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Synopsis : Coco, 40 ans, self made man, est l'exemple parfait de la réussite sociale. Parti de rien, immigré, il a réalisé en 15 ans une des plus fulgurantes success story des temps modernes grâce à son invention de l'eau frétillante. Mais pour Coco, la plus grande consécration est à venir : la bar-mitsva de son fils Samuel qui aura lieu dans six mois. Il invite tout le monde à "l'événement national de l'année" et promet du jamais vu, de l'époustouflant, du Coco ! Trop obsédé par la perspective d'en mettre plein la vue au monde entier pour "sa" fête, Coco agit avec démesure et frôle la folie sans voir que sa femme, son fils, sa mère et tous ses proches se désolidarisent peu à peu. Cet événement va devenir pour lui un instant de vérité sur son rôle de père.
Quelle soirée ... !!
Soirée .. trop ...
Trop tout ...
Une avant-première à laquelle je suis arrivée sans place et finalement une personne m'a offert une invitation qu'elle avait en .. trop ..
Trop contente ..
Je m'installe dans la salle à ma place habituelle : devant, à côté de l'escalier, celui par lequel ils descendent puis remontent (placement idéal pour espérer un autographe !!) ... c'est le top .. !!!
Et puis ... l'attente est ... trop longue ... !!!! (nous sommes la dernière salle sur les quatre donc presque une heure d'attente ..)
Enfin Gad Elmaleh arrive avec Manu Payet, Ari Abbitan et Alain Goldman le producteur ..
Gad est trop .. drôle .. mais .. trop bref ... !!! cinq minutes après leur arrivée par la porte du fond, ils repartent par .. la porte du fond .. trop bête ..
Il est peut-être trop fatigué après une journée marathon (présentation de son film dans dix salles en une soirée !!!) .... mais de ce fait, il est trop distant, trop ...... fier ???? (aurait-il pris la grosse tête ???) .. que sais-je ... à peine aperçu, à peine entendu .. un petit signe de la main rapide .. escorté par trois gardes du corps trop balèzes, il file à l'anglaise ... il n'y a pas eu de partage, pas eu d'échange ... juste .. "veni vidi vici" pour résumer !!! car sans nul doute, le film va cartonner (finalement je le lui souhaite même s'il n'est pas à la hauteur de mes attentes car le bonhomme m'est encore malgré tout foncièrement sympathique ..)
Bref, le film commence .. enfin ... !!!
Et là ... la cata ... (déjà la bande annonce m'avait laissée quelque peu perplexe et je craignais déjà la possible nullité du résultat !!! ..)
Le film est trop ... mais dans le mauvais sens du terme .. comme le pitch l'annonce, on navigue dans la démesure, dans le luxe, dans la mégalomanie .. Gad Elmaleh en fait ... trop ... il cabotine, il surjoue constamment, il en fait des wagons .. ça en devient très vite agaçant .. et franchement j'étais plutôt mal à l'aise devant cette surabondance de luxuriance, ça dégouline d'opulence, ça pue le fric .. c'est indécent ... pendant que les trois quarts de la salle se gondolaient, je me sentais de plus en plus consternée .. la seule fois où j'ai ri c'est lorsqu'il se prend la porte en verre dans la tête !!!! (je sais je suis horrible lol !!) ... c'est même souvent ridicule ... seuls quelques jeux de mots et répliques s'avèrent être amusants mais malheureusement le rire franc et irrépressible n'est jamais monté en moi ... ce héros est finalement triste, égoïste et pathétique .... les gags sont pesants, s'enchaînent dans une rythmique mal soutenue et inégale .. pour finalement s'achever dans une sorte de perte de vitesse, le film s'enlise pour se terminer un peu trop rapidement en une fin quelque peu bâclée et sans réelle conclusion ..
Dieu sait que j'adore Gad Elmaleh (et vous aussi .. enfin vous aussi vous savez que j'adore Gad Elmaleh !!!!) mais je trouve qu'il s'est complu dans la facilité, reprenant à l'écran un personnage créé à la scène, sans prise de risque, sans chercher à toucher par l'émotion mais par l'épate, tant l'acteur que le réalisateur, tant dans son écriture que dans sa mise en scène .. certes me direz-vous là est le propos du film et là est ce que cherche à dénoncer Gad Elmaleh en démontrant que ce n'est pas grâce à l'argent qu'on devient riche, et que certaines choses ne s'achètent pas, et que l'argent ne fait pas le bonheur blablabla .. mais tout de même, l'image est là, clinquante .. choquante ... tout cela manque singulièrement de simplicité et de sobriété ..
Par contre, enfin Pascale Arbillot trouve un grand rôle à la mesure / la hauteur de son talent .. elle est sublime .. et les deux petits sont adorables ..
Mais je suis déçue de cette soirée .. non que je regrette .. je suis même très contente d'avoir enfin vu Gad Elmaleh en vrai, en chair et en os ..
Mais je suis déçue et d'une de ne pas l'avoir vu plus longtemps (je pense qu'il faut en fait que j'aille le voir en spectacle dans un contexte qui lui correspond mieux ..) et de deux du film dont l'humanité et l'humilité ne se perçoivent que dans les cinq dernières minutes ...
Bon allez je suis quand même contente d'avoir vu Gad Elmaleh ..
A une prochaine j'espère où j'aurais l'occasion de l'approcher et lui parler, d'avoir ma photo et mon autographe (pour ma collec" !!! lol !!!) ..
Enfin, je t'adore quand même Gad mais, de grâce, un peu plus de simplicité et de disponibilité serait de bon ton ... !! (et lorsque je parle de disponibilité ce n'est pas forcément accorder quelques autographes et photos, c'est surtout dans le sens "spirituel" du terme ...!!) ... bon allez je mets ça sur le compte de la fatigue .. mais quand je vois comment Dany Boon malgré son succès a su rester simple et abordable, je suis un peu attristée par cette attitude désinvolte et dédaigneuse (tout du moins celle d'hier soir ... loin de moi l'idée de juger l'homme sur un comportement d'une soirée voire de cinq minutes ... !!) ...
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Synopsis : A 35 ans, toujours puceau, Cyprien est un garçon timide et mal dans sa peau dont la vie n'a rien à voir avec celle des mannequins qui peuplent les pages de Dress Code, le magazine de mode pour lequel il travaille comme responsable informatique. Cyprien aime les ordinateurs, Retour vers le futur, les ordinateurs, les jeux vidéos en réseau, les ordinateurs, ses potes du cybercafé, et surtout les ordinateurs. Il est bien gentil, mais les filles pour lui, c'est comme achever le dernier monstre du dernier niveau du plus dur des jeux vidéos sans manettes : un rêve inaccessible. Lorsque Cyprien perd son job, sa vie s'effondre. Mais c'est sans compter sur un petit coup de pouce du destin... Il va en effet découvrir un déodorant magique qui le transforme en beau gosse ultime et irrésistible en quelques pschitts. La chance va peut-être enfin lui sourire...
J'allais voir ce film dans l'idée de me distraire après le difficile Bellamy ...
But à moitié atteint ...
Distrayant et sympathique .. mais sans plus ..
Sans être un navet (il aurait pu vite le devenir sans une réalisation moderne et inventive signée David Charhon, auteur du scénario et des dialogues avec deux comparses sans oublier la patte d'Elie Semoun bien sûr, concepteur du personnage ..), il n'est pas non plus d'une subtilité convaincante, malgré quelques scènes cocasses, quelques bonnes idées et quelques répliques amusantes ...
Les personnages sont poussés au plus loin dans la caricature et même si c'est l'effet recherché à prendre au deuxième degré, ça devient très vite agaçant ..
Cependant, par moments, l'émotion et la tendresse pointent leur nez sans prévenir, grâce aussi et surtout par une Léa Drucker magnifique qui porte son rôle avec beaucoup d'intelligence et de fraîcheur ..
Elie Semoun est égal à lui-même et nous offre un numéro assez drôle même si je n'ai jamais franchement ri à me tordre le ventre ..
Catherine Deneuve tente de rester la plus digne possible au milieu de ces olibrius excentriques et décalés ...
Cécile Breccia, une révélation, est absolument splendide .. !!
Laurent Stocker est génial ... lui est vraiment excellent ..
Un film un peu maladroit donc, bourré de bonnes intentions qui n'aboutissent malheureusement pas toutes .. mais il est simple et pas prétentieux pour un sou .. peut-être manque-t-il même un peu d'ambition ... !!! mais le message du droit à la différence n'est ni totalement anodin ni totalement imbécile ...
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Synopsis : Comme chaque année à la belle saison, le commissaire Paul Bellamy vient séjourner à Nîmes dans la maison de famille de sa femme Françoise qui rêve de croisières au bout du monde... Paul ne peut se passer de Françoise, mais il déteste les voyages. Un double prétexte le cloue sur place : l'arrivée inopinée de Jacques son demi-frère, aventurier au petit pied, porté sur la bouteille ; et l'apparition d'un homme aux abois qui lui réclame sa protection. Dans son désir empathique d'aider les uns et les autres, si possible en restant sur place, Paul leur consacrera son temps et ses efforts.
Aimant habituellement l'ambiance des films de Claude Chabrol, j'étais sûre de passer un bon moment devant ce dernier opus prometteur ..
Je suis déçue non seulement du film mais de m'être trompée ..
Même si on y retrouve avec délice l'atmosphère chabrolienne, le tout est servi de manière relativement indigeste ..
L'intrigue en elle-même ne semble qu'un prétexte à brosser des portraits de personnages complexes et fascinants .. mais malheureusement, si elle nous captive au premier abord, elle s'avère être très compliquée voire carrément incompréhensible car ponctuée de multiples incohérences et approximations sans révélation finale ... le tout est censé être implicite, laissant le spectateur pantois qui doit faire l'effort d'élucider lui-même l'intrigue et de dénouer les fils .. (j'avoue que là j'ai arrêté de faire l'effort de comprendre .. bref .. j'ai rien compris en fait !!!!!) ...
C'est long, lent, lourd et laborieux, il ne se passe pas grand chose, et même si Chabrol réalise le tout de main de maître, toujours rigoureux et attentif aux détails, il n'en reste pas moins que c'est .. un peu chiant !!!!
Cependant, il faut saluer la qualité des dialogues particulièrement bien écrits et de l'interprétation des acteurs, hormis Gérard Depardieu un peu trop imposant à mon goût dans tous les sens du terme, limite narcissique, qui trouve toutefois là un rôle assez intense ..
Mais Clovis Cornillac, Jacques Gamblin, Marie Bunel, Vahina Giocante et Adrienne Pauly sont formidables et permettent d'oublier un scénario un peu faiblard et ennuyeux ... dommage qu'ils soient tous un peu sous-exploités au profit d'un Gérard Depardieu omniprésent et omnipotent, et j'oserais même aller jusqu'à dire ventripotent !! ..
A voir si on est en possession de tous ses moyens physiques et intellectuels ..
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Synopsis : Bastien, un jeune homme de 28 ans, est chauffeur de salle pour une émission télévisée à succès intitulée "Envoyez les mouchoirs". Il est également l'assistant de Philippe Metzger, un animateur vedette quelque peu arrogant, et son souffre-douleur. Cette situation lui permet tout de même d'approcher son idole, un producteur de génie s'appelant Jean-Louis Broustal. Un jour, ce dernier l'invite à passer un week-end à la campagne afin de travailler sur un nouveau concept d'émission que Bastien a imaginé : "La Preuve en images". Celui-ci accepte sa proposition et fait la connaissance de sa charmante épouse, Clara. Le jeune homme ambitieux ne va pas tarder à découvrir la face cachée de son employeur et ses véritables intentions.
Bizarrement, fan devant l'éternel de Guillaume Canet, je n'avais jamais vu son premier film .. une sorte d'avant-goût à l'excellentissime Ne le dis à personne ...
Je suis restée .. con et coite .. devant un tel .. chef d'oeuvre .. n'ayons pas peur des mots ..
Un petit film peut-être mais IMMENSE ..
Complètement décalé et déjanté, superbement écrit à quatre mains (en collaboration avec Philippe Lefebvre), aux dialogues drôles, cyniques, vifs, acerbes ...
François Berléand est monumental .. Diane Kruger est superbe et surprenante .. Philippe Lefebvre est délicieusement charmant et détestable .. et Guillaume craquant ...
Guillaume Canet déjà abordait la réalisation de façon très novatrice et originale laquelle, malgré quelques petites erreurs de jeunesse, marque la "Canet's touch" ...
La musique de Sinclair vous envahit les oreilles .. les images vous titillent la pupille ..
Mais l'histoire et la façon dont elle est servie est très intense et la fin est ... pfiou .. géniale ..
G.E.N.I.A.L. ...
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Et voilà c'est la reprise de mon émission musicale comique préférée ... présentée désormais par Virginie Guilhaume (une Virginie peut en cacher une autre ..) dont on a aperçu rapidement la frimousse ...
Rien de bien transcendant, de remarquable ou de remarqué hier soir à part la prestation des deux derniers candidats : une certaine Melissa à la tenue provocante et improbable mais dotée d'une très belle voix .. un certain Guillaume (je crois ..) plutôt intéressant ..
En vrac, une espagnole à l'accent charmant, un urluberlu très drôle et rafraîchissant, un mec à lunettes petit et moche mais pas mal du tout, un jeune Victor qui a eu du mal à convaincre mais qui s'en sort bien ..
Mais vraiment qu'est-ce qu'on a rigolé devant les vannes pas toujours gentilles d'un jury (re)composé de notre DD national indétrônable (André Manoukian), d'une Lio de plus en plus exaspérante, d'un Philippe Manoeuvre piquant mais sympa, d'un Sinclair aiguisé et impitoyable ...
Rendez-vous tous les mardis devant M6 ...
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Cet après-midi dans Vivement dimanche, l'immense carrière de l'immense Jean-Loup Dabadie a été évoquée .. Jean-Loup Dabadie est pour moi un des plus grands écrivains français, scénariste, dialoguiste, romancier, auteur de nombreuses chansons, de pièces de théâtre ... qui va prendre très prochainement ses fonctions dans l'Académie Française ... (le moment où il a enfilé l'habit vert était très touchant) ..
Un écrivain à multiples facettes ..
Beaucoup d'artistes ont été évoqués au cours de l'émission .. certains que je vénère plus que tout : Serge Reggiani (voir le texte de la chanson Le temps qui reste ci-contre, qui clôture le magnifique film Deux jours à tuer ....), Romy Schneider ou encore Lino Ventura ..
D'autres que j'aime beaucoup comme Julien Clerc (pour lequel Jean-Loup Dabadie a écrit une trentaine de chanson dont la très émouvante L'assassin assassiné qui me fout les frissons à chaque fois, le texte est si vrai et si fort ... ), Michel Polnareff, Yves Montand ...
Et encore Claude Sautet, réalisateur de films cultes dont entre autres César et Rosalie, Les choses de la vie, Vincent François Paul et les autres ...
Et également Yves Robert qui nous a offert tant de films à succès ..
Jean-Loup Dabadie est un tricoteur de mots extraordinaire qui nous aiguille toujours sur des phrasés inattendus, souvent drôles, tendres, justes et sincères ...
Il est né un 27 septembre .. un homme Balance généreux, pudique et talentueux, plein de charme et d'intelligence, très charismatique ...
Nous avons pu découvrir ou redécouvrir plein d'images émouvantes et de jolies anecdotes ..
Un après-midi bien agréable ... bravo et merci MONsieur DABADIE ..
L'assassin assassiné
C'était un jour à la maison
Je voulais faire une chanson
D'amour peut-être
À côté de la fenêtre
Quelqu'un que j'aime et qui m'aimait
Lisait un livre de Giono
Et moi penché sur mon piano
Comm' sur un établi magique
J'essayais d'ajuster les mots
À ma musique...
Le matin même, à la Santé
Un homme ... un homme avait été
Exécuté...
Et nous étions si tranquilles
Là, au cœur battant de la ville
C'était un' fin d'après-midi
À l'heure où les ombres fidèles
Sortant peu à peu de chez elles
Composent doucement la nuit
Comm' aujourd'hui...
Ils sont venus à pas de loup
Ils lui ont dit d'un ton doux
C'est le jour... C'est l'heure
Ils les a regardés sans couleur
Il était à móitié nu
Voulez-vous écrire une lettre
Il a dit oui... il n'a pas pu
Il a pris une cigarette ...
Sur mon travail tombait le soir
Mais les mots restaient dans le noir
Qu'on me pardonne
Mais on ne peut certains jours
Écrire des chansons d'amour
Alors j'ai fermé mon piano
Paroles et musique de personne
Et j'ai pensé à ce salaud
Au sang lavé sur le pavé
Par ses bourreaux
Je ne suis président de rien
Moi je ne suis qu'un musicien
Je le sais bien...
Et je ne prends pas de pose
Pour dir' seulement cette chose
Messieurs les assassins commencent
Oui, mais la société recommence
Le sang d'un condamné à mort
C'est du sang d'homme, c'en est encore
C'en est encore...
Chacun son tour, ça n'est pas drôle
On lui donn' deux trois paroles
Et un peu... d'alcool...
On lui parle, on l'attache, on le cache
Dans la cour un grand dais noirProtège sa mort des regards
Et puis ensuite... ça va très vite
Le temps que l'on vous décapite
Si je demande qu'on me permette
À la place d'une chanson
D'amour peut-être
De vous chanter un silence
C'est que ce souvenir me hante
Lorsque le couteau est tombé
Le crime a changé de côté
Ci-gît ce soir dans ma mémoire
Un assassin assassiné
Assassiné...
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Synopsis : Ce que pensent les hommes est une réjouissante comédie romantique qui dresse un portrait provocateur, hilarant et libérateur de l'incompréhension entre hommes et femmes. Tandis qu'un groupe de jeunes femmes brillantes, originales et extrêmement déterminées s'efforcent de déchiffrer le langage amoureux, elles nous entraînent dans une réjouissante quête éperdue du grand amour...
Alors là je suis partagée .. autant je trouve la construction du film originale, l'écriture brillante (peut être un peu trop écrit d'ailleurs on voudrait parfois que ça s'arrête cinq minutes de parler !!!! ......), les dialogues sensés, autant la réalisation de Ken Kwapis est plutôt plate et les prestations des acteurs inégales, ce qui donne un résultat quelque peu bancal ...
On retrouve le style de Sex and the City côté face mais malheureusement ça ne décolle pas vraiment ..
Le film reste cependant une comédie sentimentale plutôt sympa et agréable mais je regrette que Ben Affleck ne se donne pas à 100 %, il nous a prouvé être capable de mieux, je regrette que Jennifer Aniston soit si mauvaise actrice au sourire coincé, je regrette que Jennifer Connelly ne s'épile pas les sourcils et soit si fade, je regrette que Drew Barrymore soit si peu présente à l'image car elle, elle joue bien ..
Et puis j'ai été perturbée tout le long du film par Anna, la jolie blonde, que je trouvais elle particulièrement excellente ... j'ai réalisé à la lecture du générique que c'était Scarlett Johansson et donc je me suis dit "bon sang mais c'est bien sûr .. normal ..." ... (la différence est nette .. !!) ...
J'ai été perturbée par le craquantissime Bradley Cooper, étonnée de ne l'avoir pas déjà repéré depuis longtemps celui-là .. seigneur qu'il est beau !!!!
Perturbée par le couple que forme la jolie Ginnifer Goodwin et Justin Long (vu dans Die Hard 4) tous deux également fort convaincants ..
Mais bon le tout est plutôt quand même pas mal .. de bonnes répliques, de bonnes idées et un bon moment ...
Pas transcendant mais pas nul non plus .. juste inégal et inconstant .. mais pas inconsistant ...
A voir surtout si vous n'avez pas le moral .. ça vous le rebooste en moins de deux .. !!
(ps : une bonne après-midi ciné comme je les aime avec trois bons films (quand même ..) dans trois genres complément différents ..)
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Synopsis : Banlieue 13, deux ans plus tard. Le gouvernement a changé, pas le reste... Le mur d'isolement - toujours plus haut, toujours plus grand, toujours plus loin - s'est étendu autour des cités ghettos et les gangs qui y prolifèrent ont encore accru leur influence. Le trafic se répartit désormais entre cinq quartiers ethniques, chacun dirigé par un redoutable chef de gang. Plus que jamais déterminés à "régler le problème", les services secrets mettent volontairement le feu aux poudres. Damien, flic expert en arts martiaux, et Leïto, capable de se faufiler dans les moindres recoins de la banlieue, font à nouveau équipe. Leur objectif : sauver la cité du chaos. Leur programme : combats musclés et course-poursuites défiant les lois de la gravité...
Ce film est la totale antithèse du précédent : malgré un scénario tout à fait correct écrit par Luc Besson qui surfe sur le succès du premier, les dialogues sont simplistes et minimalistes, les acteurs étant avant tout des cascadeurs ne sont pas très convaincants ni crédibles mais pourtant on est complètement embarqué dans l'affaire grâce à une réalisation de haute volée menée de main de maître par un Patrick Alessandrin qui nous avait habitué à un tout autre style (15 août), réellement hallucinante, des cascades, combats et scènes d'action magnifiquement construits et menés, des bandes son et musicale qui amplifient les effets (les fauteuils en tremblent ..) ..
On rit parfois devant leurs façons de "nettoyer" ou de redécorer mais on est surtout et avant tout complètement abasourdis par l'agilité et le talent des deux "acteurs" principaux, Cyril Raffaelli et David Belle, qui sont tout simplement époustouflants réalisant de réels exploits stupéfiants .. et puis il faut malgré tout souligner la très bonne prestation de Philippe Torreton et de Daniel Duval ..
Franchement ça se laisse voir sans déplaisir même si on peut parfois tiquer sur certaines scènes ou autres répliques un peu ridicules voire déplacées .. mais ca dépote grave .. accrochez-votre ceinture et agrippez-vous, ça secoue ... !!
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Synopsis : Un dîner, c'est la dictature de l'apparence : on se fait beau, on rit, on raconte, on frime, on partage souvenirs et projets. Les angoisses sont cachées sous l'humour et les chagrins étouffés par les éclats de rire. Et pour quelques heures, on y croit ! C'est ça le principal...Si on a le bon code et que l'on respecte les autres, cordialité, hypocrisie, bonne humeur, on risque de passer une bonne soirée... Mais les masques tombent dès le chemin du retour.
Puisqu'il s'agit d'un dîner, détaillons-en les ingrédients :1 - un casting aux petits oignons : tous les acteurs sont excellentissimes : Karin Viard éblouissante (elle est pour moi la meilleure actrice française, je suis amoureuse d'elle .. !!), Dany Boon surprenamment sobre, beau et touchant, Marina Foïs poignante, Patrick Bruel au sommet de son art, craquant, Emmanuelle Seigner belle et lucide, avec ses airs de mine de rien, Christopher Thompson à croquer (miaaaaam ...), Marina Hands exceptionnelle, Patrick Chesnais et Pierre Arditi drôlissimes et géniaux, Blanca Li renversante, Laurent Stocker émouvant ....
2 - un scénario dont la mayonnaise monte monte sans jamais retomber : une écriture fine et intelligente, pleine de tendresse, d'humilité, de générosité, d'émotion, de justesse .... Danielle Thompson et son fils Christopher nous servent un menu sans aucun raté ..
3 - des dialogues sauce piquante : des réflexions qui touchent, des phrases qui font mouche, une petite dose de cynisme par ci, une once d'humour par là ...
4 - une fin tout à la fois attendue et inattendue : un paradoxe qui donne toute sa puissance au film dont le message ne peut pas laisser indifférent ...
soit 4 bonnes raisons de courir aller voir ce film .. on rit, on pleure, on réfléchit, on est comme soumis aux évidences énoncées, on se pose des questions, on se remet en question .. certes j'y allais avec plein d'a priori favorables puisque comme vous le savez j'aime ce genre de films, j'aime Patrick Bruel, j'aime Karin Viard, j'aime Dany Boon, cela aurait pu être suffisant mais raté .. mais non .. c'est une réussite .. une vraie grande réussite .. aucune esbroufe dans la réalisation peut-être mais elle reste cependant soignée et réfléchie ...
En sortant de là, j'étais comme assommée, comme si j'avais pris une sacrée bonne claque dans mes petites idées étriquées et certains principes ...
Le code a changé oui mais vous aussi ...
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Je voulais aussi évoquer rapidement ce téléfilm lequel, en lui même, n'était pas terrible (un peu lourd, des dialogues parfois limites, une Bernadette Lafont très agaçante, un Laurent Ournac indigeste ...) mais qui nous a permis de découvrir une prestation superbe de Gregori Baquet que j'aime beaucoup, digne de celle de Dustin Hoffman dans Tootsie à qui on ne manque pas de l'identifier, le rôle voulant un peu cela aussi .....
Gregori Baquet est un artiste complet, un excellent acteur, un excellent musicien, un excellent chanteur, un excellent danseur ... il sait tout faire .. fils de Maurice Baquet (que ma mère adorait), il a su peu à peu se construire une déjà belle carrière ..
Dommage que ce téléfilm ne lui ait pas permis de rencontrer le succès qu'il mérite ..
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Grégori Baquet : "J'ai toujours assumé la part féminine en moi"
Avec Ma soeur est moi, le comédien revient sur la chaîne qui l'a fait connaître grâce à la série Extrême limite.
Comment vous êtes-vous préparé pour ce rôle d'homme qui se travestit en femme ?
J'ai revu la prestation de Dustin Hoffman dans le film Tootsie, qui correspondait à ce que je voulais faire dans Ma sœur est moi. J'ai travaillé ma posture et ma démarche avec un coach pendant quelques semaines, avec des séances de danse notamment. Quelle galère d'apprendre à marcher avec des talons aiguille, il m'est arrivé de me tordre de douleur ! Je me souviens aussi de moments très amusants comme les essayages de vêtements de femme dans les grands magasins, devant des vendeuses médusées, et de corsets dans des boutiques assez spéciales de Pigalle ! Et j'ai eu droit à une épilation quasi intégrale et à la pose de faux ongles. Nous ne cherchions pas une vraisemblance extrême, mais je devais quand même subir deux heures de maquillage chaque matin.
Qu'est-ce que vous avez retiré de cette expérience ?
Ce double rôle a vraiment été révélateur, je me suis détaché de certaines choses, notamment de la crainte par rapport au regard des autres. Pendant le tournage, des gens pouffaient en me voyant travesti en femme dans la rue et des hommes klaxonnaient en me lançant des « t'es bonne » quand j'étais en vélo. C'était dingue, mais à la fin, je m'en fichais!
Est-ce que vous comprenez mieux les femmes ?
Oui, même si je me suis toujours montré à l'écoute de la gent féminine. J'ai toujours pensé que les hommes et les femmes avaient beaucoup de choses en commun et j'ai toujours assumé la part féminine en moi. N'empêche que nous sommes des monstres de vous imposer le culte de la perfection physique, vous devez passer un temps fou à vous préparer, vous devez être épilée de près...
Dans Ma sœur est moi, vous retrouvez Bernadette Lafont.
C'est vrai, elle jouait déjà ma mère dans la pièce de théâtre L'arlésienne, en 1997. Nous ne nous sommes jamais perdus de vue depuis, elle est très copine avec ma mère et elle a joué dans mon dernier court-métrage.
Vous êtes rare à la télévision. Comment l'expliquez-vous ?
Je ne sais pas, peut-être que les réalisateurs et les producteurs n'arrivent pas à me situer, je suis catalogué comme un éternel ado à cause de certaines fictions dans lesquelles j'ai tourné et je suis encore entre deux âges. Et puis mon côté multicartes doit brouiller mon image. Je suis comédien mais aussi pianiste, chanteur et danseur, je fais des films internes pour des entreprises et je suis en train de finir la post-production de mon troisième court-métrage en tant que réalisateur... À une époque, je n'inscrivais pas sur mon CV que je savais réaliser et chanter, maintenant j'assume ce que je suis et ce que je fais.
Source : http://www.tv-grandes-chaines.fr/contenu_editorial/pages/toute-la-tele/
Crédit photo : JULIEN CAUVIN/TF1
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