec ses yeux globuleux pour faire croire qu'elle nuance son jeu .. !!! que nenni !!!  ... heureusement que James Marsden est un peu plus convaincant (et mignon qui plus est .. !! euh surtout mignon ... vachement !!!!!!) mais le couple ne fonctionne pas ...

Mais bon je crois pouvoir dire que, finalement, je n'ai pas détesté même s'il m'a mise mal à l'aise par moment ... car il y a cependant de bonnes scènes, de bonnes idées ... et puis tout le début très tendu et réalisé au cordeau, très efficace est très prenant ... dommage que la fin soit bâclée et comme inachevée, laissant un goût amer ...

Ce film aurait été un chef d'oeuvre avec une fin plus travaillée et une réalisation plus dynamique ...

Synopsis : A l'époque de Brejnev, Andrei Filipov était le plus grand chef d'orchestre d'Union soviétique et dirigeait le célèbre Orchestre du Bolchoï. Mais après avoir refusé de se séparer de ses musiciens juifs, dont son meilleur ami Sacha, il a été licencié en pleine gloire. Trente ans plus tard, il travaille toujours au Bolchoï mais... comme homme de ménage.
Un soir, alors qu'Andrei est resté très tard pour astiquer le bureau du maître des lieux, il tombe sur un fax adressé au directeur : il s'agit d'une invitation du Théâtre du Châtelet conviant l'orchestre du Bolchoï à venir jouer à Paris... Soudain, Andrei a une idée de folie : pourquoi ne pas réunir ses anciens copains musiciens, qui vivent aujourd'hui de petits boulots, et les emmener à Paris, en les faisant passer pour le Bolchoï ? L'occasion tant attendue de prendre enfin leur revanche...

C'est le genre de films que j'appelle "à effet boule de neige" ... un début médiocre, un déroulement sympatique mais sans grand intérêt (à part quelques scènes clefs servant l'histoire), un final époustouflant ...

Quel dommage que le réalisateur Radu Mihaileanu se soit un peu éparpillé et ait dilué son histoire par une succession de scènes inintéressantes, racontant les péripéties de cette bande d'hurluberlus inconscients et inconséquents, des fous furieux, bruyants et envahissants !! ... il ne donne pas une bonne image du peuple russe à travers ces portraits pittoresques voire même plutôt caricaturaux plus que survolés ... heureusement toutefois que quelques-uns sortent du lot ....(le bon copain et le petit vieux ...) ... et que finalement on s'amuse quand même beaucoup ...

Ceci étant le ton hésite sans arrêt entre comédie, drame, étude sociologique, film musical, jamais on arrive à se positionner ni à s'attacher aux personnages secondaires ... mais peu à peu on se prend à l'intrigue, qui ne tombe jamais dans le pathos, et au sort des deux personnages principaux, le miracle arrive, tout se recentre et se reconcentre et ça monte ça monte crescendo allegro ma non tropo .... la gorge se serre, se reserre, jusqu'à vous étrangler d'émotion sur les vingt dernières minutes époustouflantes ... j'ai rarement été aussi bouleversée par une fin de film ... et même si on n'est pas fan de musique classique, on ne peut pas rester indifférent tellement c'est poignant ... et de fait tout l'aspect complètement farfelu et burlesque de la première partie prend une tout autre dimension il était peut-être finalement nécessaire afin de donner un impact émotionnel encore plus énorme sur "le concert" en lui-même ... (par contre faudra quand même m'expliquer comment sans aucune répétiion on peut donner un concert aussi parfait !!!!) .....

Il faut dire que les prestations exceptionnelles des deux acteurs principaux y font pour beaucoup ... j'ai été subjugué par Aleksei Gusgov hallucinant de sincérité et de naturel ... il est fabuleux ... et conquise par une Mélanie Laurent sublime, fraîche et lumineuse, aérienne ...

Bref un film qu'on pourrait taxer de médiocre sans cette fin particulièrement bien réalisée et d'une émotion rare ...

Et bien qu'inégal vraiment MAGNIFIQUE salué par une salve d'applaudissements dans la salle qui n'arrivait pas à se vider tant les spectateurs étaient scotchés à leur fauteuil !!!!!

Synopsis : Deux agents du FBI enquêtent sur le meurtre mystérieux d'un étudiant, qui semble lié à l'homme qui a contribué à mettre au point une invention qui s'est imposée dans toute la société : les gens peuvent désormais acheter des versions robotisées d'eux-mêmes, des doubles sans défaut qui, commandés à distance, effectuent leurs tâches à leur place et leur permettent de vivre par procuration sans quitter le confort et la sécurité de leur domicile.
Cette révolution technologique soulève beaucoup de questions, dont la première va vite devenir préoccupante : dans un monde d'apparences qui est réel, à qui peut-on faire confiance ?

Un bon thriller mené tambour battant par un Bruce Willis au sommet de sa forme à qui ce genre de rôle colle (mais bien) à la peau .. il est le seul à pouvoir s'en sortir brillamment et il y arrive haut la main ...

Le film s'attaque à un sujet qui aurait toutefois mérité d'être un peu plus étudié et analysé, un sujet en or qui aurait pu être développé autrement en s'attardant sur toutes les dérives possibles et toutes les ramifications qui en découleraient ... cependant, le réalisateur Jonathan Mostow a privilégié les scènes d'action plutôt spectaculaires en oubliant parfois l'importance de son propos et par là-même son impact ... 

Mais toutefois il réussit à captiver et à garder le suspense jusqu'au bout, nous offrant des moments très intenses et un final époustouflant ...

Vraiment Bruce Willis est génial ... il endosse à la perfection son rôle de sauveur de l'humanité, avec toujours la même nonchalance, la même conviction et la même envie et ça se sent ...(j'aime moins son clone un peu trop lisse (mais euh je sais que c'est fait exprès !!!!!) et trop méché !!!) ...

Il est accompagné de deux partenaires féminines pas mauvaises du tout Rosamund Pike et Radha Mitchell qui assurent ...

Un thriller qui tient donc bien la route même si la réalisation subit de temps à autre des pertes de rythmes et que j'aurais apprécié que le sujet soit davantage approfondi ... 

Synopsis : Un film constitué des images des coulisses des dernières répétitions de Michael Jackson.

Je ne suis pas fan de l'artiste, je connais et aime ses tubes comme tout le monde mais j'ai toujours eu du mal avec l'homme (a priori ...) après toutes les rumeurs sur son compte (comme on dit "il n'y a pas de fumée sans feu" mais bon parallèlement il faut se méfier des rumeurs souvent infondées, surtout quand elles attaquent les "people"  et Michaël Jackson était une cible de choix !!!! ....) ... mais bon je suis allée voir le film (un peu à reculons certes, ne cautionnant pas particulièrement ce genre de démarches purement mercantiles ... j'ai horreur des gens qui profitent des autres, et surtout ceux qui se font du fric sur la mort des artistes ) par curiosité et pour essayer de changer d'avis sur lui ...

Las ... le film est axé principalement sur le "performer" en oubliant un peu trop de s'attarder sur l'homme ... certes il propose quelques interviews qui auraient pu être intéressantes si elles n'étaient pas systématiquement dythirambiques ... qui plus est, et c'est ce qui m'a le plus dérangée, la réalisation de Kenny Ortega est bâclée et indigeste ... c'est mal filmé, mal monté ... tout le début est en totale rupture d'images, superposant plusieurs séances de répétitions, ce qui fait que le résultat est difficile à suivre pour l'oeil ... heureusement que ce n'est pas ainsi tout le long ... mais j'aurais apprécié que la caméra se repose de temps à autre au lieu de se substituer parfois à l'artiste qui seul aurait dû être en mouvement ... il y a trop de plans qui se succèdent à une rapidité incroyable ... ce qui fait que l'ensemble manque de fluidité ... c'est trop saccadé, trop sec ... déjà que la musique est omniprésente, il aurait été judicieux d'y alterner des séquences plus calmes et surtout de filmer les prestations dans leur continuité en un seul plan-séquence ...

Cependant, on est vite happés par la musique et la danse ... c'était quand même un sacré putain d'artiste, perfectionniste et très créatif, sachant s'entourer des meilleurs pour former une équipe formidable ... quels danseurs extraordinaires .. !! quels excellents chanteurs (surtout Judith Hill elle m'a carrément scotchée ... géniale .. !!) ... il y a des passages magnifiques, des tableaux exceptionnels, sans oublier le petit message à teneur écologique (sauvons notre planète en danger .. !!) ... 

J'aurais toutefois aimé découvrir davantage l'homme côté coulisses ... c'est pour cette raison là d'ailleurs que j'y allais .. et donc j'ai forcément été déçue ... car on le voit surtout sur scène .. du coup, je suis passée complètement à côté de l'émotion qui aurait pu m'étreindre si le film avait davantage mis l'accent sur l'homme plutôt que sur l'artiste ... ici, on est au spectacle et point barre ... si on n'est pas fan ca pourrait même presque lasser ...

Mais bon c'est quand même à voir pour retrouver cet artiste mythique, pour un dernier hommage, pour son dernier voyage, pour un spectacle qui aurait été sûrement FABULEUX ...

Synopsis : L'Antarctique. L'endroit le plus froid et le plus isolé de la planète. La température peut chuter jusqu'à -85°C. Les vents grimpent à plus de 180 km par heure. L'U.S. Marshal Carrie Stetko est le seul agent en mission dans ce continent ou il ne se passe jamais rien. La routine est son quotidien. Dans trois jours, quand le soleil se couchera pour six mois d'hiver austral, Stetko devra quitter pour de bon l'Antarctique et pourra commencer une nouvelle vie. Mais, la découverte d'un mort dans ce no man's land plonge Stetko dans une mystérieuse affaire. Battu à mort et à des kilomètres du camp, ce cadavre est le premier homicide en Antarctique, et le premier vrai challenge de Stetko depuis longtemps. Son enquête implique rapidement l'Agent Spécial des Nation Unis Robert Pryce, envoyé pour la surveiller. Après un mortel coup de théâtre et la révélation d'un secret vieux de 60 ans, Stetko est prise pour cible. Pryce pourrait s'avérer être un puissant allier mais la résolution du meurtre ne semble pas être sa seule recherche...

On connaît par coeur les ficelles et les clichés de ce genre de films ... un endroit isolé et confiné où tout le monde est suspect, où n'importe qui peut surgir de n'importe où, bref on connaît ... et pourtant celui-ci est plutôt pas mal fait et arrive à toutefois surprendre d'une part par la qualité de la réalisation de Dominique Sena qui nous plonge dans une atmosphère tendue et glaciale (lol je sais elle était facile !!), parfaitement maîtrisée de bout en bout, aux images superbes (la fin wouaouh ..), d'autre part par les bons acteurs qui sont plus que convaincants ma foi ...

Kate Beckinsale et Gabriel Macht assurent et en imposent, Tom Skerritt est sensationnel ..

Bon ce n'est peut-être pas un film qui restera dans les annales mais je trouve qu'il n'est pas si mal .. le suspense est omniprésent et étouffant, les scènes d'action sont très bien tournées (le crash d'avion du début est super bien fait ..), la révélation finale est étonnante ... 

Vraiment on peut ne pas bouder son plaisir, c'est un thriller bien foutu et efficace qui permet de passer un très bon moment (malgré quelques scènes un peu difficiles !!!) ...

Synopsis : Jean est quelqu'un de bien : un bon maçon, un bon fils, un bon père et un bon mari. Et dans son quotidien sans heurt, entre famille et travail, il croise la route de Mademoiselle Chambon, l'institutrice de son fils. Il est un homme de peu de mots, elle vient d'un monde différent. Ils vont être dépassés par l'évidence des sentiments.

Encore une fois malheureusement j'ai eu droit à deux bavards derrière moi et là franchement sur ce genre de film c'est carrément dérangeant ... de ce fait, j'ai eu du mal à accrocher sur la première demi-heure qui m'a paru un peu longuette .. mais ensuite .. ensuite ..

Car voilà un film sur un thème mille fois rebattu certes mais dont le traitement est particulièrement déroutant et troublant, qui m'a fait parfois penser à certains Truffaut dans les façons de filmer ...

Tout est résumé dans les regards qui se soutiennent ou qui s'abaissent, dans les visages qui rosissent, dans les sourires timides, dans les larmes silencieuses ... dans les gestes parfois aériens, parfois pesants, dans les attitudes parfois légères parfois lourdes ... dans les yeux qui se croisent pour exprimer leurs sentiments tout en craignant d'être pris en flagrant délit ....

Le dialogue va à l'essentiel (peu de mots mais beaucoup d'amour dans ce film ...), le scénario aussi et tout est dit dans les images ... 

On dirait que Stéphane Brizé, le réalisateur a posé sa caméra dans l'intimité de ces trois personnages pour en capter l'essence pure ... une caméra qui se fait oublier .. on dirait être presque des intrus d'ailleurs ... lorsqu'on voit juste un petit bout de visage, une oreille, la nuque découverte de Sandrine Kiberlain, les veines qui se gonflent ... on ne voit jamais ce genre de plans au cinéma qui laissent place davantage aux décors et environnements qu'aux personnages eux-mêmes qui ici sont parfois dans un recoin de l'image  ...

Les scènes s'étirent langoureusement, longuement,  doucement, avec une pudeur extrême, une réserve retenue, avec simplicité et humilité .. pas d'action, peu de dialogues, ca aurait pu être vite chiant mais non, tant l'émotion est omniprésente ....

Pour assurer l'affaire, il fallait bien sûr trois acteurs d'exception ....

Et franchement réunir à l'écran un couple à la ville (même ex ...) était une fabuleuse idée .. leur complicité est palpable, ils en ont gardé la fraîcheur et la force ... on voit qu'ils se comprennent sans avoir à parler ...

Vincent Lindon est fait pour ce genre de rôle .. très proche de l'homme qu'il semble être dans la vie ... discret, simple, humble, silencieux, pudique, sensible ... il est touchant comme jamais ...

Sandrine Kiberlain a un magnifique port de tête, elle a une grâce fragile et une luminosité exceptionnelle ...

Quant à Aure Atika, elle est surprenante ....

C'est un film dont l'émotion monte, monte sans s'arrêter, pour atteindre son paroxysme lors de la scène de la voiture dans un face à face (ou plutôt dos à dos ... !!!)  très tendu ....

J'ai commencé à pleurer à ce moment là et je ne me suis plus arrêtée jusqu'à la fin où l'espoir me tenaillait le ventre à me faire mal ...

Et malgré sa prévisibilité, elle est tellement intense que là encore à en parler je suis bouleversée ...

C'est un film vraiment MAGNIFIQUE et POIGNANT ....