• Synopsis : Pour sa première mission, James Bond affronte le tout-puissant banquier privé du terrorisme international, Le Chiffre. Pour achever de le ruiner et démanteler le plus grand réseau criminel qui soit, Bond doit le battre lors d'une partie de poker à haut risque au Casino Royale. La très belle Vesper, attachée au Trésor, l'accompagne afin de veiller à ce que l'agent 007 prenne soin de l'argent du gouvernement britannique qui lui sert de mise, mais rien ne va se passer comme prévu. Alors que Bond et Vesper s'efforcent d'échapper aux tentatives d'assassinat du Chiffre et de ses hommes, d'autres sentiments surgissent entre eux, ce qui ne fera que les rendre plus vulnérables...

    Hier, à défaut d'une après-midi ciné (fiston à la maison et cou on-ne-peut-plus douloureux), je me suis fait une après-midi DVD, bien installée dans mon canapé ..

    Tout d'abord, je me suis enfin décidée à regarder Casino Royale, jusque là dubitative face à un nouveau James Bond qui ne m'attirait guère (après Pierce Brosnan je ne voyais pas mieux !!!!) .. mais dans l'expectative du nouveau (Quantum of solace) qui doit sortir sur tous les écrans le 31 octobre prochain et qui s'inscrit directement dans la suite de celui-ci (puisqu'il est censé commencer 20 mn après la fin de celui-là !!), je voulais regarder Casino Royale avant donc .. logique !! ..

    Je ne suis pas déçue car enfin voilà un James Bond sans esbroufe comme à l'accoutumée .. où les scènes d'action sont purement et simplement occultées par les magnifiques scènes de face à face avec Le chiffre, les scènes époustouflantes de tension pourtant sans flingue, sans gadget, et également celles avec la sublime Eva Green (qui ressemble il faut bien l'avouer par moment à sa célèbre maman Marlène Jobert ..) .. où l'on découvre un James Bond froid, calculateur, déjà aiguisé mais également fragile ..

    Le réalisateur pour une fois s'attache davantage, et principalement, à la psychologie des personnages, et à nous faire découvrir la genèse de certaines particularités de James Bond (pourquoi il ne se lie à aucune femme, le pourquoi du 00 et d'autres petites choses qui ont fait grandir peu à peu ce héros ..) puisqu'en fait Casino Royale nous relate la toute première mission de l'agent qui aurait pu être également la dernière ... !!! ..

    Certes, le film ne serait pas un James Bond sans quelques scènes particulièrement spectaculaires (courses poursuite à pied, en voiture, en camion .......) superbement réalisées par Martin Campbell (un habitué du genre ..) .. mais j'avoue avoir été agréablement surprise que la qualité du scénario les surpasse haut la main ..

    Je trouve même que le suspense est bien mieux amené et plus soutenu que dans les précédents, que les dialogues sont plus travaillés, que la caméra s'attarde plus longuement sur les visages, les regards ...

    Bref je ne regrette qu'une chose : que le rôle n'ait pas été tenu par Pierce Brosnan ..

    Car Daniel Craig, malgré son regard bleu acier tendu, sa carrure d'athlète et sa mâchoire carrée, n'a certes pas sa prestance et son charisme ..

    Il n'est pas mal certes, plutôt convaincant, mais n'est pas James Bond qui veut ..

    Je le trouve un peu trop glacial, sec, mordant, sans humour ni surtout sans le fameux flegme britannique .. un peu trop blond, un peu trop américain, un peu trop ou pas assez quoi ... bref j'aime pas des masses !! ..

    Enfin, je suis et resterai fan des James Bond quel qu'en soit l'acteur, même si bien sûr je préfère les quatre avec Pierce .. hihihihi !!!!


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  • Synopsis : Dans une ferme isolée, vivent Betty et son petit garçon de dix ans, Tommy. Betty est souvent mélancolique. Tommy voudrait bien que le sourire illumine son visage, mais comment faire ? Un jour, il apprend qu'un cirque est de passage en ville. Mais faute de documents administratifs en règle, interdiction de planter le chapiteau ! Certain qu'il détient la solution, Tommy se jette sur cette opportunité et parvient à convaincre sa maman d'accueillir le cirque sur leur terrain.


    Voilà un gentil petit film sans prétention, qui vous enchantera les yeux et les oreilles ..

    Ne cherchez rien de grandiose il n'y a rien de grandiose .. juste une bonne dose de charme et de tendresse .. pas la magie attendue dommage mais c'est une jolie ode au bonheur avec beaucoup de fraîcheur ..

    Certes il ne faut pas être très regardant sur la qualité du scénario, le texte des chansons simplet (attention les chansons ne sont pas signées Cali qui n'est que le compositeur de la BO !!), les ritournelles un peu trop toutes pareilles, entêtantes toutefois douces et mélodieuses ..

    Certes il ne faut pas s'attendre au miracle Cali super acteur .. la route sera longue pour qu'il atteigne les sommets de l'art cinématographique .. il n'est pas mal, touchant avec son petit air gavroche et son regard attendrissant, mais il a du mal à trouver le bon ton, récitant un peu trop son texte .. par contre, je lui reconnais une belle voix et un style bien à lui, même si je n'ai jamais été fan, je le trouve plutôt sympathique ..

    Cependant, je trouve le film de Philippe Muyl pas si désagréable .. malgré le côté un peu trop gnangnan, malgré le côté un peu trop dégoulinant de bons sentiments, l'ensemble est plutôt plaisant et frais ..

    Les multiples personnages fantasques colorent la pellicule ..

    Le sourire et la beauté de Marie Gillain n'ont d'égal que son talent .. elle pousse la chansonnette plutôt pas mal la petite .. elle est jolie et douée ...

    Le gamin, Louis Dussol, est adorable ..

    Quelques scènes sont mignonnes comme tout ..

    Quelques prises de vue sont très belles ..

    Voilà juste pour passer un bon moment avec vos enfants, si vous n'êtes pas réfractaires aux films musicaux très à la mode en ce moment ..


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  • Mais comment est-ce possible ??? NOOOOOOOOON !! je n'arrive pas à croire que les élèves aient choisi de sauver un .. pseudo-chanteur .. flirtant avec les profondeurs du classement depuis le début de l'aventure, sans aucune technique ni puissance vocale, fade et inintéressant ..

    Je n'arrive pas à croire que Joanna ait cité le nom d'Yvane avec la vraisemblable envie de s'excuser auprès de lui pour sauver Harold et finalement voter pour Yvane visiblement à contre-coeur, et pressée par un Nikos Aliagas qui attendait un nom et basta, semblant penser qu'Harold, bien meilleur ce soir et avec alors une avance de trois voix contre zéro, devait le remporter haut la main ..

    Gautier (grr comme je le déteste de plus en plus !!) enfonce le clou et donne le coup de poignard fatal voire purement stratégique à Harold qui pourtant était ce soir excellent sur Vivre ou survivre .. bien meilleur en tout cas qu'un Yvane plutôt moyen .. Gautier a éliminé le candidat potentiellement dangereux pour l'accession aux phases finales ... !!!

    Je suis dégoûtée ..

    J'ai pas eu l'opportunité de suivre la totalité de l'émission ce soir ni d'y être totalement concentrée (mon fiston est rentré à la maison et m'a cassé les pieds .. grrr lol !!) .. donc je ne suis pas vraiment en mesure d'en parler ..

    Mais assister à l'anéantissement d'Harold franchement j'ai les nerfs .. surtout contre Yvane quoi ... et surtout que les votes des téléspectateurs étaient ce soir très serrés (à peu de chose près Harold aurait pu être sauvé par les téléspectateurs puisque seulement 1 ou 2 % le séparait de Gautier .. !!) ..

    Bref je suis .. grrr .. je file me coucher .. !!!!!!!!!!!!!!!!!!!


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  • Hier soir j'ai veillé tard pour voir ce téléfilm diffusé sur Paris Première ..

    Car l'affiche était ma foi fort alléchante : Stéphane Freiss et Thierry Neuvic ... deux .. comment dirais-je ?? .. deux acteurs que j'adore ..

    Synopsis : Eric Mercadier, 45 ans, est commandant de police à la SRPJ de Lyon. Marié avec Anne, 40 ans psychologue dans les affaires sociales, ils ont un fils de 16 ans, Paco, un adolescent un peu rebelle. Eric est usé par ses années d'exercice dans la police. Il opère sur le terrain en association avec son binôme Sarah, dynamique lieutenant de police de 30 ans. La vie d'Eric bascule le jour où, lors d'une autopsie après un crime, son regard croise celui du nouveau médecin légiste, Emmanuel Rivière. C'est le coup de foudre entre les deux hommes. Désormais, Eric n'aura de cesse de faire avec cette nouvelle donne dans sa vie, lui l'hétéro convaincu.

    Le pitch était également particulièrement intéressant ..

    Je n'ai pas été déçue bien au contraire j'ai déjà envie de le revoir ..

    Car au-delà de l'histoire policière qui n'est que prétexte mais toutefois bien menée, l'histoire d'amour improbable entre ces deux hommes que tout sépare, déjà sur les tendances sexuelles de chacun, puis sur leurs façons de vivre, sur leurs façons d'être et de voir les choses, est très intense et très troublante ..

    Et on va vivre leur rapprochement irrésistiblement, subtilement ..

    Le film est réalisé avec beaucoup de retenue et de pudeur, beaucoup d'émotion, de silences, de regards, de sous-entendus ...

    Mis en scène très intelligemment par Jérôme Anger, le célèbre Dr Sylvestre, et surtout magnifiquement interprété par deux acteurs formidables .. Thierry Neuvic et Stéphane Freiss sont exceptionnels .. Stéphane Freiss en tête tourmenté par des sentiments qui le dépassent, paumé et perdu .. Thierry Neuvic ambigu à souhait .. tous deux particulièrement touchants voire même poignants ..

    Je regrette peut-être un peu la fin un peu triste mais une autre fin n'aurait pas été possible .. Celle-ci donne au film toute sa force ..

    Qui plus est, il évoque encore une fois l'homosexualité sans juger, sans tabou, sans concession ... (à l'instar du très réussi Comme les autres plus récemment ..) ..

    Quelques mots du réalisateur :

    L 'âme intérieure

    Le titre "Autopsy" est une petite boutade adressée à la psychanalyse. A travers la mise en scène des cauchemars, j'ai voulu que le spectateur pénètre dans le cerveau du personnage principal, Eric, afin d'explorer ses émotions, ses méandres. Pour moi, les cauchemars, les fantasmes sont efficaces car ils racontent beaucoup en très peu de temps. Ils nous bousculent, nous parlent et nous renvoient à ce que l'on peut éprouver certains matins au réveil, après une nuit jalonnée de rêves étranges. C'était très important pour moi de provoquer cet écho chez le téléspectateur.  

    Premières collaborations

    C'est la première fois que je travaillais avec ces acteurs. Je suis ravi et très fier du résultat. J'étais le chef d'orchestre et eux, les musiciens. Nous travaillions ensemble nos gammes. Thierry Neuvic (Emmanuel) s'est imposé à moi. Le risque était de tomber dans la facilité : choisir un acteur athlétique, viril, pour le rôle d'Eric. Thierry aurait très bien pu faire le flic. Mais, son interprétation était plus inattendue dans le rôle du légiste. Je connais Stéphane Freiss (Eric) de longue date puisque nous étions ensemble au Conservatoire. Nous n'avions jamais eu l'opportunité de travailler ensemble. Il fait à la fois preuve d'une grande fragilité et d'une volonté à toute épreuve. Quant à Sara Martins (Sarah) et Claude Perron (Anne), j'aime leurs univers différents et l'énergie qu'elles dégagent, chacune à leur façon. Enfin, coup de chapeau à Pascal Reneric (Régis Lartigues) que j'ai découvert lors d'un casting.

    Une histoire, des interprétations

    Comme dans L'abbaye du revoir, j'ai introduit plusieurs degrés de lecture de l'histoire. Certains téléspectateurs s'interrogeront sur l'issue du film. Pour moi, c'est une fin sublimée qui ouvre sur autre chose... L'un des discours du film est : "connais-toi toi-même". Si Eric avait une once de tolérance envers lui-même, s'il acceptait de "tuer le vieil homme" et de s'assumer, il serait plus heureux. Dans cette histoire, le vrai porteur du drame c'est lui. En général, les gens intolérants avec eux-mêmes accusent les autres. C'est ce qui se passe dans le film. C'est pour cette raison qu'il détruit énormément. En soupçonnant Emmanuel de manipulation et d'implication dans son enquête, il remet en cause leur relation.

    Artiste hédoniste

    Il est très important pour moi de rester un acteur, de faire de la mise en scène et de produire des films. J'ai trouvé mon équilibre sur le tard. Jean-Louis Trintignant m'avait confié un jour "il n'y a pas d'acteur heureux". Je pense qu'il a tout à fait raison. Dans ce métier, il y a toujours une insatisfaction. Moi, je cueille le plaisir où il est, en fonction des opportunités. Je suis tantôt comédien, tantôt réalisateur, tantôt producteur. Cela me permet de laisser mûrir des idées de mise en scène pour des films futurs. L'important étant de faire la télé qu'on aime.

    Interview croisée :

    Stéphane Freiss et Thierry Neuvic, acteurs

    Pour composer le couple formé par Eric et Emmanuel, il fallait deux hommes au charme différent mais complémentaire, et deux acteurs capables de mettre leur acuité et leur sensibilité au service d'une histoire pour le moins singulière. En choisissant Stéphane Freiss et Eric Neuvic, le réalisateur a réuni dans son jeu une paire d'as.



    Autopsie à l'Institut médico-légal

    Stéphane Freiss : depuis l'enfance, j'ai toujours nourri une angoisse pour ce qui est lié de près ou de loin au milieu hospitalier. L'idée d'entrer dans un institut médico-légal ne me réjouissait guère, d'autant que nous allions pénétrer dans ce qu'il y a de plus terrifiant... A l'instar d'Eric, il n'y a pas si longtemps que ma phobie s'est atténuée. Par exemple, lorsque j'ai tourné le rôle du chirurgien dans "La tribu" d'Yves Boisset, nous étions à l'hôpital de Poissy, dans le service des urgences qui reçoit les graves accidentés de la route pour l'ouest parisien.
    Pas vraiment rigolo... Avec le temps, j'ai appris à gérer puis à dépasser ce terrain psychotique. Mais, j'ai d'autres angoisses...
    Thierry Neuvic : C'est un milieu que je connais bien mais j'étais curieux de découvrir un environnement que l'on a peu l'occasion – et heureusement - de fréquenter dans sa vie. Le plus délicat a sans doute été de me retrouver face à un corps-mort qu'il ne faut plus considérer comme un être humain mais comme un objet d'étude.

    Accumulation de violence

    Stéphane Freiss : Il est évident que cette violence d'images et de propos qui nous environne à tout moment nous traverse de manière plus ou moins consciente. Toutes ces strates s‘accumulent ; faire ce métier permet de mettre des mots et d'évacuer par des émotions cette partie obscure, enfouie en moi-même. Dans le cas d'Eric, cette violence est indissociable de sa sexualité.
    Thierry Neuvic : Eric porte en lui deux types de violence : celle qu'il prend de plein fouet en raison de son métier de policier et celle qu'il a accumulée en lui, en réprimant ses émotions et en acceptant de vivre dans des schémas tout tracés. A un moment donné, la nature de l'individu ressurgit et la réaction est généralement virulente. Emmanuel est l'élément déclencheur de cette overdose.



    Homosexualité évidente ou latente

    Stéphane Freiss : Eric s'est construit une vie autour de sa femme, Anne, de leur enfant et de son métier. Il s'est appuyé sur cette structure traditionnelle solide qu'il pensait indestructible. Il a toujours contenu cette fêlure qu'il porte en lui mais préfère l'étouffer, acceptant cet univers sans jamais essayer de se débattre. Cette tentation de l'homosexualité attendait le bon moment pour se révéler.
    Thierry Neuvic : Avec sa stature et la force naturelle qu'il dégage, Emmanuel peut donner l'impression d‘assumer sa vie et notamment sa sexualité. A cette solidité physique s'ajoute un métier qui le confronte quotidiennement à la mort et qui l'a endurci. Mais cet aplomb lui sert à vivre et à tenir debout car psychologiquement c'est un homme extrêmement fragile. Emmanuel est souvent seul. Sa vie sociale se résume sans doute à la fréquentation de boîtes de nuit appréciées des homosexuels. Lorsqu'il rencontre Eric, il n'a pas de certitudes sur leur relation mais, d'instinct, il essaie de se rapprocher de lui car il est immédiatement séduit. Il deviendra cependant rapidement victime de ses propres émotions envers l'homme qu'il aime.

    Scènes osées

    Stéphane Freiss : Elles sont devenues faciles à jouer à partir du moment où les sentiments amoureux que j'imaginais et interprétais étaient ceux que j'aurais éprouvés pour une femme ! De toute façon, Eric ne se sent pas homosexuel. La scène où il devient agressif envers les autres homosexuels qui le provoquent dans le bar le prouve bien. Il est – et c'est ce qui le trouble - amoureux d'un être qui se trouve avoir le même sexe que lui. Le choix de Thierry Neuvic pour jouer Emmanuel a aussi été déterminant. Il est difficile d'accepter un tel rôle si l'on n'éprouve pas d'affinité avec son "partenaire". Derrière un apparence de rugbyman, Thierry est un homme et un acteur fin, délicat et très à l'écoute.
    Thierry Neuvic : Les scènes de baisers ne sont jamais faciles, quel que soit le partenaire, homme ou femme. Dans le cas d'Autopsy, j'ai éprouvé une certaine appréhension. Heureusement, Stéphane et moi avons choisi la meilleure voie, celle de l'amusement. Passés les débuts où l'on se moque un peu de soi pour désamorcer la tension, nous finissions, au clap final, par en rire.

     

    Impressions

    Stéphane Freiss : je comprends l'amitié masculine et je la vis avec beaucoup de plaisir. J'apprécie cette tendresse, ces échanges, cette complicité qui peuvent exister entre deux hommes. Mais moi, personnellement, je n'ai pas envie d'aller au-delà... pour l'instant !
    Thierry Neuvic : J'ai des amis homosexuels et je me suis déjà fait draguer par des hommes, mais cela ne me choque pas plus que si c'était une femme. Comme Stéphane, je crois qu'il est impossible de prétendre que cela n'arrivera jamais. Je n'en sais rien et j'ajouterais, tant mieux, car cela prouve que notre destin n'est pas tracé par avance.

    Enjeux

    Stéphane Freiss : J'aime les challenges qui dérangent. Notre métier consiste aussi à ne pas forcément aller dans le sens des choses qu'il nous plait d'entendre. J'assiste ensuite en spectateur aux conscéquences de mes choix. Je n'ai pas pour autant l'impression de réaliser un acte révolutionnaire ! Je m'amuse à bouger des pions. Nous ne sommes plus dans les années 80, à l'époque où les films de Paul Vecchiali évoquaient l'homosexualité.
    Thierry Neuvic : C'était assez audacieux de la part de Jérôme Anger et de France 3 de se lancer dans un tel projet. J'étais d'autant plus motivé que je trouve que nos sociétés occidentales sont en pleine régression. Certains sujets redeviennent tabous. Nous sommes de moins en moins tolérants. Ce manque de profondeur véhicule inévitablement de l'incompréhension.

     

     


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  • Lundi soir était diffusé un magnifique téléfilm évoquant le travail formidable de Françoise Dolto, pedo-psychiatre et psychanalyste, qui a laissé derrière elle, non seulement une oeuvre très riche sur différentes études comportementales des enfants en difficulté, mais également la trace d'une nette évolution des mentalités sur la personne "l'enfant" ... elle fut une des figures marquantes du siècle passé ..

    J'ai trouvé que le téléfilm, malgré quelques petites imperfections et longueurs, était très juste et très sobre s'attachant non seulement sur la personnalité et la vie de Françoise Dolto, qui était pleine d'humour et d'humanité, mais également sur quelques cas d'enfants en graves difficultés ...

    Si vous voulez mieux connaître Françoise Dolto, sa vie et son oeuvre, rendez-vous sur son site <a xhref="http://www.francoise-dolto.com/">http://www.francoise-dolto.com/</a>

    Josiane Balasko très convaincante dans un rôle très lourd ... 

    Petite anecdote personnelle : le mari de Françoise Dolto, le Professeur Boris Dolto, a été professeur de kinésithérapie de ma maman qui en a fait son métier .. ma mère m'a raconté qu'elle avait surpris plusieurs fois leurs enfants, dont le petit Yvan-Chrysostome Dolto plus connu sous le nom de Carlos, courir dans les couloirs de la fac ....

     

     


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  • Pour terminer ma journée ciné, je suis retournée voir Mamma Mia ! .. !!!!!

    Rien que pour Pierce ...

    Mais je me suis encore éclatée ..

    J'ai chanté, dansé (enfin juste des pieds lol) .. j'ai rigolé .. je me suis pâââââmée ..

    Le film affiche plus de 1,3 million de spectateurs au compteur ..

    Mais je sais pourquoi : en ces périodes de grande morosité, c'est une bulle de fraîcheur, de plaisir et de bonheur jouissif incommensurable ..

    Pour tous les déprimés ..

    PS : et puis moi de toute façon Pierce ben je me pâââââme, je l'aime, je le kiffe, et j'assume à fond !!! (ah ?? vous saviez pas ??? lol !!)

     

     


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  • Synopsis : François est un jeune professeur de français dans un collège difficile. Le film se déroule sur une année scolaire d'une classe de 4ème ..

    PASSIONNANT ...

    J'avais, j'avoue, un peu peur de m'ennuyer et j'avais un peu volontairement repoussé le moment où j'irai voir ce film, finalement motivée par les chiffres du box office ..

    J'avais peur d'y voir juste une sorte de documentaire insipide ..

    Et non .. le film est construit sur une trame scénaristique très intéressante, avec même une petite pointe de suspense, car on s'attache énormément aux élèves et au professeur qui a parfois bien du mal à asseoir son autorité et à prendre une décision qui risque d'avoir des conséquences importantes ...

    Je pense surtout qu'il s'avère assez indispensable, car réaliste .. très humain ..

    Le dialogue s'installe avec beaucoup d'intelligence, les acteurs entrent dans une joute verbale parfois légère et drôle parfois plus pesante voire dangereuse ..

    Laurent Cantet filme sans concession, avec objectivité, simplicité et une relative neutralité ..

    L'écriture de François Bégaudeau (auteur du roman et de son adaptation) est d'une grande clairvoyance, subtile, honnête, fine, précise ..

    L'acteur François Bégaudeau n'est pas en reste, très convaincant face à des adolescents difficiles et incontrôlables .. je dirais même plutôt bon et plutôt pas maaaaaaaaaaal ...

     

    On ne voit pas passer les deux heures et quelques .. complètement captivés par le sort des élèves et celui du professeur quelque peu malmené qui souvent doute et se remet en question .. beaucoup de sujets importants sont abordés même si certains restent sans aboutissement ou sans réponse ..

    Je pense que François Bégaudeau et Laurent Cantet ont su montrer ce qu'un peu trop souvent on cache craintivement ..

    J'ignore si ce film mérite cette Palme d'Or mais en tout cas il ne la démérite certes pas .. à voir absolument ..


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  • Synopsis : Bélisaire et Prudence Beresford se reposent dans leur petit château qui domine le lac du Bourget. Belisaire est heureux, mais Prudence s'ennuie. Elle rêve d'une bonne fée, qui les propulseraient dans des aventures truffées de mystères... Cette bonne fée lui apparaît sous les traits de sa tante belge Babette, qui assiste à un crime horrible de la fenêtre d'un train. Malgré le scepticisme de Bélisaire, Prudence part à la recherche du cadavre. Elle se fait engager comme cuisinière dans un inquiétant chateau, où est réunie une bien curieuse famille, composée d'un vieillard irascible et de ses quatre enfants ..

    Le film s'inscrit tout naturellement dans la continuité de "Mon petit doigt m'a dit" où on retrouve avec plaisir le couple Catherine Frot / André Dussolier ..

    L'intrigue, tout comme la demeure, révèle de bien nombreux recoins ...

    Pleines de surprises et de rebondissements, elle nous tient en haleine du début à la fin ..

    Mais le must du film tient essentiellement dans l'excellence des dialogues remplis de petites piques qui font mouche, des répliques qui touchent, des remarques qui fusent mine de rien sans en avoir l'air, servis par toute une bande de comédiens formidables ..

    Le couple Frot / Dussolier en tête qui s'amusent comme des petits fous, des seconds rôles justes, de Chiara Mastroianni qui ressemble de plus en plus à sa mère, Christian Vadim craquant, Melvil Poupaud sympathique, Hippolyte Girardot convaincant et surtout un Claude Rich épatant ..

    C'est kitch, c'est cynique, c'est drôle, c'est agathachristien à souhait, ça sent un peu la poussière, l'arsenic, les vieilles dentelles, le whisky, l'Ecosse, les paysages dépouillés, on ne s'ennuie pas une seule seconde (certaines scènes sont même carrément savoureuses), je regrette juste que la révélation finale ne soit pas davantage développée comme du temps d'un Peter Ustinov en Hercule Poirot qui décortiquait tout pendant une demi-heure avec flash-backs et explications fort détaillées ...

    Mais le tout est enveloppé avec maîtrise par un Pascal Thomas très inspiré .. 


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  • Seigneur l'émission d'hier soir a atteint les sommets du n'importe quoi ..

    Je survole les prestations (qui ont été éclipsées par les "séquences émotion" !!) des candidats où j'ai bien aimé Mickels (même si un peu en dessous de son niveau habituel), Harold qui s'est déchaîné, Edouard qui m'a agréablement surprise (même si j'ai toujours du mal avec sa coupe de cheveux qui ferait pâlir les pubs pour gel fixation forte !!!), Joanna toujours bien égale à elle-même, Anissa excellente, Solène qui s'est éclatée avec un Julien Doré exaspérant, Alice est nulle mais ravissante, Julia atterrante, sa sortie était inévitable, Maryline inexistante, Yvane ridicule, vocalement et techniquement bien limite quand même, Gauthier ah Gauthier lui alors il commence à me sortir carrément des yeux tant je le trouve hautain, d'une prétention sans commune mesure, sa façon d'interpréter "Quoi ma gueule" n'était pas à la hauteur (je sais mauvais jeu de mots considérant cette espèce de cube qui monte et qui descend à volonté ..), les deux petits se sont d'ailleurs fait tailler un costard en direct par Sieur Johnny himself .. à mourir de rire .. ah tiens j'ai failli oublier Quentin .. c'est dire que sa prestation ne m'a pas marquée outre mesure !!

    Mais alors le consternant du consternant, c'est ce méli-mélo pathético-grandiloquent .. la demande en mariage en direct, les larmes dans les bras de papa-maman, les retrouvailles de copines etc.. mon Dieu !!!!!! on se serait cru dans un mauvais jour de la grande époque des Sacrées soirées de Foucault !!!! et l'autre qui veut embrasser Joanna, Gauthier gauche et maladroit face à une Alice ébahie !!

    Ils ne savent plus comment faire pour attirer l'audience en titillant la sensibilité du téléspectateur lambda ..

    Et puis alors cette notation de plus en plus dure censée pouvoir mieux départager les candidats ben c'est raté complet vu qu'hier soir, il y avait trois premiers ex-aequo !!!!!!!!!!!! du jamais vu .. !!! alors que Mickels aurait mérité une note bien meilleure on accrédite Yvane d'une moyenne au-dessus .. sur la prestation d'hier soir force est de constater qu'objectivement Mickels aurait dû obtenir titiller le peloton de tête .. quoi ?? je ne suis pas objective ??? bon peut-être que non finalement lol .. enfin si .. Yvane est nul ..

    Allez moi j'aime Les trois mousquetaires et j'espère qu'ils continueront encore l'aventure le plus longtemps possible (et les trois mousquetrices lol Joanna, Anissa et Solène !!) ...

     

    Par Kevin Moulback

    Vendredi dernier, grâce à Jenifer et aux Jonas Brothers, la Starac a un peu remonté la pente. Un peu seulement, parce que 5 millions de téléspectateurs, c'est certes 340 000 de plus que la semaine précédente, mais c'est encore 2 millions de moins que NCIS, la série increvable. Et M6 est bien décidée à faire durer son précieux trésor jusqu'à la fin de l'année, en ne diffusant qu'un épisode inédit par semaine.

    Pour tenter de transformer l'essai, Nikos reçoit ce soir une valeur sûre, Johnny Hallyday, le monument du rock à la française, et une valeur montante, Julien Doré, le gagnant de la Nouvelle Star 2007, l'incarnation de la branchitude désinvolte. Avec une combinaison détonnante comme celle-ci, comment peut-on perdre ?

    On peut.

    Le prime s'ouvre sur une interprétation collégiale du sempiternel "Allumez le feu" et dès les premières notes de ce qui sera un concours de beuglements, on sent que la soirée va être longue. Les vociférations des élèves s'attaquent à une nouvelle chanson innocente, "Vivre pour le meilleur", quand Johnny fait son entrée, tel un colosse, à travers un épais rideau de fumée. Les vocalises d'une chorale ajoutent encore à la solennité du moment. La foule est en délire et scande frénétiquement son nom : "Johnny, Johnny...".

    Nikos est ravi d'accueillir Johnny : "Bonsoir Johnny, c'est toujours un plaisir de vous recevoir. Tout le public est vraiment là pour vous ce soir !" Ça fera sûrement plaisir aux autres artistes qui ont fait le déplacement. Johnny a l'air tout aussi ravi d'être là : "Nous aussi, on a beaucoup de chance de pouvoir chanter avec des nouveaux talents parce que ce sont les talents de demain et... et demain ils seront là... et c'est formidable." Comme à chacune de ses récentes visites à la Starac, Johnny semble animé d'une joie incommensurable qui, bizarrement, ne transparaît pas du tout sur son visage. Une joie très intériorisée sans doute.

    Il faut dire qu'on ne facilite pas la tâche au malheureux "tôlier" (l'expression qu'utilise Nikos pour désigner Johnny et qu'il est le seul à employer). Une fois de plus, il doit se coltiner l'inévitable "Gabrielle". L'année dernière, c'était un duo avec Bertrand ; cette année, c'est un trio avec Mickels et Quentin. C'est fou comme cette émission se renouvelle ! Même posture, mêmes intonations, mêmes gestes... Pour échapper à l'ennui qui guette déjà, on observe l'auditoire, où l'on repère la petite Jade, la fille adoptive de Johnny et Laeticia. Laeticia n'est pas là ce soir parce qu'elle est au Sénégal avec l'Unicef. Ça sonne comme un mauvais prétexte : elle doit probablement être chez elle à regarder NCIS.

    Lorsque Johnny quitte la scène pour aller s'affaler sur le banc où il va somnoler l'essentiel de la soirée, Nikos le met en garde : "Attention, il y a un trou, hein. On tombe régulièrement" avant de s'esclaffer. Une subtile référence à l'accident de la chanteuse Yaël Naïm la semaine dernière. Elle doit sûrement bien rire depuis son lit d'hôpital.

    Mais c'est déjà l'heure de la toute première surprise de la soirée. Et quelle surprise ! Pour la récompenser de son travail (elle est deuxième au classement), Céline Dion invite Solène à assister à son concert à Vancouver. Elle est vraiment sympa, cette Céline ! Et tellement désintéressée : j'en ai les larmes aux yeux. Nikos se lance alors soudainement dans un long exposé d'un seul souffle : "Céline, c'est plus de 180 millions d'albums écoulés à travers le monde. C'est un travail énorme. C'est l'artiste féminine ayant vendu le plus de disques de tous les temps. Céline achève actuellement sa tournée mondiale. Elle a fait le tour des cinq continents. Elle s'est arrêtée dans plus de vingt-cinq pays. Et à l'issue de sa tournée mondiale, une compilation de ses plus grands tubes en anglais sera disponible dès le 27 octobre dans un CD simple, My Love Essential, et dans un double CD, My Love Ultimate Essential Collection. Et vous retrouverez notamment les tubes de Céline : 'My Heart Will Go On', 'All By Myself' ou encore 'Tell Him' avec Barbra Streisand, ainsi qu'un titre inédit 'There Comes A Time'. Merci Céline, on vous embrasse fort et on vous attend". Ouf ! Quand la promotion est aussi naturelle et spontanée, c'est vraiment un plaisir. Ça ne se remarque pas du tout !

    Mais voici que Lorie s'empare déjà de la scène pour un duo avec Anissa sur "Je vais vite". Une fois encore, je tombe littéralement à la renverse devant cette étonnante originalité. Lorie chante exactement la même chose que l'année dernière ! Une prestation presque impossible à oublier : ça commençait comme une chanson, ça finissait comme un sketch. Cette année, bien décidée à prendre sa revanche, Lorie arbore une superbe tunique rouge, comme celle des grenadiers qui gardent Buckingham Palace. Il ne lui manque que le bonnet à poil. En fait, il lui manque aussi le bas de l'uniforme parce que je doute que les grenadiers se baladent cuisses nues dans les jardins du palais. Anissa, quant à elle, a revêtu une vareuse marine beaucoup plus sobre et elle porte un pantalon. Lorie essaie d'entraîner les spectateurs. "Vous la connaissez !", dit-elle. Ils ne la connaissent pas, ou bien ils sont de mauvaise humeur. En tout cas, ils ne chantent pas.

    Soudain, les deux chanteuses et les danseuses tecktonisantes qui les accompagnent abandonnent leurs uniformes martiaux pour des tenues beaucoup plus sexy. C'est pour un deuxième titre de Lorie, "Garçon". Dans la chanson, Lorie s'aperçoit que son fiancé aime un garçon et elle en est fort dépitée : "Comment choisir lui ou moi, lui ou moi, lui ou moi / Sans nous détruire tous les trois, tous les trois, tous les trois". Comme vous pouvez le constater, les textes sont très recherchés. À l'issue de la chanson, Lorie a une surprise pour Anissa : elle l'invite à son concert. Comme c'est original ! Nikos précise immédiatement, de façon assez contradictoire : "C'est complet ! Il reste encore quelques places !". Kamel Ouali, le plus grand chorégraphe de France, pense qu'il faut qu'Anissa y aille. Moi, je pense qu'elle peut même y aller avec toute sa famille parce qu'il a l'air d'y avoir de la place.

    Dans la série "Je suis là pour faire ma promo", on passe maintenant à Cléopâtre, la nouvelle comédie musicale de l'illustre Kamel. Sofia Essaïdi incarne la dernière reine d'Égypte, ce qui est ironique puisqu'à l'époque de la Starac 3, dont elle fut demi-finaliste, elle était surnommée la pharaonne. La belle Sofia chante "Femme d'aujourd'hui" avec Joanna tandis que des danseurs kaméliens s'agitent en tout sens autour d'elles. Au vu de la prestance de l'une et de l'autre, Sofia est clairement la reine des reines et Joanna sa fidèle servante (probablement celle qui se suicide à la fin du fameux film de Joseph Mankiewicz avec Elizabeth Taylor). Malheureusement, elle ne se suicide pas avant le deuxième titre, interprété avec Christopher Stills (dans le rôle de César) et avec Harold (dans celui de... d'un gros centurion, j'imagine). Ils chantent tous ensemble "L'accord" : "Une main sur l'Occident et le cœur en Orient / Par l'accord qui nous tient, les deux mondes n'en feront qu'un". Superbe, non ? Kamel, qui chante aussi depuis son banc, a l'air très content d'eux, c'est-à-dire de lui.

    Après ce plaisant ballet égyptien, on revient aux choses sérieuses. Nikos rappelle les enjeux aux élèves : "Parmi vous, chers académiciens, il y a peut-être le ou la gagnante de cette saison." Peut-être en effet... du moins on l'espère parce que si le gagnant n'est pas parmi eux, on se demande un peu où il est. Édouard et Gautier ne se posent pas ce genre de questions oiseuses : ils se jettent résolument dans la compétition à l'occasion d'un duo des plus virils. Afin de bien mesurer toute la portée de ce duo, ou plutôt de ce duel - "un duel de mecs sur une chanson de mecs" -, on a droit au pénible rappel de leur altercation à l'issue du dernier prime. Une histoire terrible : Édouard a marché sur le pied de Gautier pour que ce dernier vote pour Harold et... yada yada yada... ils en sont presque venus aux mains. Je vous la fais courte mais cet incident sans aucun intérêt était sans conteste le point culminant de cette semaine à la Starac (à moins que ce ne soit le moment poignant où Quentin pleure à cause de l'huile dans les pâtes).

    Johnny, qui s'était paisiblement assoupi sur son banc, se réveille soudain pour écouter les deux jouvenceaux chanter un de ses titres-phares : "Ma gueule". Il aurait mieux fait de rester couché... Édouard et Gautier - qu'on a juchés sur des plate-formes pour qu'ils soient... euh, plus haut - s'engagent dans un concours de regards noirs, de sourcils froncés et de postures mâles. Pour ajouter au ridicule de l'ensemble, ils sont tous deux affligés d'étonnantes coiffures. Édouard a habituellement une coupe ébouriffée, voire franchement verticale, façon Sangoku dans Dragon Ball si vous voyez ce que je veux dire. En revanche, Gautier a, d'habitude, plutôt les cheveux dans les yeux. Mais pas aujourd'hui, où son crâne est orné d'un brushing improbable, façon Bobby Ewing dans Dallas. Bizarrement, la confrontation des deux styles capillaires nuit beaucoup à la crédibilité de l'interprétation. Les duettistes/duelistes achèvent finalement la chanson à quelques centimètres l'un de l'autre. On s'attend presque à un baiser fougueux... mais non, on a droit à la place à un double hurlement à vous vriller le tympan.

    Témoin de l'odieux fiasco, Nikos s'approche de Johnny, des excuses à la bouche : "Johnny, ils sont jeunes, ils n'ont pas encore le vécu rock'n'roll mais ils y vont, ils sont émus". Johnny, toujours aussi ravi d'être là, a quelques mots gentils : "Euh oui, c'est intéressant... Euh, qu'est-ce que je peux dire ?". Heureusement, Nikos est là pour l'aider un peu : "C'est une chanson difficile...". "C'est une chanson très difficile", renchérit Johnny, miséricordieux.

    Rafaël Amargo, l'exubérant professeur d'expression corporelle d'origine espagnole, donne aussi son avis. Un interprète assure désormais la traduction simultanée. Cela a des avantages et des inconvénients. L'avantage, bien sûr, c'est que, maintenant, on comprend ce qu'il dit. L'inconvénient, c'est aussi qu'on comprend ce qu'il dit. En effet, une fois traduits en bon français, ses propos sont beaucoup moins intéressants. Tout était dans l'accent.

    Écœuré par le massacre de sa chanson, Johnny va se réfugier dans sa loge. Il n'en sortira que pour un duo avec Joanna sur "Unchained Melody" ("Unchained Love" en langue nikosienne), immortalisée notamment par les Righteous Brothers et Elvis Presley. Le titre a été enregistré jeudi, ce qui n'empêche pas Joanna d'être notée, fort généreusement (15,2), et Johnny, Nikos et les professeurs de jouer une comédie ridicule à la reprise du direct, comme si la prestation venait tout juste d'être réalisée. Mais il est déjà 22 heures passées et Johnny est fatigué (pas d'avoir chanté évidemment...) ; il s'en va. Il a bien raison : le reste de l'émission va sombrer dans la grotesquerie, enchaînant les "surprises" sentimentalo-poussives.

    Maryline, nominée aujourd'hui, voit débarquer son fiancé Bruno, une bague à la main. Il vient la demander en mariage sous une pluie de confettis. Comme c'est original ! Le coup de la bague, on nous l'a déjà fait en 2002 avec Emma et son fiancé Ulrich. Le coup de la demande en mariage, on nous l'a déjà fait en 2006 avec Ely et son fiancé Keven. Les caméras braquées sur elle, Maryline accepte la bague. "Si vous voulez vous marier, c'est ici que ça se passe, ce soir à la Star Academy," hurle Nikos, au comble de la joie. On se croirait à Tournez Manège, la défunte émission matrimoniale d'Évelyne Leclercq et Fabienne Égal.

    Pour Alice, elle aussi nominée, c'est pire. Après sa prestation, c'est Gautier le chevelu qui vient lui déclarer sa flamme en déclamant sa mirobolante composition, "Alice", tandis que son comparse Quentin l'accompagne à la guitare avec les trois accords qu'il connaît. La malheureuse jette des coups d'œil effrayés à droite et à gauche, peut-être à la recherche d'une issue pour s'échapper, mais doit se résigner à écouter la pénible aubade jusqu'au bout. Les spectateurs ne sont pas satisfaits pour autant : "un bisou, un bisou...". Nikos est sans pitié : "Le public demande un bisou. Je suis désolé : le public demande un bisou. C'est le public, respectez toujours le choix du public !". Heureusement pour Alice que le public s'est contenté d'un bisou.

    Anissa n'est pas nominée mais elle a quand même droit à sa surprise aussi. C'est sa famille au grand complet qui arrive sur le plateau. Il ne manque plus que le chien. Elle, au moins, a l'air contente de les voir, contrairement à Maryline et Alice qui semblaient beaucoup moins ravies de leur "surprise".

    Julia, la dernière nominée, paraît aussi très heureuse de voir ses amis déferler sur le plateau tandis que le générique de la série Friends retentit. Il y a toutes ses copines de Lyon et son petit ami, François. Bien sûr, c'est lui que Nikos choisit d'interpeller : "Salut, ma belle".

    Après toutes ces "surprises" épuisantes, il y a quand même une vraie bonne surprise. Et comme toutes les vraies surprises, elle vient d'où on ne l'attend pas. Et non, ce n'est pas Julien Doré. Celui-ci fait certes fort bien son numéro habituel de charmeur/provocateur au sourire en coin, jouant avec brio sur tous les tableaux à la fois. Ou comment faire sa promo sur le plateau de la Starac sans être contaminé par la peste staraquienne vulgoïde. Mais son habileté manœuvrière est peut-être un peu plus voyante qu'avant.

    La bonne surprise, c'est le duo plein d'énergie de Chris Brown avec Harold. Pourtant, on aurait pu s'attendre au pire au vu du reportage introductif sur Chris : "Il est connu dans le monde entier, il vend des millions de disques, il a une fortune colossale". Ce qui en langue de la Starac signifie : "Vous n'en avez jamais entendu parler mais c'est énorme alors ne zappez pas". On aurait aussi pu s'attendre au pire parce que le titre retenu, "Kiss, Kiss", est résolument hip hop et donc un contre-emploi complet pour Harold, qui nous serinait la "Lettre à France" de Michel Polnareff la semaine dernière. Malgré tout, il n'est pas ridicule du tout, même si, au début, il est confiné sur le côté avec le DJ tandis que Chris sautille sur le plateau central avec ses danseurs. L'énergie est communicative et emporte le public, y compris quelques impertinents qui parviennent à s'infiltrer sur la scène avant d'en être expulsés manu militari. Ce n'est clairement pas de la grande musique mais ça change un peu de la léthargie qui prévalait jusqu'alors.

    Bien sûr, Nikos ne peut pas résister à la tentation et pose à Chris Brown, qui porte un petit sac sur son dos, la question qui tue : "Qu'est-ce que vous avez dans votre sac à dos ?" Apparemment, ce n'est qu'un accessoire : il est vide. Je vous laisse néanmoins envisager toutes les possibilités : une petite collation d'après-prime, un pain d'héroïne, un crâne de cristal...

    Mais voici que le prime touche à sa fin. C'est le moment où la ménagère dit à son mari : "Je savais bien qu'on aurait dû regarder NCIS". Et où son mari lui répond : "Mais il y avait Johnny !" Et où elle dit : "Tu parles ! Johnny, il avait l'air de s'emmerder autant que nous !" Et c'est là que Chris Brown arrive sur scène pour une ultime chanson avec Joanna. Et là, la ménagère et son mari s'écrient d'une même voix : "Ah non, pas encore une !".

    Néanmoins, les pires choses ayant aussi une fin, on arrive quand même au moment fatidique du résultat final. Alice est plébiscitée par le public avec 60 % des suffrages contre seulement 24 % pour Maryline et 16 % pour Julia. Maryline est sauvée par ses camarades à une large majorité et Julia retourne à Lyon avec tous ses petits amis. Elle en a de la chance : Maryline, elle, se retrouve avec un mari sur les bras.

    C'est fini pour aujourd'hui. À la semaine prochaine.

     

     

     


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  • Synopsis : Harry Dalton, volcanologue qui, à la suite de la mort de sa compagne, avait renoncé à ses recherches, renoue avec ses anciens collègues de l'United States Geological Survey de Vancouver. Le pic de Dante, volcan endormi dans l'Etat de Washington, présente des manifestations sismiques de faible amplitude. Harry est alors depeché sur les lieux. Il est vite alerté par diverses manifestations telluriques et en avertit le conseil municipal de la petite ville touristique située au pied du volcan.

     

    Pour me changer les idées après le choc de la nouvelle du décès de Guillaume Depardieu, j'ai rererereregardé ce film qui est un des meilleurs du genre pour moi ..

    Pas seulement grâce à la présence charismatique de Pierce Brosnan (rha la la comme il est crocro bo et comme je l'aime crocro fort lol) mais surtout par la qualité des effets spéciaux époustouflants .. Le scénario tient parfaitement la route, sans incohérence, les deux acteurs principaux (donc Pierce Brosnan en tête et Linda Hamilton (par ailleurs l'inoubliable Sarah O'Connor des Terminator)) sont parfaits dans leur rôle respectif ..

    Roger Donaldson signe une réalisation digne des meilleurs, efficace, dynamique, sans temps mort ..

    Vraiment un excellent film dont j'avais bien besoin hier soir même le connaissant par coeur ..

    Et puis ♥ Pierce ♥ vraiment je ne vois pas plus beau ..

     

     


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