Synopsis : Juno McGuff, 16 ans, est une jeune fille qui n'a pas la langue dans sa poche mais qui, sous ses airs de dure, se cherche comme toutes les adolescentes de son âge. Alors que la plupart de ses copines de lycée passent leur temps sur Internet ou au centre commercial, Juno ne fait rien comme les autres. C'est ainsi qu'un jour où elle s'ennuie, elle couche avec Bleeker, garçon aussi charmant que peu prétentieux. Mais quand elle tombe enceinte accidentellement, elle décide de trouver le couple de parents adoptifs idéal qui pourra s'occuper de son bébé. Avec l'aide de sa meilleure amie Leah, elle repère dans les petites annonces du journal local Mark et Vanessa Loring qui rêvent d'adopter leur premier enfant. Soutenue par sa famille, Juno fait la connaissance des Loring. Tandis que le terme de sa grossesse approche, Juno va devoir faire preuve de maturité et de courage...

Alors là, permettez-moi de ne pas comprendre tout le battage autour de ce film et de la jeune actrice Ellen Page (déjà plusieurs fois récompensée pour ce rôle ..) ..

Car j'ai été particulièrement surprise de la qualité plutôt médiocre de l'ensemble d'une banalité déconcertante .. on dirait un téléfilm des après-midis pluvieuses et moroses de TF1 .. de ces téléfilms qui relatent tant bien que mal la vie ordinaire de gens extraordinaires ou vice-versa ...

Ellen Page, moi je suis désolée, mais je ne la trouve nullement transcendante .. elle débite son texte comme si elle récitait une leçon apprise par cœur .. elle a un regard un peu vide et éteint et on ne perçoit l'émergence d'un quelconque talent que dans quelques scènes finales .. on a juste l'impression qu'elle se place là où on lui demande de se placer et qu'à nul moment elle ne tente d'imposer sa présence et son naturel, de s'imposer par elle-même tout simplement ...

Jennifer Garner est plate dans tous les sens du terme, elle a un charisme niveau zéro ...

Seul Jason Bateman en futur père un peu dépassé par les événements et immature réussit à me toucher quelque peu ainsi que J.K. Simmons (The Closer) qui me convainc par un jeu intelligent dans un rôle intelligent ...

L'unique qualité du film réside dans l'excellence des dialogues même si je regrette la traduction française qui doit dénaturer sûrement quelques subtils jeux de mots ... mais certaines réflexions sont plutôt amusantes, pertinentes et percutantes ..  j'ai dû ébaucher en tout et pour tout trois demi-rires ... le scénario de Diablo Cody est très bien écrit même si l'histoire est plutôt simpliste .. mais certaines scènes frisent le ridicule alors que d'autres ont un petit sursaut de fantaisie et de fraîcheur .. ça déséquilibre un film plutôt donc inégal qui ne tient pas la distance .. bon je ne le considère pas non plus comme un « gros bide » (lol ..) mais il ne restera pas dans les annales de l'histoire du cinéma (sauf peut-être en nombre d'entrées et de millions de dollars qu'il a rapportés ..)

Donc voilà ça ne vaut pas tout ce qu'on en a dit .. je suis très déçue et frustrée de ce « petit » film réalisé sans originalité par un Jason Reitman (fils d'Ivan Reitman ..) manquant là singulièrement d'inspiration alors que j'y allais pleine d'a priori positifs et enthousiastes ..

Je suis ensuite allée voir ce film présenté en avant-première avec la présence de Cédric Klapisch, Mélanie Laurent et Gilles Lellouche .. Présence est bien le terme, ils sont venus parler du film en cinq minutes chrono avant la projection, Cédric Klapisch a évoqué quelques anecdotes et ses sentiments sur le tournage, Gilles Lellouche a prononcé trois phrases, a sorti deux blagues à deux balles, et Mélanie Laurent a sussurré trois mots inaudibles .. ils sont partis très vite et ne sont pas revenus ensuite .. Je serais bien incapable de vous résumer ce qu'a dit Cédric Klapisch car, même si sur le moment j'ai bu chacune de ses paroles, j'ai été ensuite happée, captée par le film, je ne me souviens plus de rien ... Donc bon voilà, rien à voir avec l'avant-première de lundi ... Cependant, cependant, j'ai ADORE le film ... MAGNIFIQUE ... Bizarrement, comme un signe, alors que j'étais dans la galerie marchande d'à côté, a résonné dans les haut-parleurs la douce voix de Simon Buret ... Lili a envahi mes oreilles .. sachant que je devais voir ensuite Mélanie Laurent, ça m'a fait tout drôle ... je savais d'ores et déjà que je passerais une bonne soirée ..

Synopsis : Pierre apprend qu'il est malade et qu'il doit subir une transplantation cardiaque. Sa vision de la vie va en être modifiée .. Son état lui donne un regard neuf et différent sur tous les gens qu'il croise. Le fait d'envisager la mort met soudainement en valeur la vie, la vie des autres et celle de la ville toute entière.

Alors que le personnage pivot du film interprété par Romain Duris, bouleversant, est censé être le héros de cette histoire, on s'aperçoit vite que chacun est un héros à sa manière .. La boulangère du coin, le marchand de légumes, le prof de fac, l'étudiante ... on va peu à peu découvrir la vie de ces parisiens qui se croisent et se recroisent, prenant des chemins parfois parallèles parfois perpendiculaires, ou parfois même des chemins de traverse ...

Chaque personnage devient important, même en quelques secondes, la caméra capte instantanément les forces, les faiblesses et les failles de chacun ... on s'attache immédiatement à celui-ci, à celle-là, on ressent aussitôt ses félures, ses blessures, ses tourments ...

Ponctué par quelques jolies prises de vue de la capitale, le film nous offre des magnifiques scènes, certaines fort savoureuses, certaines très drôles même, d'autres d'une émotion palpable, d'une très belle humanité avec beaucoup de sincérité et de vérité ... Les dialogues sont excellents avec quelques belles allégories sur l'importance et la valeur de la vie, sur la mort, l'amour, le bonheur ... c'est une balade à travers Paris, pleine de poésie et de charme, c'est une ballade des sentiments, c'est une ballade des mots, c'est une ballade des maux ...

De plus, ce film est riche d'une distribution éblouissante : Romain Duris est poignant, Juliette Binoche est radieuse et saisissante de naturel et de spontanéité, Fabrice Luchini est exceptionnel (la scène chez le psy est un immense moment de cinéma et il m'a fait chialer ce con à la fin ...), Mélanie Laurent est gracieuse, lumineuse, aérienne, Albert Dupontel est attendrissant, François Cluzet est génial, Karin Viard en boulangère BCBG est surprenante, Julie Ferrier confirme son talent naissant déjà perçu dans Didine, Gilles Lellouche est convaincant même dans ce petit rôle (mais il n'y a pas de petit rôle dans ce film ....), la liste n'est pas exhaustive ....

A aucun moment on ne tombe dans le pathos, ce n'est pas triste bien au contraire malgré le thème plutôt grave, on a en permanence le sourire accroché aux lèvres, le cœur palpite à 1000 tours minute, c'est plein de vie, de magie, d'espoir, d'émotion ...

Il y a une image vers la fin qui me rappelle celle d'Into the wild, le héros du fond de son taxi observe longuement le ciel qui se déroule au-dessus de l'asphalte parisien ..

PARIS est aussi, bien sûr, une des héroïnes .. Rarement la capitale n'a été filmée aussi admirablement avec comme thème musical un de ceux de Diva (mon film culte number one ..) qui ne peut que vous remuer à l'intérieur ..

On sort de la salle avec une sorte de bonheur jubilatoire qui donne envie de voler au-dessus du sol et avec une petite boule au fond de la gorge ...

COUREZ VITE VOIR CE FILM (sortie nationale le 20 février) ... INDISPENSABLE ET IMPORTANT ...

Synopsis : Eloïse, 36 ans, est clerc de notaire et vit à Paris. Jeune femme belle et brillante, elle est cependant toujours célibataire. Pour briser sa solitude, elle décide de s'inscrire à des speed-dating. Après tout, ne s'agit-il pas là aussi d'être efficace et rapide ? 7 hommes, 7 femmes, 7 minutes pour séduire. Puis le gong retentit...Par ailleurs, Eloïse s'inquiète pour sa santé quand son corps la désavoue. Elle a le sentiment que le bonheur lui échappe. Elle qui se pensait heureuse se remet en question. Une perte de confiance pour une prise de conscience ? L'angoisse supplante peu à peu sa maîtrise. Dans ses rêves et dans la réalité, Eloïse lâche enfin une part de ce qui la travaille profondément : la quête de l'amour bien sûr, mais aussi le besoin d'afficher aux yeux du monde une vie de couple. Elle devra faire face à ses désirs et ses contradictions...

Un joli portrait de femme pas totalement inintéressant mais un peu trop survolé à mon goût .. Bizarrement, alors que Elsa Zylberstein est omniprésente à l'écran, on a beaucoup de mal à la saisir donc à s'attacher ... L'émotion ne passe pas ... Peut-être car un peu trop dialogué à la Rohmer, car un peu trop de plans fixes, car pas assez de mouvement, d'action ... ça manque cruellement de rythme et de dynamisme .. On a l'impression qu'Eloïse se promène à côté de son histoire sans jamais rentrer dedans .. et nous pareil ..

Elle balade sa mélancolie avec tristesse et morosité .. Elsa Zylberstein, très belle au demeurant je ne le conteste pas, est froide, distante ...

C'est relativement, et heureusement oserais-je dire, bien écrit avec quelques réflexions justes et pertinentes sur la solitude et l'amour mais c'est passablement ennuyeux ...

Des deux rôles masculins principaux, seul Jacques Bonnaffé tire son épingle du jeu, Bruno Putzulu, bien que charmant, n'est pas particulièrement convaincant ..

De plus, la toute fin est bizarre, j'ai pas compris le pourquoi ni l'intérêt de la scène finale ..

Dommage, l'idée de départ était bonne mais le film de Jean-Marc Moutout n'est pas à la hauteur ... il fait un peu préfabriqué ......... !!! (c'était pour le jeu de mot lol .. disons superficiel et mal conçu ..)

Synopsis : New York - Une quarantaine de ses amis et relations ont organisé chez Rob une fête en l'honneur de son départ pour le Japon. Parmi eux, Hub, vidéaste d'un soir, chargé d'immortaliser l'événement. La "party" bat son plein lorsqu'une violente secousse ébranle soudain l'immeuble. Les invités se précipitent dans la rue où une foule inquiète s'est rassemblée en quelques instants. Une ombre immense se profile dans le ciel, un grondement sourd se fait entendre... et la tête de la Statue de la Liberté s'effondre brutalement sur la chaussée. L'attaque du siècle vient de commencer. Au petit matin, Manhattan ne sera plus qu'un champ de ruines...

Alors là .. si vous allez voir ce film vous aurez l'impression d'être au cœur d'une attraction du Futuroscope ...

C'est impressionnant .. Les images vous envahissent de face, à droite, à gauche, ça fuse dans tous les sens, la bande-son fait trembler le sol et les murs .. vous êtes complètement enveloppés par la terreur que vous procure ce film ...

Filmé sur le même concept que « Le projet Blair Witch », celui-ci n'a rien à voir car on voit tout .. !!!!!

Alors que je n'avais guère aimé « Le projet Blair Witch », j'ai adoré celui-ci .. dans le premier, on ne voit rien, on ne comprend rien, la fin est bancale et bâclée, alors que dans Cloverfield, même si les prises de vue donnent parfois un peu mal au cœur, on voit très bien (trop bien .. c'est souvent terrifiant ..) les images, et quand on ne voit pas car on comprend que l'acteur-réalisateur est en train de courir ou de s'échapper, la suggestion est tellement bien faite que jamais on est coupé du récit .. et la fin est grave géniale ..

Filmé en caméra suggestive, on est vraiment au cœur de l'action, au cœur du drame à tel point qu'on est complètement pris au ventre par les événements .. cela donne à l'ensemble un effrayant réalisme ... (d'ailleurs c'est la plupart du temps l'acteur T.J. Miller qui tient la caméra parfois à l'épaule, parfois au bout du bras, parfois on ne sait trop comment .....)

A plusieurs reprises, j'ai été pétrifiée .. (la scène du Pont de Brooklyn est magistralement réalisée ..) .. les effets spéciaux et les prises de vue sont ahurissants, époustouflants ..

C'est vrai que parfois c'est un peu déroutant et perturbant, épuisant ..

Mais c'est vraiment original, inventif, innovant, moderne, terriblement risqué et audacieux ... mais ça tape juste où il faut comme il faut ..

Ce film, réalisé par Matt Reeves, a bénéficié d'un buzz sans précédent sur Internet .. Alors que le producteur J.J Abrams (Lost, Alias ....) tenait à garder le secret autour de ce film, des millions d'internautes se sont interrogés sur le mystère ... moult interprétations et extrapolations diverses et variées ont permis de donner au film avant même sa sortie une dimension sans précédent ..

Les vingt premières minutes du film nous présentent les protagonistes principaux, interprétés par de jeunes acteurs complètement inconnus (Michael Stahl-David, Lizzy Caplan, Jessica Lucas, Mike Vogel, Odette Yustman et T.J. Miller) afin qu'on s'attache immédiatement à eux et à leur sort, sans être perturbé par l'image trop célèbre d'un acteur de premier plan, et afin de mieux s'identifier (ils pourraient être vous, moi .. le quidam de la rue ..) ..... puis tout se précipite, ça va crescendo .. la peur nous tétanise ...

La mise en scène n'est pas vraiment une mise en scène, ce sont des scènes de la vie ordinaire dans un contexte extraordinaire ...

Je vous assure que je suis ressortie complètement secouée .. On est resté jusqu'à la toute fin du générique (d'ailleurs la seule musique du film, à écouter jusqu'au bout, elle est très belle ...) afin de se remettre de nos émotions ... une grande claque ... !!!

A VOIR ABSOLUMENT ...

Synopsis :

Audrey et Brian menaient une vie tranquille et sans histoires : onze ans de mariage, deux enfants, le confort et la sécurité assurés, aucun souci à l'horizon. Mais, un jour, tout s'écroule : Brian meurt, victime d'un acte de violence gratuite. Encore sous le choc, Audrey se tourne instinctivement vers le meilleur et plus ancien ami de son mari, Jerry Sunborne. Un homme qu'elle jugeait infréquentable, et dont elle comprenait à peine que Jerry continue à le fréquenter. Mais, aujourd'hui, face au vide laissé par la mort de Brian, Jerry l'accro, le paumé, lui apparaît comme une planche de salut, un ultime lien avec le disparu. Audrey l'invite à s'installer dans une chambre attenante au garage, avec l'espoir qu'il l'aidera, ainsi que ses enfants, à reprendre une vie normale. Engagé dans un difficile combat contre la drogue, Jerry accepte la proposition. En devenant le confident et l'ami d'Audrey et le père de substitution des jeunes Harper et Dory, il hérite de nouvelles responsabilités et développe au fil des jours des ressources insoupçonnées. Entre deuil et déni, Audrey et Jerry s'efforcent tant bien que mal de se porter secours...

C'est un film très lent qui s'appuie sur une réalisation extrêmement précise, nette, carrée, soignée.

Mais pas ennuyeux une seule seconde ..

La caméra s'attarde souvent longuement en gros plan sur les visages, les yeux, les regards, les bouches, les mains, afin de mieux atteindre le cœur de l'émotion .. et on y arrive souvent .. à l'émotion .. les larmes soudain se mettent à couler sans que vous n'en ayez ni garde ni cure ..

L'histoire est très simple : elle nous narre la reconstruction de deux paumés et égratignés qui tentent de reprendre le cours normal de leur vie ..

Mais son traitement est d'une intelligence rare .. d'une grande sensibilité, toujours à fleur de peau, la réalisation de Susanne Bier n'a qu'un seul but : nous bousculer, nous troubler, nous toucher, nous émouvoir .. elle réussit son pari ..

Et on est dedans à 100 % ..

Déjà par le jeu prodigieux de deux acteurs d'exception : Benicio del Toro, génial, sensationnel et Halle Berry, sublime .. rarement elle a été filmée avec autant de sensualité .. elle est vraiment formidable ..

Ensuite par la qualité de l'image, de la bande son, par la sobriété et la pudeur d'une caméra qui nous dévoile en suggestion la beauté externe et interne des deux personnages principaux ..

C'est un film magnifique .. Pas d'action, pas de rebondissements .. juste le cours de la vie qui continue malgré tout avec ceux qui restent ..

Plusieurs scènes (dont celle qui se passe dans le bureau du mari décédé où Halle Berry explose, laissant enfin déborder son chagrin et sa peine) sont bouleversantes de justesse et d'authenticité ..

A voir absolument si vous aimez les mélos ..

Synopsis : Paris, 2013. Damien est l'élite de la police. Officier d'une unité spéciale d'intervention, expert en arts martiaux, il est passé maître dans l'art de l'infiltration et sait mener à terme ses opérations par des actions rapides, précises et néanmoins musclées. Et c'est bien la mission la plus extrême de sa carrière qui vient de lui être confiée : une arme de destruction massive a été dérobée par le plus puissant gang de la banlieue. Damien est chargé d'infiltrer dans le secteur pour désamorcer la bombe ou la récupérer.

Ce film, écrit et produit par mon Luc Besson adoré, était diffusé en deuxième partie de soirée .. j'hésitais à le regarder mais finalement je me suis laissée embarquer dedans sans m'en apercevoir et je ne me suis pas ennuyée une seule seconde ..

Le scénario est vraiment simpliste et basique, mais surtout et essentiellement prétexte à nous présenter deux acteurs-cascadeurs géniaux .. les scènes d'action sont admirablement filmées et interprétées .. Les combats sont dantesques, les poursuites infernales et c'est très spectaculaire ...

Le casting de Leïto et de Damien, les deux héros du film, était primordial. "Le public a besoin de vrai héros, plus seulemement d'acteurs qui font semblant, estime Pierre Morel, le réalisateur, les sportifs, les cascadeurs sont en train de devenir de vrais stars. Le coté réaliste de l'action plait de plus en plus au spectateur à la recherche de sensations extrèmes. C'est dans cet esprit que David Belle et Cyril Raffaelli furent choisis. David Belle est l'homme à l'origine des Yamakasi. Il a inventé le concept du Parcours, une philosophie de l'action basée sur la mobilité totale en milieu urbain. Il interprète le rôle de Leïto, avec lequel il se trouve de nombreux points communs. Quant à Damien, le flic incorruptible, c'est Cyril Raffaelli qui lui donne vie. On a pu voir ce cascadeur au cinéma dans Taxi 2, Mortel Transfert, Astérix et Obélix Mission Cléopâtre, Le baiser mortel du dragon ... Malgré les compétences de cascadeurs des deux interprètes principaux, un film d'action de cette ampleur ne se conçoit pas sans sécurité. Cyril Raffaelli raconte : " Lorsqu'on nous a parlé sécurité sur le plateau, David et moi ont leur a montré la K7 de démo avec ce qu'on avait fait en live. Dans ma démo, je fais un salto d'un immeuble à l'autre, au quinzième étage. Pas de matelas, rien. On a une confiance absolue en nous." Mais sur le tournage, équipe et production exigent des filets, des matelas, des câbles. Et les négociations des deux acteurs n'y font rien : " La production nous a rappelé qu'on était les acteurs principaux et que si l'un de nous se faisait mal, le tournage était terminé. Mais à force de discuter, Cyril et David ont réussi à mettre tout le monde en confiance. À l'arrivée, 90 % des cascades réalisées l'ont été sans aucun trucage.

A souligner aussi l'excellence des dialogues, à plusieurs reprises j'ai éclaté de rire tellement les répliques étaient mortelles ..

Je n'ai pas été déçue d'avoir regardé ce film qui m'a paru très court ..

Synopsis : Après avoir croupi pendant quinze ans dans une prison australienne, Benjamin Barker s'évade et regagne Londres avec une seule idée en tête : se venger de l'infâme Juge Turpin qui le condamna pour lui ravir sa femme, Lucy, et son bébé, Johanna. Adoptant le nom de Sweeney Todd, il reprend possession de son échoppe de barbier, située au-dessus de la boulangerie de Mme Nellie Lovett. Celle-ci l'informe que Lucy se donna la mort après avoir été violée par Turpin. Lorsque son flamboyant rival Pirelli menace de le démasquer, Sweeney est contraint de l'égorger. L'astucieuse Mme Lovett vole à son secours : pour le débarrasser de l'encombrant cadavre, elle lui propose d'en faire de la chair à pâté, ce qui relancera du même coup ses propres affaires. Sweeney découvre que Turpin a maintenant des visées sur Johanna, qu'il séquestre avec la complicité de son âme damnée, le Bailli Bamford. L'adolescente a attiré les regards d'un jeune marin, Anthony, celui-là même qui avait sauvé Sweeney lors de son évasion. Amoureux fou de la jeune innocente, Anthony se promet de l'épouser après l'avoir arrachée à Turpin. Pendant ce temps, le quartier de Fleet Street s'est entiché des "tartes" très spéciales de Mme Lovett, et celle-ci se prend à rêver d'une nouvelle vie, respectable et bourgeoise, avec Sweeney pour époux et Toby, l'ancien assistant de Pirelli, comme fils adoptif. Mais Sweeney est bien décidé à mener à terme sa vengeance, quel qu'en soit le coût...

Alors attention les yeux !!! Seigneur Dieu mais que suis-je donc aller faire dans cette galère ?? mon fils, fan de Tim Burton, m'a entraîné en me promettant un film génial .. Bon je savais que c'était une « comédie musicale » (on m'avait prévenu heureusement parce que, en plus, un effet de surprise m'aurait assailli comme une douche froide !!) mais qu'on est loin de la comédie et qu'on est loin du charme délicieux d'une douce musique à la Michel Legrand .. !!

D'emblée, dès le générique, le ton est donné : une musique cacophonique et lourdement rythmée, des images sombres, glauques, tristes, sinistres, avec pour seule couleur le rouge sang, les visages blancs et secs, les yeux cernés et ternes ...

Et puis les voix s'élèvent dissonantes et discordantes .. mon Dieu que c'est désagréable, bien que je reconnaisse un certain talent à Johnny Depp qui s'est efforcé de chanter lui-même .. efforts louables mais insuffisants pour m'intéresser à ce film insignifiant et pénible ...

Et puis tout ce déchaînement gore, tout ce sang qui gicle partout, bizarrement d'un rouge vif brillant, c'est immonde, c'est abject ...

Et puis le comble du comble, quelques scènes qui se rajoutent comme un cheveu sur la soupe, complètement ridicules, venant s'insérer maladroitement dans le récit du film .. (alors la scène sur la plage seigneur mais qu'est ce que ça vient faire au milieu ??? RIDICULE !! j'ai éclaté d'un rire nerveux tellement j'ai trouvé ça risible, pathétiquement risible !!!!)

Bref, je vous assure c'est « rasoir » !!! (lol j'adore ce jeu de mot !!) ..

Je me suis fait .......... chier ... mais chier !!!! j'ai baillé souvent, j'ai maudis mon fils (qui a adoré lui !!!!! il est strange mon fils !!! lol ..)

Bon, je reconnais que, outre ses talents de chanteur (bien que quelques cours s'imposent auprès de sa charmante épouse !!!!), Johnny Depp se sort plutôt honorablement d'un rôle complètement déjanté ... et que Alan Rickman est toujours excellent .. et que le jeune Jamie Campbell Bower est beau comme un ange ..

Mais Helena Bonham Carter est irritante et crispante, elle a une voix de crécelle .. ça vous vrille les oreilles ... et elle joue mal ...

Bon le peu qui sauve le film pour résumer c'est donc une prestation relativement passable de Johnny Depp, une réalisation originale et une qualité d'images recherchée .. mais franchement c'est un peu lourd à digérer .. je dirais même : c'est assez affligeant voire consternant ...

Un conseil, mangez léger avant d'aller le voir, ça aurait tendance à donner la nausée, tant sur le fond que sur la forme ...

Pour continuer dans la série « je me passe des DVD calée sur mon canapé », j'ai glissé ce film dans mon lecteur ... J'ai fini en larmes (toute la dernière demi-heure est terrible ..) et je m'en remets à peine ... mais faut-il précisément se remettre d'un tel film ? la réponse est NON .. il faut le garder en soi pendant longtemps et s'en souvenir ... j'en avais bien sûr énormément entendu parler à cause, ou plutôt grâce à la chanson d'AaRON qui ponctue l'ensemble du film du début à la fin .. et je m'étais juré de le regarder et jusqu'alors je ne m'y étais pas attardé par manque de temps je pense ...

Synopsis : Comme elle rentre de vacances, Lili, 19 ans, apprend par ses parents que Loïc, son frère jumeau, suite à une violente dispute avec son père, a quitté la maison. Loïc ne lui donnant pas de nouvelles, Lili finit par se persuader qu'il lui est arrivé quelque chose et part à sa recherche. Et puis enfin elle reçoit une première carte postale ... elle reprend peu à peu espoir et goût à la vie ...

Tout est retenue, pudeur et réserve dans ce film magnifique pétri d'émotion : le jeu des comédiens, tous formidables, tout en nuance, tout en demi-teinte ; dans les non-dits, les longs silences, les regards soutenus ; dans les dialogues raffinés et subtilement distillés, parfois susurrés, parfois chuchotés ; dans le scénario écrit par Philippe Lioret également réalisateur, tiré d'un roman de Olivier Adam, tout simplement bouleversant, d'une grande intelligence d'écriture ...

J'ai découvert Mélanie Laurent, qui fait preuve d'une maturité extraordinaire pour son âge, poignante, elle a une fraîcheur rare, un regard d'un vert intense qui vous broie le cœur, elle est sublime ..

Kad Merad est saisissant, surprenant dans un contexte plus dramatique (il mérite son César sans conteste) .. je l'aime bien sans plus mais j'avoue, il faut avouer, que dans ce rôle il est admirable ..

Isabelle Renauld, aperçue il y a quelques jours dans Joséphine Ange Gardien est une jolie comédienne et trouve là un rôle à la hauteur de son talent inexploité ..

Julien Boisselier est craquant à souhait .. on en mangerait ...

et à noter l'apparition de Simon Buret donc .. MON Simon à moi qui me fait mourir tellement il est à tomber par terre lui ..

Un film qui laisse au fond de moi un trouble qui a du mal à partir .. mais non j'ai pas envie qu'il s'en aille .. c'est trop beau ..

En cet après-midi un peu morose (temps grisâtre, dos bloqué, programmes télé inintéressants), je me suis calée devant le DVD de « Prête moi ta main »...

Synopsis : La vie est facile pour Luis, 43 ans, célibataire heureux, épanoui dans son métier, aimé, choyé, couvé par sa mère et ses cinq soeurs. Cela aurait pu durer toute une vie, mais voilà...Lassées de le materner, celles-ci décident qu'il est temps pour lui de se marier. Le plus vite possible ! Cerné par sa famille qui ne pense plus qu'à ça, il élabore un plan : trouver la femme parfaite qui va se faire passer pour sa fiancée et qui va lâchement l'abandonner le jour du mariage. Après ça, plus personne n'osera même prononcer le mot mariage devant lui. Mais comment trouver cette perle rare ? Luis ne voit qu'une solution : la louer ! Et justement, Emma, la soeur de son meilleur ami et collègue, vient d'arriver à Paris et cherche du travail. Ça y est, le plan est en route. Au bout, la liberté pour Luis. Les plans, c'est bien sur le papier. Mais dans la vie, ça peut s'emballer...

Quelle comédie divine, douce, tendre ... !!

Portée par un duo de comédiens impeccables, elle m'a transportée de joie et de bonheur ..

J'ai toujours adoré Alain Chabat (depuis ses tout débuts dans Objectif Nul ..), mais plus je le découvre plus je l'aime et là il m'épate, tant dans le registre du parfait goujat que dans celui de l'homme romantique et sentimental .. pourtant il n'est pas si .. beau (!! si tu me lis Alain mais si tu es beau !!) mais je ne sais pas pourquoi, il me fait fondre .. je crois que c'est son humour et sa façon de dire les choses .. je crois que c'est son œil qui frise, on ne sait jamais pour quelle raison .. je crois que c'est son sourire parfois malicieux voire narquois mais jamais méchant .. bref je ne sais pas vraiment mais tel est le cas, je craque .. c'est surtout un acteur génial et à chaque prestation il me surprend ...

J'ai toujours adoré Charlotte Gainsbourg et là elle brille encore .. délicieuse, pleine de douceur, de féminité et de grâce .. même lorsqu'elle sort des grossièretés, elle n'arrive pas à être vulgaire .. il émane d'elle cette lumière céleste qui la rend radieuse ... (qu'elle est belle dans sa robe blanche ..)

Eric Lartigau signe un film plein de charme, drôle et terriblement efficace .. auteur de deux précédents films n'ayant pas laissé un souvenir marquant (Mais qui a tué Pamela Rose ? et Un ticket pour l'espace), il nous offre avec « Prête moi ta main » une comédie indubitablement réussie ...

Une mise en scène simple et sans prétention qui s'attache à nous présenter les personnages avec beaucoup de générosité et de sincérité ..

Car il y a toute une palette de seconds rôles parfaits : de Bernadette Lafont (qui habituellement ne me touche pas mais là ben si .. !!), à Grégoire Oestermann (charmant lui aussi), en passant par Luce Mouchel, Louise Monnot, Katia Lewkowicz, Marie-Armelle Deguy et Véronique Barrault (les cinq sœurs ...) ..

Bref, à voir et à revoir .. n'hésitez pas une seule seconde ..