Synopsis : Recruté comme directeur commercial Paris d'une entreprise américaine de pompes funèbres, Gabriel part en stage sur le terrain aux côtés de Gervais Bron, quinze ans de métier. Il parvient à dissimuler son nouveau job à ses parents et à son amoureuse, Claire, qui voient en lui un grand musicien, jusqu'au jour où il vend des obsèques à prix d'or à un vieux monsieur qui n'est autre que le grand-père de Claire...

Dans l'esprit "on peut rire de tout même de la mort" voici Bouquet Final ..

J'appréhendais une comédie lourde .. la comédie est parfois .. lourde certes .. mais aussi par moments .. drôle ..

Même si certains gags ou réflexions tombent carrément à plat, d'autres m'ont fait beaucoup rire ..

L'idée de départ était plutôt amusante et insolite ...

Mais dommage que le film s'enlise petit à petit vers le .. pathétique ..

Surtout que Didier Bourdon, trop gros, trop pesant, trop .. tout, en fait des tonnes ..

La bonne surprise vient de l'interprétation excellente de Marc-André Grondin, un acteur canadien fort talentueux et tout mignon tout plein, et de celle de Bérénice Bejo toujours aussi belle (elle ressemble tant à la cousine de mon fils c'est hallucinant !!) et également, il faut le souligner, du couple étonnant Marthe Keller - Gérard Depardieu ..

Le film de Michel Delgado en lui-même, comédie limite macabre, manque curieusement de cynisme et de causticité pour être véritablement réussi .. il lui manque un petit plus ... la magie ?? la dérision ??

On rit oui mais pas assez souvent ni assez franchement pour le cataloguer dans "comédie pure" ...

On passe cependant un bon moment .. allez disons que je suis .. mitigée ..

Synopsis : D'un côté, Naterris, très très grande multinationale d'agro-chimie, 9 milliards d'euros de chiffre d'affaires. De l'autre, Zaccharias, Mélanie, Denis et Kevin, ostréiculteur, aide-comptable, restaurateur, ouvrier... Des gens normaux, quoi. Au milieu, un étang pollué par Naterris, dont nos gens normaux sont riverains. Après deux ans d'une âpre procédure, Naterris est condamnée à leur verser une indemnité ridicule, à eux qui ont tout perdu. A l'inverse des autres plaignants prêts à accepter ce maigre pourboire, ces quatre-là décident de faire appel pour que justice leur soit " vraiment " rendue. Mais pour faire appel, ils n'ont que trente jours et doivent impérativement découvrir un élément nouveau au siège de Naterris, dont l'imposant gratte-ciel domine le parvis de la Défense. Mélanie, Zaccharias, Kevin et Denis décident donc de monter à Paris. Leur mission n'est pas impossible mais s'annonce... très, très difficile !

Pierre Jolivet nous a habitués aux comédies douces-amères, aux comédies légères mais paradoxalement profondes, traitant de problèmes de société sur un ton délibérément et ostensiblement humoristique voire cynique .. Pierre Jolivet traite subtilement et délicatement un sujet tabou qui aurait pu être carrément chiant alors que là au contraire, on se laisse porter par l'histoire sans se prendre la tête ..

Nous sommes interpellés .. déjà le scénario et les dialogues sont particulièrement bien écrits .. pertinents et intelligents .. le film apporte sa part de surprises et de suspense de façon très originale ..

Et surtout est étayé par un quatuor de comédiens exceptionnels : Roschdy Zem en tête qui est absolument irrésistible, toujours impeccable et pince-sans-rire, Jean-Paul Rouve particulièrement humble et simple, Marie Gillain adorable et lumineuse, et Adrien Jolivet craquant ..

Quelques répliques m'ont fait hurler de rire, certaines scènes m'ont émue, c'est bourré d'idées originales ...

On se croit par moments dans une superproduction américaine et par d'autres moments on est plongés dans des instants plus intimes "à la française" ...

Franchement je vous le conseille, c'est un très très bon film ... j'ai adoré .. et puis Roschdy Zem plus je le vois plus je le trouve vachement bien .. super vachement bien .. 

Synopsis : Même s'il lutte pour ne pas faire de sa dernière mission une affaire personnelle, James Bond est décidé à traquer ceux qui ont forcé Vesper à le trahir. En interrogeant Mr White, 007 et M apprennent que l'organisation à laquelle il appartient est bien plus complexe et dangereuse que tout ce qu'ils avaient imaginé... Bond croise alors la route de la belle et pugnace Camille, qui cherche à se venger elle aussi. Elle le conduit sur la piste de Dominic Greene, un homme d'affaires impitoyable et un des piliers de la mystérieuse organisation. Au cours d'une mission qui l'entraîne en Autriche, en Italie et en Amérique du Sud, Bond découvre que Greene manoeuvre pour prendre le contrôle de l'une des ressources naturelles les plus importantes au monde en utilisant la puissance de l'organisation et en manipulant la CIA et le gouvernement britannique...

Quelle déception que ce dernier opus ..

Après un magnifique générique et malgré une scène de poursuite initiale des plus démentielles, dans laquelle le spectateur est plongé directement au coeur de l'action presque à en avoir mal au coeur, le reste du film est plutôt inintéressant ..

Le scénario, confus et alambiqué, s'essouffle très vite, les héros également ..

Beaucoup de blablas, beaucoup d'ébauches de scènes qui auraient pu être spectaculaires mais comme inachevées, un final dans une débauche pyrotechnique mégalomane, un peu trop de déjà-vus ..

Malgré une réalisation de haute tenue signée Marc Forster et des plans particulièrement audacieux, quelques scènes d'action et de bagarres hallucinantes, le reste laisse vraiment à désirer ..

Je me suis ennuyée, j'ai baillé, regretté mes chewing-gum (eh oui quand les maxillaires sont en action, les paupières restent ouvertes CQFD lol !!) ..

Et puis je trouve le tout d'une prétention sans commune mesure, comme si la simple signature "James Bond opus" pouvait autoriser tout et n'importe quoi ..

Déjà, cette suite de Casino Royale (que j'ai pourtant beaucoup aimé) peut paraître sans cohérence si on n'a pas vu le précédent, sans pour autant y apporter de réponses satisfaisantes ..

Et même si ces deux films s'inscrivent chronologiquement parlant au début de l'histoire de James Bond, expliquant sa personnalité et s'attachant davantage à sa psychologie, ils auraient mérité un scénario plus consistant, surtout dans celui-ci qui aurait dû expliquer beaucoup de zones d'ombre du premier (du moins c'est ce qu'on pouvait logiquement en attendre) ...

Et puis il lui manque ce qui fait la force des James Bond : les gadgets, l'humour, le flegme britannique, des méchants très méchants qui meurent toujours dans des conditions spectaculaires et horribles, des scènes sensuelles limite érotiques avec des James Bond girls époustouflantes, Q, Money Penny ...

Je trouve celui là presque triste, lent parfois, sans relief, sans intérêt, au rythme irrégulier, l'intrigue n'est pas soutenue, le suspense inexistant, les personnages insuffisamment approfondis ...

Pas que le film soit totalement mauvais mais il n'a pas l'étoffe d'un "James Bond" comme je les aime ... disons que les 20 premières minutes et les 20 dernières sont excellentes .. mais entre les deux, il ne se passe pas grand chose ...

Daniel Craig ne sourit presque jamais (dommage il est plutôt charmant quand il sourit et même s'il a en lui son désir de vengeance qui peut expliquer sa rigidité), il dit trois mots toutes les dix minutes, il tue sans scrupule, il est sec, il est glacial presque arrogant .. pourtant assez classieux par moment (avec son long manteau noir il assure !!) il n'a cependant pas la "James Bond's touch" même s'il l'humanise un peu en faisant tomber le masque du "super héros" .. oui mais voilà moi j'aime les super héros et je ne le retrouve pas en Daniel Craig .. d'où ma déception ..

Olga Kurylenko est charmante mais manque cruellement de sensualité ...

Par contre, Mathieu Amalric tire son épingle du jeu même si son rôle manque de consistance ... toujours sympa de voir des "Frenchies" dans des super productions américaines qui s'en sortent plutôt pas mal ...

Bon allez je dirais oui un bon film mais un mauvais James Bond ..

Synopsis : Des années 60 à Paris au début des années 70 au Canada, le parcours criminel hors norme d'un petit voyou de Clichy nommé Jacques Mesrine.

Un film génial et grandiose ..

La mise en scène de Jean-François RICHET est très "américaine", incisive, percutante, nerveuse, dynamique et nous offre un final époustouflant digne des grands films outre-atlantiques du genre .. le cinéma français prend avec Jean-François Richet une certaine dimension à laquelle nous sommes guère habitués et c'est tant mieux, enfin !! ..

La caméra est en perpétuel mouvement, mais parfois s'arrête brusquement sur un plan, un visage, puis repart ailleurs puis ici puis là ...

Elle tourne beaucoup pour nous embarquer dans un tourbillon de violence et de dureté .. tel qu'était donc Mesrine ..

Mais cependant le personnage trouble, noir, sombre, qui nous est décrit sans pathos, sans ambiguïté nous est parfois sympathique .. il avait, il faut l'avouer, beaucoup de charisme et de prestance .. une certaine aura ..

J'ai découvert, hallucinée voire fascinée, certains "exploits" du personnage que je ne connaissais pas (tous les événements se déroulant au Canada) .. il est vrai qu'à l'époque j'étais petite et même si on suivait le parcours de Mesrine, je n'étais pas en mesure d'en considérer toute l'étendue et l'horreur .. et là, dans la salle, devant l'écran, je me suis surprise souvent à murmurer "mais il est complètement fou !!" .. Mesrine, malgré ses actes répréhensibles était cependant un homme d'honneur et de parole .. complexe et impulsif, par moments plus assagi (de longues périodes de tentatives de réinsertion : femme, enfants, travail, honnêteté et droiture ..), il pouvait exploser à n'importe quel moment et devenir le plus cruel des monstres ..

Le film est particulièrement réussi car le scénario, très habile, est découpé par périodes nous montrant chronologiquement, romancées certes mais c'est cependant inévitable - un film même un biopic restant avant tout une fiction -, les étapes importantes de la vie de Mesrine et ce avec beaucoup de réalisme, en s'attachant exclusivement à l'essentiel sans se polluer de détails anecdotiques, avec un oeil objectif et neutre, exposant les faits tels qu'ils se sont déroulés (en s'appuyant sur le livre écrit par Jacques Mesrine lui-même) et le personnage tel qu'il était (violent donc, impulsif, macho, raciste mais également fidèle en amour et en amitié, séducteur, charmeur), sans faire ni l'éloge ni le procès de Mesrine ..

Le suspense et l'action sont omniprésents et même si certaines scènes sont d'une violence inouïe, elles me paraissent essentielles .. Mesrine était violent .. mais parfois, et aux bons moments, Richet pose sa caméra qui se calme pour des scènes plus intimes, il se rapproche des personnages pour que le spectateur les ressente plus fortement ..

Vincent CASSEL campe un Mesrine presque attachant .. on se surprend à avoir de la sympathie par ce personnage hors norme, sans foi ni loi certes, mais également sensible, touchant quand il est amoureux, et Vincent Cassel réussit le pari avec brio .. IL EST MESRINE .. il l'incarne avec une grande justesse et beaucoup d'intelligence .. métamorphosé, le visage sec et carré et le regard aiguisé, il est formidable, nous offrant un jeu plein de subtilités et de nuances ..

Accompagné par des comédiens tous excellents : Cécile de France magnifique, Gérard Depardieu sobre et même presque élégant, Gilles Lellouche foncièrement sympathique, Roy Dupuis un acteur canadien plutôt pas mal, Florence Thomassin troublante, Elena Anaya très belle ..

C'est un film à voir absolument, il est vraiment très bien mené, très bien réalisé, l'image et la bande sonore contribuent à rendre le film plus intense encore ..

J'ai adoré .. et puis surtout Vincent Cassel c'est vrai qui trouve là un rôle très important qui risque d'être un rôle clef dans sa carrière (comme souvent les rôles de personnages réels à l'instar d'une Marion Cotillard ou d'un François-Xavier Demaison ..) ..

Deuxième partie à sortir le 19 novembre 2008 ..

Synopsis : Passionné par les actrices, Robert est sans doute le fan le plus collant du cinéma français. Agent de service la nuit dans une grande agence artistique, il consacre toutes ses journées à "ses" stars, qu'il suit sans relâche, et dont il n'hésite pas à se mêler de la vie. Réunies sur un même tournage, ses trois actrices préférées découvrent un jour qu'elles ont le même problème... avec le même fan. Elles vont alors décider de s'unir pour lui régler son compte : elles étaient ses idoles... elles vont devenir son pire cauchemar !

J'avais tout à la fois très envie de voir ce film vu la sacrément belle distribution tout en redoutant une comédie pataude et lourde ..

Il n'en est rien ..

Déjà le ton n'est pas à la franche rigolade .. il est plutôt mi-figue mi-raisin .. on sourit oui mais de là à rire aux éclats non .. malgré le comique de répétition sur le "psychanaliste" (lire chat et non ka !!) ..

Plus axé sur l'étude de moeurs que sur la comédie ..

Mais à la limite c'est ce que j'en attendais et de ce fait finalement avec le recul je peux dire avoir bien aimé ce film ..

Déjà aussi servi par une bande de comédiens tous au top .. Kad Merad touchant là où on craignait qu'il cabotine, Catherine Deneuve froide et sophistiquée telle qu'on l'imagine mais parfaite, Emmanuelle Béart qui d'habitude m'insupporte est plutôt agréable, souriante et sexy, Mélanie Bernier étant pour moi LA divine révélation et pour finir Maria de Medeiros absolument craquante .. à noter la présence de la jeune Juliette Lamboley l'héroïne du sympathique "15 ans et demi" ..

Et même si la réalisation ne brille pas par son originalité, le scénario et les dialogues eux si (les trois signés Laetitia Colombani) ..

Et même si la fin est d'une moralité énervante, tant pis .. on a passé un bon moment c'est le principal .. non ??

Je vous le conseille vivement si vous voulez vous remettre en question, vous les fans !! euh nous .. je me compte dedans !! lol !!

J'ai revu ensuite ce film que j'avais vu au cinéma l'année dernière ..

Je restais sur une bonne impression d'ensemble qui ne s'est pas démentie hier ..

Je vous reposte le bulletin que j'avais écris à l'époque :

***

Synopsis : Voilà l'histoire d'Eric, marié et heureux en ménage, dont la vie va être bouleversée par un appel téléphonique énigmatique .. il part à la recherche de son histoire, de son passé, de sa naissance .. après avoir finalement appris que son père génétique est décédé, il récupère les cendres de ce dernier, mais l'urne va être volée dans une station service sur une aire d'autoroute .. il vient d'entrer dans un engrenage infernal ..

J'avoue que la première demi-heure, j'ai eu du mal à accrocher .. beaucoup de longueurs, un scénario compliqué, un aller-retour incessant entre deux époques (si on ne visualise pas les lieux et les personnages immédiatement, il y a de quoi être un peu perdu) .. mais les comédiens sont si excellents qu'on fait un effort pour éviter de s'endormir (un homme a même ronflé dans la salle !!!!!!!!) ...

Et puis peu à peu, le rythme s'accélère, l'atmosphère d'abord lourde devient étouffante et oppressante, le suspense s'épaissit, l'enquête avance péniblement mais sûrement et le spectateur commence à s'intéresser à la quête de la vérité du héros ..

Tout l'intérêt du film ne réside pas dans l'histoire et dans sa résolution mais plutôt dans l'effet crescendo ... et essentiellement aussi dans les personnages ...

Chaque personnage est tout particulièrement approfondi .. c'est suffisamment rare pour être souligné .. en effet, le réalisateur s'attache davantage à ses héros qu'à son histoire.

Réalisé par Guillaume Nicloux qui signe là le dernier film de sa trilogie policière entamée par "Une affaire privée" puis "Cette femme-là", on y retrouve les personnages de ces deux précédents films, le détective François Manéri, interprété par un Thierry Lhermitte méconnaissable et bouleversant, et l'inspectrice Michèle Varin, interprétée par Josiane Balasko, à peine maquillée et plutôt convaincante ..

Guillaume Canet est juste parfait et impeccable ... Marie Gillain, émouvante, et Vanessa Paradis, absolument hallucinante dans un rôle extrêmement difficile .. Jean Rochefort est égal à lui-même, flegmatique et mystérieux ..

Une distribution éblouissante pour un film qui laisse un certain malaise tant on est complètement le souffle court dans la dernière partie du film .. l'angoisse vous étreint et on a l'impression de tomber dans un puits sans fond ...

Avec le recul, après être sortie de la salle, je me dis que la première demi-heure de mise en place quelque peu laborieuse était finalement nécessaire pour donner toute sa force et son intensité à ce film ..

A voir si vous aimez les films noirs et Guillaume Canet ..

*** 

Je reste sur le même écrit, en rajoutant cependant que j'apprécie l'épaisseur du personnage principal .. Guillaume Canet est, il faut bien l'avouer, un sacrément bon acteur .. je regrette presque qu'il soit passé désormais davantage derrière que devant la caméra ..

Synopsis : Pour sa première mission, James Bond affronte le tout-puissant banquier privé du terrorisme international, Le Chiffre. Pour achever de le ruiner et démanteler le plus grand réseau criminel qui soit, Bond doit le battre lors d'une partie de poker à haut risque au Casino Royale. La très belle Vesper, attachée au Trésor, l'accompagne afin de veiller à ce que l'agent 007 prenne soin de l'argent du gouvernement britannique qui lui sert de mise, mais rien ne va se passer comme prévu. Alors que Bond et Vesper s'efforcent d'échapper aux tentatives d'assassinat du Chiffre et de ses hommes, d'autres sentiments surgissent entre eux, ce qui ne fera que les rendre plus vulnérables...

Hier, à défaut d'une après-midi ciné (fiston à la maison et cou on-ne-peut-plus douloureux), je me suis fait une après-midi DVD, bien installée dans mon canapé ..

Tout d'abord, je me suis enfin décidée à regarder Casino Royale, jusque là dubitative face à un nouveau James Bond qui ne m'attirait guère (après Pierce Brosnan je ne voyais pas mieux !!!!) .. mais dans l'expectative du nouveau (Quantum of solace) qui doit sortir sur tous les écrans le 31 octobre prochain et qui s'inscrit directement dans la suite de celui-ci (puisqu'il est censé commencer 20 mn après la fin de celui-là !!), je voulais regarder Casino Royale avant donc .. logique !! ..

Je ne suis pas déçue car enfin voilà un James Bond sans esbroufe comme à l'accoutumée .. où les scènes d'action sont purement et simplement occultées par les magnifiques scènes de face à face avec Le chiffre, les scènes époustouflantes de tension pourtant sans flingue, sans gadget, et également celles avec la sublime Eva Green (qui ressemble il faut bien l'avouer par moment à sa célèbre maman Marlène Jobert ..) .. où l'on découvre un James Bond froid, calculateur, déjà aiguisé mais également fragile ..

Le réalisateur pour une fois s'attache davantage, et principalement, à la psychologie des personnages, et à nous faire découvrir la genèse de certaines particularités de James Bond (pourquoi il ne se lie à aucune femme, le pourquoi du 00 et d'autres petites choses qui ont fait grandir peu à peu ce héros ..) puisqu'en fait Casino Royale nous relate la toute première mission de l'agent qui aurait pu être également la dernière ... !!! ..

Certes, le film ne serait pas un James Bond sans quelques scènes particulièrement spectaculaires (courses poursuite à pied, en voiture, en camion .......) superbement réalisées par Martin Campbell (un habitué du genre ..) .. mais j'avoue avoir été agréablement surprise que la qualité du scénario les surpasse haut la main ..

Je trouve même que le suspense est bien mieux amené et plus soutenu que dans les précédents, que les dialogues sont plus travaillés, que la caméra s'attarde plus longuement sur les visages, les regards ...

Bref je ne regrette qu'une chose : que le rôle n'ait pas été tenu par Pierce Brosnan ..

Car Daniel Craig, malgré son regard bleu acier tendu, sa carrure d'athlète et sa mâchoire carrée, n'a certes pas sa prestance et son charisme ..

Il n'est pas mal certes, plutôt convaincant, mais n'est pas James Bond qui veut ..

Je le trouve un peu trop glacial, sec, mordant, sans humour ni surtout sans le fameux flegme britannique .. un peu trop blond, un peu trop américain, un peu trop ou pas assez quoi ... bref j'aime pas des masses !! ..

Enfin, je suis et resterai fan des James Bond quel qu'en soit l'acteur, même si bien sûr je préfère les quatre avec Pierce .. hihihihi !!!!

Synopsis : Dans une ferme isolée, vivent Betty et son petit garçon de dix ans, Tommy. Betty est souvent mélancolique. Tommy voudrait bien que le sourire illumine son visage, mais comment faire ? Un jour, il apprend qu'un cirque est de passage en ville. Mais faute de documents administratifs en règle, interdiction de planter le chapiteau ! Certain qu'il détient la solution, Tommy se jette sur cette opportunité et parvient à convaincre sa maman d'accueillir le cirque sur leur terrain.

Voilà un gentil petit film sans prétention, qui vous enchantera les yeux et les oreilles ..

Ne cherchez rien de grandiose il n'y a rien de grandiose .. juste une bonne dose de charme et de tendresse .. pas la magie attendue dommage mais c'est une jolie ode au bonheur avec beaucoup de fraîcheur ..

Certes il ne faut pas être très regardant sur la qualité du scénario, le texte des chansons simplet (attention les chansons ne sont pas signées Cali qui n'est que le compositeur de la BO !!), les ritournelles un peu trop toutes pareilles, entêtantes toutefois douces et mélodieuses ..

Certes il ne faut pas s'attendre au miracle Cali super acteur .. la route sera longue pour qu'il atteigne les sommets de l'art cinématographique .. il n'est pas mal, touchant avec son petit air gavroche et son regard attendrissant, mais il a du mal à trouver le bon ton, récitant un peu trop son texte .. par contre, je lui reconnais une belle voix et un style bien à lui, même si je n'ai jamais été fan, je le trouve plutôt sympathique ..

Cependant, je trouve le film de Philippe Muyl pas si désagréable .. malgré le côté un peu trop gnangnan, malgré le côté un peu trop dégoulinant de bons sentiments, l'ensemble est plutôt plaisant et frais ..

Les multiples personnages fantasques colorent la pellicule ..

Le sourire et la beauté de Marie Gillain n'ont d'égal que son talent .. elle pousse la chansonnette plutôt pas mal la petite .. elle est jolie et douée ...

Le gamin, Louis Dussol, est adorable ..

Quelques scènes sont mignonnes comme tout ..

Quelques prises de vue sont très belles ..

Voilà juste pour passer un bon moment avec vos enfants, si vous n'êtes pas réfractaires aux films musicaux très à la mode en ce moment ..

Synopsis : François est un jeune professeur de français dans un collège difficile. Le film se déroule sur une année scolaire d'une classe de 4ème ..

PASSIONNANT ...

J'avais, j'avoue, un peu peur de m'ennuyer et j'avais un peu volontairement repoussé le moment où j'irai voir ce film, finalement motivée par les chiffres du box office ..

J'avais peur d'y voir juste une sorte de documentaire insipide ..

Et non .. le film est construit sur une trame scénaristique très intéressante, avec même une petite pointe de suspense, car on s'attache énormément aux élèves et au professeur qui a parfois bien du mal à asseoir son autorité et à prendre une décision qui risque d'avoir des conséquences importantes ...

Je pense surtout qu'il s'avère assez indispensable, car réaliste .. très humain ..

Le dialogue s'installe avec beaucoup d'intelligence, les acteurs entrent dans une joute verbale parfois légère et drôle parfois plus pesante voire dangereuse ..

Laurent Cantet filme sans concession, avec objectivité, simplicité et une relative neutralité ..

L'écriture de François Bégaudeau (auteur du roman et de son adaptation) est d'une grande clairvoyance, subtile, honnête, fine, précise ..

L'acteur François Bégaudeau n'est pas en reste, très convaincant face à des adolescents difficiles et incontrôlables .. je dirais même plutôt bon et plutôt pas maaaaaaaaaaal ...

On ne voit pas passer les deux heures et quelques .. complètement captivés par le sort des élèves et celui du professeur quelque peu malmené qui souvent doute et se remet en question .. beaucoup de sujets importants sont abordés même si certains restent sans aboutissement ou sans réponse ..

Je pense que François Bégaudeau et Laurent Cantet ont su montrer ce qu'un peu trop souvent on cache craintivement ..

J'ignore si ce film mérite cette Palme d'Or mais en tout cas il ne la démérite certes pas .. à voir absolument ..

Synopsis : Bélisaire et Prudence Beresford se reposent dans leur petit château qui domine le lac du Bourget. Belisaire est heureux, mais Prudence s'ennuie. Elle rêve d'une bonne fée, qui les propulseraient dans des aventures truffées de mystères... Cette bonne fée lui apparaît sous les traits de sa tante belge Babette, qui assiste à un crime horrible de la fenêtre d'un train. Malgré le scepticisme de Bélisaire, Prudence part à la recherche du cadavre. Elle se fait engager comme cuisinière dans un inquiétant chateau, où est réunie une bien curieuse famille, composée d'un vieillard irascible et de ses quatre enfants ..

Le film s'inscrit tout naturellement dans la continuité de "Mon petit doigt m'a dit" où on retrouve avec plaisir le couple Catherine Frot / André Dussolier ..

L'intrigue, tout comme la demeure, révèle de bien nombreux recoins ...

Pleines de surprises et de rebondissements, elle nous tient en haleine du début à la fin ..

Mais le must du film tient essentiellement dans l'excellence des dialogues remplis de petites piques qui font mouche, des répliques qui touchent, des remarques qui fusent mine de rien sans en avoir l'air, servis par toute une bande de comédiens formidables ..

Le couple Frot / Dussolier en tête qui s'amusent comme des petits fous, des seconds rôles justes, de Chiara Mastroianni qui ressemble de plus en plus à sa mère, Christian Vadim craquant, Melvil Poupaud sympathique, Hippolyte Girardot convaincant et surtout un Claude Rich épatant ..

C'est kitch, c'est cynique, c'est drôle, c'est agathachristien à souhait, ça sent un peu la poussière, l'arsenic, les vieilles dentelles, le whisky, l'Ecosse, les paysages dépouillés, on ne s'ennuie pas une seule seconde (certaines scènes sont même carrément savoureuses), je regrette juste que la révélation finale ne soit pas davantage développée comme du temps d'un Peter Ustinov en Hercule Poirot qui décortiquait tout pendant une demi-heure avec flash-backs et explications fort détaillées ...

Mais le tout est enveloppé avec maîtrise par un Pascal Thomas très inspiré ..