Synopsis : La vie de Gainsbourg, du jeune Lucien Ginsburg dans le Paris occupé des années 1940, jusqu'au poète, compositeur et chanteur célébré dans le monde entier.
Le film explore son itinéraire artistique, du jeune homme épris de peinture à la consécration de sa musique dont l'avant-gardisme en a fait une véritable icône de la culture française. Mais aussi la complexité de sa vie adulte à travers ses amours tumultueuses.

Oh que voilà un biopic bien étrange et original ... j'ai eu un peu de mal à entrer dedans j'ai trouvé le premier quart d'heure quelque peu hésitant, comme si le réalisateur se cherchait un peu ou tentait d'appréhender le portrait d'une manière atypique ... il y réussit cependant mais personnellement, j'ai du mal à adhérer au parti pris ... !!!

Pourtant le film a d'indéniables qualités et la réalisation est très soignée jusqu'à atteindre même de réels moments de grâce pure et d'une sensualité déconcertante à vous filer les frissons .. !! (toutes les séquences avec Bardot / Laetitia Casta sublimissime (enfin !!) ...) ..

Mais là où je suis gênée c'est que jamais Joann Sfar n'approfondit son personnage, se limitant à survoler sa vie (et non sa carrière artistique, bien qu'omniprésente ... il s'attache davantage à dépeindre l'homme derrière l'artiste) .. j'aurais presque préféré, à l'instar du film d'Antoine de Caunes sur Coluche, qu'il s'attarde sur une période clef de Gainsbourg (ses années Gainsbarre par exemple !!) ou qu'il soigne les transitions entre chaque .. parfois en une seconde, on saute d'une scène à l'autre d'une façon un peu brusque alors que plusieurs années se sont écoulées et du coup il n'y a pas vraiment de fil conducteur à part peut-être ce fameux double .. on s'y habitue et c'est peut être LA trouvaille du film mais je n'adhère pas vraiment .. et donc l'émotion ne passe pas perturbée sans doute par ce montage trop sec et abrupt ...

Je suis gênée aussi par le fait que les acteurs soient des sosies quasi-parfaits .. Eric Elmosnino est époustouflant mais il est tellement ressemblant que ca met presque mal à l'aise, il est Gainsbourg jusque dans le moindre geste, les regards, les attitudes .. on sent presque trop l'énorme travail que cela a sollicité à en manquer parfois de naturel .. Laetitia Casta s'est investie à 100 % dans le rôle de Bardot et reproduit à la minutie toutes ses mimiques .. Lucy Gordon bien que très émouvante ressemble davantage à Carla Bruni qu'à Jane Birkin .. seule Anna Mouglalis propose quelque chose d'un peu plus personnel dans le rôle de Juliette Greco ..

Il est vrai qu'ils sont tous assez bluffants et Eric Elmosnino est extraordinaire mais j'ai peur qu'il soit tellement marqué par ce rôle tant physiquement qu'artistiquement parlant qu'il ne fasse que ça de sa carrière !!!! et ce serait dommage je sens un vrai potentiel en lui ... 

A voir donc pour certains passages magnifiques et des prises de vue sensationnelles, ainsi qu'une fin inattendue avec un plan ultime à couper le souffle ... mais le biopic me paraît un peu trop superficiel et n'aborde jamais les motivations de l'artiste, j'aurais aimé qu'il tente un semblant d'explications sur l'auto-destruction dont il faisait preuve, pourquoi il était si provocateur ... ça aurait été peut-être un peu moins cinématographique mais un peu plus intéressant ... mais bon parallèllement je concède qu'il n'est pas simple de parcourir toute une vie (surtout celle très riche de Gainsbourg) en deux heures qu'on ne voit cependant pas passer ...

Car même s'il y a certaines longueurs, toute la seconde partie est très prenante ...

Synopsis : Armand coule une pré-retraite dorée sous le soleil de la Côte d'Azur, entre sa boutique de prêt-à-porter, sa Viviane chérie et... son jardin secret : l'Aline Roc. Une terrasse, vue sur la mer, où, chaque midi, en dégustant sa sole grillée, il s'isole, s'évade et rêve. Oui, mais voilà, l'Aline Roc va être vendu...

Quelle affiche alléchante ... un casting royal pour une comédie écrite et réalisée par Philippe Lefebvre .. MON Philippe Lefebvre adoré à moi ... argh .. (Seigneur qu'il est craquantissime trop beau je l'aime argh !!!) ...

Pourtant, malgré de louables efforts, il m'a un peu déçue ..

La comédie est superbement scénarisée et dialoguée mais malheureusement l'intrigue et les personnages sont très complexes .. et là où ça ne me gêne pas pour les personnages, bien au contraire car plus le personnage est complexe plus il en est intéressant, atout majeur du film d'ailleurs, j'avoue que concernant l'intrigue c'est plutôt un handicap ..

C'est une sorte de film à tiroirs où plein de pistes sont explorées mais ici le problème est que Philippe Lefebvre oublie un peu trop souvent de les fermer ou les clore (les tiroirs ou les pistes .. ) ..

Du coup, le spectateur doit faire des efforts incommensurables pour comprendre les tenants et aboutissants, raccrocher les wagons, et relier le tout ..

Et donc ben j'ai pas vraiment tout compris, c'est confus et compliqué et difficile à suivre ....

Et c'est dommage car la réalisation est de haute volée, les prises de vue et les plans sont superbes et bien pensés, la musique de Sinclair et la bande sonore complètent magnifiquement le tout et c'est très bien interprété par une palette de comédiens exquis : François Berléand avec son allure débonnaire excelle dans l'art de la manipulation, Thierry Lhermitte est toujours aussi séduisant, Fred Testot convainc de plus en plus et la jolie révélation du film est la belle Virginie Efira qui irradie l'écran ..

Mais voilà le tout manque sérieusement de maîtrise et de peps, il manque cette pétulance et cette pétillance qui auraient pu faire de cette comédie une vraie réussite .... en fait ca monte ca monte ca monte mais soudain pfiou ça retombe comme un soufflet raté ... il n'y a aucun rythme et ce n'est pas très abouti ... heureusement que c'est très bien filmé et écrit, et finalement plutôt intelligent et recherché ... de plus, c'est souvent drôle et rempli de répliques savoureuses ...

Philippe Lefebre signe pour moi une sorte de brouillon, une première réalisation pas vraiment convaincante mais qui peut laisser augurer du meilleur car cependant il y a aussi de bonnes choses, c'est assez dépaysant et distrayant ... un essai à transformer ...

Synopsis : Après avoir perdu l'enfant qu'elle attendait, la fragile Kate voit ressurgir les douloureux souvenirs d'un passé qu'elle préférerait oublier.  Hantée par des cauchemars récurrents et décidée à retrouver une vie de couple équilibrée, elle fait le choix, avec son compagnon John, d'adopter un enfant. A l'orphelinat voisin, Kate et John se sentent étrangement attirés par une fillette, Esther. Mais Kate ne tarde pas à découvrir la face cachée de la " douce " enfant. Autour d'elle, personne n'a rien remarqué, et nul ne semble partager ses doutes et ses inquiétudes...

Les thrillers mettant en scène des enfants pas tout à fait comme les autres sont en général assez malsains et redoutables .. Celui-ci n'échappe pas à la règle ...

Assez vite mis en place, le film vous plonge rapidement dans une atmosphère dense et glaciale, le décor enneigé ne faisant qu'exacerber le sentiment de froideur et de malaise ...

La réalisation de Jaume Collet-Serra, sans surprise, est cependant efficace amenant avec habileté le spectateur là où il doit être amené, intense et diablement angoissante .. (les portes qui grincent, la caméra qui s'attarde sur les coins sombres, les zooms, plongées et contre-plongées .....) ...

Malgré un scénario déjà-vu, des effets téléphonés et une fin cousue de fil blanc, le tout est bien mené et cohérent, il y a de très bonnes idées (les dessins ..., le final très réussi) et la révélation tient la route (c'est pas des trucs mystiques et tordus à la noix, ce que je craignais à un moment donné ...) ...

Par ailleurs, c'est plutôt bien interprété ...

Le couple Vera Farmiga - Peter Sarsgaad fonctionne bien, ils sont tous deux fort convaincants ..

C'est surtout les trois bambins qui tirent leur épingle du jeu, la jeune Isabelle Fuhman en tête à vous foutre une envie folle de ne jamais enfanter .. !!!!!

Mais c'est surtout la petite Aryana Engineer que j'ai trouvé adorable et craquante ..

Un bon thriller mais à ne pas voir avec un ado réfractaire .. !!!! (Seb n'a pas trop aimé, il m'a un peu cassé le truc quoi (remarquez quand on sait qu'il place la trilogie du Seigneur des Anneaux avant celle des "Il était une fois ...." de Sergio Leone (en ce moment à la télé "Il était une fois dans l'Ouest", un chef-d'oeuvre, on comprend qu'il n'a pas du tout les mêmes goûts cinématographiques que moi !!!!) ...

Cet après-midi de vacances, après force de persuasion de mon fils qui me bassine avec ce film depuis des années (voire son harcèlement n'a fait que me le rendre encore plus antipathique (le film hein pas mon fils !!!)), que je n'ai jamais vu mais ni envie de voir n'aimant pas particulièrement le genre (à part "Ladyhawke la femme de la nuit", le style "heroïc fantasy" c'est pas vraiment mon truc ..), je me suis finalement laissée tenter, trouvant là surtout prétexte à partager avec mon fiston un moment de complicité et de tendresse, et parce que je voyais bien que ça lui faisait plaisir de me faire découvrir son univers ..

Par habitude, je posterai le synopsis, bien que je suppose que tout le monde connaît l'histoire ... (je dois être une des rares personnes à être réfractaire et à ne l'avoir jamais vu encore !!!!) ...

Synopsis : Dans ce chapitre de la trilogie, le jeune et timide Hobbit, Frodon Sacquet, hérite d'un anneau. Bien loin d'être une simple babiole, il s'agit de l'Anneau Unique, un instrument de pouvoir absolu qui permettrait à Sauron, le Seigneur des ténèbres, de régner sur la Terre du Milieu et de réduire en esclavage ses peuples. À moins que Frodon, aidé d'une Compagnie constituée de Hobbits, d'Hommes, d'un Magicien, d'un Nain, et d'un Elfe, ne parvienne à emporter l'Anneau à travers la Terre du Milieu jusqu'à la Crevasse du Destin, lieu où il a été forgé, et à le détruire pour toujours. Un tel périple signifie s'aventurer très loin en Mordor, les terres du Seigneur des ténèbres, où est rassemblée son armée d'Orques maléfiques... La Compagnie doit non seulement combattre les forces extérieures du mal mais aussi les dissensions internes et l'influence corruptrice qu'exerce l'Anneau lui-même. L'issue de l'histoire à venir est intimement liée au sort de la Compagnie.

Nous avons regardé la première partie hier et la seconde partie donc tout à l'heure (trois heures de film tout de même, il fallait bien le couper en deux .. !!) ...

Et bon alors pour moi y'a du bon et du moins bon ... la première heure est un peu longue, la mise en place des personnages et de l'intrigue s'avère laborieuse et j'avoue avoir parfois décroché un peu ..

Et, comme je le craignais, ce style de films ne me plait pas plus que ça ... car malheureusement, entre des scènes spectaculaires et grandioses, s'insèrent des scènes frôlant parfois le ridicule ... les acteurs semblent réciter leurs textes comme des litanies en prose, souvent très théâtralement, n'y mettant aucune nuance ni sincérité .. le tout manque singulièrement de simplicité ... la réalisation de Peter Jackson en effet m'apparaît souvent - bien trop souvent - prétentieuse et mégalomane ...

Mais par contre je ne peux nier qu'il y a des séquences, surtout dans la dernière partie du film, assez réussies, aux paysages et images superbes ..

Mais les scènes de combats contre des monstres improbables, dont la fin où les héros se battent contre .. Dark Vador (??????????????!!!!!!! lol !!!!!!) sont souvent ratées ... les lutins, les elfes, les jesaisplusquoi moches et trop grave méchants, et tout ce tralala non j'ai du mal, vraiment du mal ...

Enfin bon voilà je n'ai pas trop aimé (j'hésite beaucoup à regarder les deux suivants, bien que mon fiston m'affirme qu'ils sont meilleurs .. !!!) ...

A part .. à part ... à part ........................ Viggo Mortensen qui, à chaque apparition à l'image, la bouffe par tous les angles par sa présence, son charisme et son regard bleu acier à vous glacer le sang et vous faire fondre les globules rouges ... !!!!!!!

Alors lui, même les cheveux longs et sales, et la barbe de quinze jours, il me fait indéniablement quelque chose d'indéfinissable (dans "La Route" tout pareil !!) .. bref, c'est le seul qui soit bien dans le film quoi ... !!! je dirais même plus, c'est quand même un sacré acteur ... (j'espère qu'il ne va pas arrêter le cinéma, comme il l'a annoncé récemment, ce serait quand même vachement dommage et une grosse perte pour nous les femmes les fans .. !!!)

Bref, pour résumer j'ai accompli mon devoir de mère - faire plaisir à mon fils - et de femme - me pââââmer devant Viggo !!!! -

Synopsis : Jane a divorcé de Jake, et Jake s'est remarié avec une femme plus jeune. Quand Jane commence à sympathiser avec Adam, un architecte qui travaille avec elle, et que Jake se met à regretter son remariage, les choses se compliquent...

Après Avatar, tout pourrait paraître fade ... le fait est ... cependant Pas si simple est pas si mal !!! ...

Une comédie aux scénarios et effets convenus peut-être mais plutôt bien écrite, parsemée de scènes très drôles, et surtout éminement bien interprétée ...

Alors que la réalisation s'en tient à des plans planplans et au minimum syndical, la direction d'acteurs est plutôt réussie ...

Nancy Meyers arrive à tirer le meilleur d'eux-mêmes ..

Menée tambour battant par une Meryl Streep toujours aussi radieuse et lumineuse (quelle actrice fabuleuse ...), cette comédie s'avère être un délicieux moment de détente ..

Et quel plaisir de retrouver Alec Baldwin et son regard bleu lagon .. même s'il s'est quelque peu empaté (20 bons kilos de trop !!), il se révèle très sympathique, endossant avec beaucoup d'auto-dérision son rôle de quinquagénaire balourd, gauche et maladroit ...

Steve Martin est relativement sobre (je n'aime pas cet acteur désolée ... !!!) ..

Par contre, toute la petite bande de jeunes est excellente ... dont une mention spéciale à John Krasinski ..

J'ai souvent éclaté de rire devant certaines situations plus que cocasses et en plus je trouve la fin très bien, qui permet de sauver le film d'un romantisme exacerbé qui aurait cassé l'ambiance .. 

Donc pour passer le cap "après Avatar" ça m'allait plutôt pas mal ...

Synopsis : Malgré sa paralysie, Jake Sully, un ancien marine immobilisé dans un fauteuil roulant, est resté un combattant au plus profond de son être. Il est recruté pour se rendre à des années-lumière de la Terre, sur Pandora, où de puissants groupes industriels exploitent un minerai rarissime destiné à résoudre la crise énergétique sur Terre. Parce que l'atmosphère de Pandora est toxique pour les humains, ceux-ci ont créé le Programme Avatar, qui permet à des " pilotes " humains de lier leur esprit à un avatar, un corps biologique commandé à distance, capable de survivre dans cette atmosphère létale. Ces avatars sont des hybrides créés génétiquement en croisant l'ADN humain avec celui des Na'vi, les autochtones de Pandora.
Sous sa forme d'avatar, Jake peut de nouveau marcher. On lui confie une mission d'infiltration auprès des Na'vi, devenus un obstacle trop conséquent à l'exploitation du précieux minerai. Mais tout va changer lorsque Neytiri, une très belle Na'vi, sauve la vie de Jake...

Je n'ai pas de mot à part peut-être (oui j'ose) : TITANESQUE !!!!!!!!!!!!!!!!

Un chef d'oeuvre où l'on comprend que James Cameron a tout compris au cinéma ... !!!!! un projet qu'il porte depuis de nombreuses années et qu'il transpose à l'écran d'une façon remarquable ... après Titanic on ne pensait pas qu'il pouvait faire mieux .. et si !!!!!! la preuve ....

Dans ce film, il y a tout : un scénario sans faille, des images époustouflantes, des effets extraordinaires (léger bémol sur la 3D parfois sous-exploitée mais très léger le bémol .. et en fait je me demande si plus ca n'aurait pas été trop .. elle est toute en subtilité sans multiplier les effets grossiers un peu trop attendus style "on se prend les trucs dans la gueule" etc ... !!!!! alors qu'ici elle n'est présente que pour donner de la perspective et de l'épaisseur, ainsi que renforcer les décors somptueux ...), des détails semblant sans importance mais qui donnent au film toute son importance, un message porteur .... mais surtout une réalisation plus que parfaite ... des prises de vue qui vous donnent le tournis, des plans renversants, des scènes grandioses .....

C'est un spectacle qui vous cloue au fauteuil ... on écarquille les yeux tout grand, on écoute (la musique de James Horner superbe ... !!!), on pleure (euh oui oui j'ai pleuré ...), on sursaute, on frémit ...

Les acteurs s'oublient très vite (bien que Sam Worthington wouaouh .. en 3D en plus !!!!!!!!! on en mangerait ... !!!!!!) derrière leurs personnages (je cite cependant Zoe Saldana, Sigourney Weaver ....) ...

Enfin bon c'est magnifique magnifique magnifique ... MAGNIFIIIIIIIIIIIIQUE ... énorme et magnifique ....

Il faut que j'aille le revoir et le revoir et le rerevoir encore et encore ...

DANTESQUE ...

(j'ai posté exprès l'affiche en grand, une fois n'est pas coutume, à grand film grande affiche !!!!!!)

(ps : et zappez les critiques négationnistes des détracteurs de ceux qui portent en eux la fierté déplacée de dire qu'ils n'ont pas aimé ce chef d'oeuvre juste par esprit de contradiction ou pour se démarquer du plus grand nombre ... j'ai horreur de ceux qui se placent volontairement dans le clan de ceux qui se refusent à intégrer un phénomène de mode/masse dans le seul but de se faire remarquer ... !! après il y a bien sûr ceux qui n'aiment vraiment pas mais rien ni personne ne peut faire l'unanimité ..... !!!!!!!!!!! d'aucuns le trouvent peu crédible mais il ne faut pas oublier que c'est un film de science-FICTION .... qui dit fiction dit imagination etc. etc. !!!! et parfois il faut savoir se foutre que ce soit crédible ou non, il ne faut pas ici bouder son plaisir d'assister à un spectable exceptionnel !!) ....

Synopsis : Arthur vit des jours tranquilles entre Florence, sa compagne depuis cinq ans, et son magasin de sport spécialisé. Tout va parfaitement bien jusqu'au jour où Florence lui annonce sans préavis qu'elle le quitte pour un autre homme, qu'elle va même se marier, qu'elle part vivre désormais à l'étranger. Sous le choc, Arthur est pourtant convaincu que Florence ne sait plus trop ce qu'elle fait. Il n'aura de cesse de la retrouver, même lorsqu'il apprend que le mariage a lieu dans quelques jours à Miami. Il n'est certes pas invité, mais sa décision est prise : il ira à ce mariage.
Au même moment, Emilie Vergano réalise d'une main de maître un vol de tableau dans un célèbre musée parisien pour le compte d'un commanditaire vivant lui aussi à Miami. Arthur et Emilie vont alors se croiser à l'aéroport de Paris en partance pour le continent américain et ne vont plus vraiment se quitter pour une raison assez simple : recherchée par la police, Emilie a placé la toile volée dans le sac d'Arthur. Ce dernier va alors être embarqué dans une aventure qu'il n'avait pas, mais pas du tout, prévu... à l'occasion de ses quelques jours de RTT.

N'allez pas voir ce film en pensant que c'est une comédie .. que nenni !!!! je n'ai jamais ri ni même à peine souri ... c'est pour moi davantage un film d'aventures pures qui s'inscrit dans la lignée de ceux de Philippe de Broca par exemple ... euh en moins bien quand même !!!!!

Soit un très bon divertissement, honnête et sincère, distrayant et pas prise de tête sans chercher plus loin ... tourné dans des décors exotiques et magnifiques ...

Mais franchement scénaristiquement parlant, c'est pas ce qu'on a vu de mieux dans le genre .. du déjà-vu, déjà entendu, bourré de clichés ... des dialogues qui tombent à plat, des situations rocambolesques, beaucoup d'incohérences ...  mais bon on ne s'ennuie cependant pas une seconde la réalisation de Frédéric Berthe sauve un peu le truc ... ainsi que l'interprétation ..

 Kad Merad, sans surprise, est toutefois correct sans cependant être transcendant .. par contre, Mélanie Doutey fascine par son charme, avec son minois malicieux et son oeil pétillant, elle monopolise l'attention ... je soulignerai plus particulièrement l'interprétation étonnante de Manu Payet, irrésistible ... c'est celui qui tire le plus son épingle du jeu ... et je n'oublierai certes pas Géraldine Nakache adorable comme tout ...

C'est mignon, simplet, gentillet, naïf ... C'est rythmé et enlevé, léger et vif, ce n'est pas drôle ni explosif, mais c'est pas nul non plus  ...

Donc à voir pour se détendre mais s'oublie aussitôt ...

Synopsis : Arthur est au comble de l'excitation : c'est aujourd'hui la fin du dixième cycle de la Lune, et il va enfin pouvoir regagner le monde des Minimoys pour y retrouver Sélénia. Dans le village, tout est prêt pour l'accueillir : un grand banquet a été organisé en son honneur, et la petite princesse a passé sa robe en pétales de rose... C'est sans compter le père d'Arthur, qui choisit précisément ce jour tant attendu pour quitter plus tôt que prévu la maison de sa grand-mère. Au moment du départ, une araignée dépose dans les mains du jeune garçon un grain de riz sur lequel est gravé un message de détresse. Pas de doute, Sélénia est en danger, et Arthur n'a plus qu'une idée en tête : voler à son secours ! Quitte à employer un passage de fortune, tomber tête la première dans le bar de Max, se heurter aux troupes de Kröb, le nouveau tyran des Sept Terres, secourir Bétamèche, combattre des rats, des grenouilles, des araignées velues... et découvrir, une fois arrivé au village des Mimimoys, qu'aucun message de secours ne lui a été envoyé ! Mais qui donc a bien pu piéger ainsi notre jeune héros ?

Après avoir vu le premier opus récemment à la télévision, j'attendais celui-ci impatiemment surtout au cinéma sur grand écran ...

Je ne suis pas déçue sauf peut être par le fait que le film m'ait paru bien court et que la fin est quelque peu abrupte .. le "à suivre" est un peu douloureux même si telle quelle elle peut se concevoir ..et que le format d'une petite heure et demi est parfaitement adapté au jeune public dont l'attention baisse rapidement ...

Même si le scénario n'est pas très écrit, il faut bien avouer que visuellement le film est techniquement parfait ..

C'est Luc Besson, quand même, aux commandes ..

Quelle fabuleuse réalisation à couper le souffle, encore meilleure que pour le premier volet ...

Riche de détails extraordinaires, d'effets spéciaux magnifiques, d'idées géniales, le film ne peut qu'émerveiller petits et grands ... 

C'est drôle, rythmé, plein d'action, de courses poursuites, c'est inventif et créatif, ca part dans tous les sens, c'est enivrant ... (et n'oublions pas la superbe musique d'Eric Serra encore une fois présent au générique ...)

Même si l'on peut considérer que cette deuxième partie peut être une transition, il ne faut certes pas bouder son plaisir devant un divertissement d'une telle ampleur ... 

Luc Besson sait capter l'attention en alternant avec beaucoup d'intelligence les séquences de la "vraie vie" avec celles animées chez les Minimoys ... sans oublier de nous livrer un message écologique important ..

En nous offrant aussi une palette d'acteurs irrésistibles ... le petit Freddie Highmore est toujours aussi adorable ... les grands parents délurés (dont Mia Farrow en grand mère gateau), la mère naïve et primesautière, le père benêt ... tous contribuent à la réussite du film ...

Mais il est vrai qu'on ne peut que s'éblouir devant le monde des Minimoys remplis de personnages délirants et craquants .. devant la qualité d'images et des prises de vue ... et surtout devant le travail énorme que ce film a demandé ...

Enfin, sans être totalement dithyrambique et enthousiaste, j'adhère totalement à cet univers et surtout à la réalisation époustouflante .. je suis très subjective certes car pour moi Luc Besson est un véritable génie ... mais cependant je poserai un petit bémol sur la faiblesse du scénario ... mais bon voilà c'est cependant un film à voir .. si vous avez aimé le premier, vous aimerez le second et sans nul doute le troisième qui devrait sortir courant 2010 ...

Synopsis : Il y a maintenant plus de dix ans que le monde a explosé. Personne ne sait ce qui s'est passé. Ceux qui ont survécu se souviennent d'un gigantesque éclair aveuglant, et puis plus rien. Plus d'énergie, plus de végétation, plus de nourriture... Les derniers survivants rôdent dans un monde dévasté et couvert de cendre qui n'est plus que l'ombre de ce qu'il fut. C'est dans ce décor d'apocalypse qu'un père et son fils errent en poussant devant eux un caddie rempli d'objets hétéroclites - le peu qu'ils ont pu sauver et qu'ils doivent protéger. Ils sont sur leurs gardes, le danger guette. L'humanité est retournée à la barbarie. Alors qu'ils suivent une ancienne autoroute menant vers l'océan, le père se souvient de sa femme et le jeune garçon découvre les restes de ce qui fut la civilisation. Durant leur périple, ils vont faire des rencontres dangereuses et fascinantes.

Ouh la la quel film bouleversant ...

Un film de fin du monde en totale antithèse d'un 2012 : ici pas d'effets spéciaux, pas de grand spectacle, pas d'esbrouffe, mais un scénario implacable et glacial, plus que prévisible, magnifiquement écrit, qui s'appuie sur des scènes lourdes et pénibles ..

Dans un pays dévasté, sur des routes recouvertes de cendres, sous des cieux gris et menaçants, le père et le fils marchent vers l'océan et le sud pour tenter de trouver un espace de survie où l'hiver sera moins rude ...

Car ici le thème principal est bien la survie ... à travers tout l'amour d'un homme pour son enfant .. à travers la persévérance et l'espoir ...

Le texte est d'une importance primordiale nous servant des réflexions magnifiques ... (je n'ai pas lu le livre duquel il est adapté mais il semble toutefois très fidèle) ...

C'est d'un réalisme troublant et fascinant, à tel point que ca vous glace les sangs d'effroi tant il semble que la fin du monde pourrait ressembler à ça ...

John Hillcoat signe ici une oeuvre magistrale et terriblement poignante, nous offrant une vision personnelle et novatrice sur l'apocalypse finale, de laquelle on sort en larmes, empli d'un malaise pesant ... il alterne des scènes qui s'étirent à l'infini avec parfois des images quasiment subliminales, des scènes de deux secondes où l'on comprend toute la force de l'amour du père pour son fils ... (ou l'inverse ..) ... (un regard, un geste, un souffle, une attitude ...) ...

Viggo Mortensen est époustouflant et méconnaissable ... très émacié et amaigri, le visage gris et sale, la barbe en bataille, le cheveu triste, son oeil reste d'un bleu acier captivant ... j'avoue qu'il m'a tourneboulée ...

Le petit Kodi Smit-Mcphee est à mon sens un futur grand s'il ne se laisse pas happer par le star système et les feux de la gloire ... il est réellement excellent, c'est une vraie révélation ..

Le face à face est magique ... la symbiose entre les deux est d'une force incommensurable, pleine de sincérité et de générosité ... c'est là toute l'intensité du film : ce paradoxe constant entre le monde détruit et le lien indestructible entre ces deux êtres en bout de route ..

Quant aux rares apparitions de Charlize Theron, elles sont comme une bulle de fraîcheur au milieu du désastre ...

IL FAUT ALLER VOIR CE FILM ...

Vous n'en ressortirez pas pareil ... votre vision des choses va en être sûrement modifiée ... en bien ... en espérant qu'elles ne soient pas ainsi inéluctables ... et en espérant que vos questionnements sur le sens de la vie, de la mort et de l'amour évoluent ...

Synopsis : Xavier Alvarez est un petit architecte d'Aix-en-Provence en recherche perpétuelle de reconnaissance sociale. Il s'est fait tout seul et prospère, mais ne parvient pas à décrocher de gros marchés publics pour assouvir ses rêves de grandeur. Il décide donc de se lancer corps, âme et biens dans la campagne de Vincent Cluzel, le candidat outsider à la mairie, persuadé qu'il renverra l'ascenseur en cas de victoire. À force d'énergie et de ruse, il parvient à discréditer le favori et à faire élire son protégé. Mais leur amitié sincère, nouée dans la conquête du pouvoir, se heurte alors aux limites des intérêts et de l'ambition.

En entrant dans la salle, je n'avais pas lu le synopsis et j'ignorais totalement ce que j'allais voir, surtout attirée par le nom de Clovis Cornillac à l'affiche, un de mes acteurs préférés ...

Je ne savais donc pas si c'était une comédie, un drame, un thriller, un policier ... rien .. mais parfois j'aime bien rentrer vierge de tout donc d'a priori ... il s'avère que ce film est un curieux mélange de genres ....

Mais hélas j'ai bien eu du mal sur les vingt premières minutes à entrer dedans ... une mise en place laborieuse et mal réalisée, sans véritable accroche pour capter l'attention ... mais peu à peu je me suis surprise à m'intéresser davantage à l'intrigue qui est pourtant parfois bien complexe voire même carrément compliquée ... supportée par ailleurs par un monologue de Clovis Cornillac lancinant ...

François Favrat a bien du mal à placer et déplacer ses caméras, cherchant des angles inédits sans les trouver, tâtonnant, hésitant ... une réalisation pas du tout maîtrisée qui s'égare et qui s'encroûte ... trop molle ... trop facile ... trop conventionnelle ...

Et pourtant toute la seconde partie s'avère, finalement, passionnante ...

Je pense surtout grâce à l'excellente prestation des acteurs principaux .. (c'est là en fait que le bât blesse, ce sont les acteurs qui sont au service de la réalisation alors que cela devrait être le contraire) ....

Clovis Cornillac une fois de plus est exceptionnel ... force est de constater qu'il se glisse dans la peau de ses personnages avec une aisance déconcertante et à chaque fois surprenante ... il est accompagné par un Christian Clavier qui prend une toute nouvelle dimension avec ce genre de rôles qui lui vont beaucoup mieux que ses rôles de trublion ... (déjà perçu dans Le prix à payer par exemple ..) .. il est sobre et implacable en total contre-emploi ...

Les trois actrices féminines (Vimala Pons (belle découverte avec ses faux-airs d'Anne Parillaud), Valérie Benguigui (toujours impeccable) et Marilyne Canto) sont très justes ...

Je suis donc partagée ... le sujet difficile, au demeurant très bien écrit et dialogué, aurait mérité une réalisation plus fluide et plus dynamique, avec davantage de rythme et d'action plutôt que de s'embourber dans des scènes explicatives bourbeuses et tortueuses .. heureusement qu'il est servi par une palette d'excellents comédiens ...